Ouédraogo - 2010 - An-Nasr Vendredi #338 (Cancer du col de l'uterus).pdf

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Ouédraogo - 2010 - An-Nasr Vendredi #338 (Cancer du col de l'uterus).pdf
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Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon

De nos jours on assiste à
l’apparition des nouvelles
maladies notamment le can­
cer en ses différentes for­
mes. Aujourd’hui An-nasr
vendredi vous propose de
traiter le cancer du col de l’u­
térus. Ses causes, ses mani­
festations et
traitements.
Lisez plutôt
vous en sau­
rez quelque
chose.

à sc multiplier, échappant au
contrôle de l’organisme. On dis­
tingue les tumeurs bénignes et
les tumeurs malignes. Une tu­
meur bénigne est sans gravité
et est aisément curable. Une tu­
meur maligne est grave. Elle est
encore appelée cancer et est
susceptible
de se généra­
liser à d’au­
tres
parties
de l’organis­
me et aboutir
au décès du
sujet porteur.
Les différents
types de tumeur du col de l’u­
e cancer du col de
térus sont :
l’utérus est une tules dysplasies cervicales qui
meur( maladie) par­
ticulière aux fem­
sont des états précancéreux du
mes et est très répandu
col et les cancers invasifs du
dans les pays en voix decol.
dé­ Les dysplasies cervicales
veloppement. Des efforts
sont asymptomatiques c’est-àsont faits un peu partout
dire qu’elles ne donnent pas de
pour lutter contre ce fléau.
signes particuliers. Elles sont
Définition
Une tumeur, en termes simples,
découvertes généralement lors
c’est lorsque les cellules d’une
d’un
examen
cervico­
partie de l’organisme se mettent
vaginal.Leur risque, est qu’elles

CANCER DU COL
DE L’UTERUS

L

SI

peuvent évoluer vers le cancer
du col de l’utérus mais elles ne
donnent pas d’atteintes à d’au­
tres parties du corps.
Le frottis cervico-vaginal consiste
à faire un prélèvement des cellu­
les du col et à faire une analyse
à la recherche de cellules cancé­
reuses. Dans notre contexte, il
existe un autre examen que l’on
effectue avant de faire le frottis
en cas d’anomalies. C’est l’IVA/
IVL (Inspection Visuelle à l’Acide
Acétique et du Lugol ). Il consiste
à badigeonner le col avec de l’a­
cide acétique et du lugol et à ob­
server l’aspect que cela va pren­
dre.
En référence à des aspects bien
connus, on peut savoir si le col
est normal ou s’il existe des zo­
nes précancéreuses. Le principal
facteur qui peut conduire aux
dysplasies cervicales est l’infec­
tion à l’HPV (Human Papilloma
Virus).
Le cancer du col de l’utérus est
le deuxième cancer de la femme
dans le monde (après le cancer
du sein). Il est plus fréquent
dans les pays en voie de dévelop­
pement. De nos jours il est en
recul grâce au dépistage des lé­
sions pré invasives. Ceci est
d’autant plus important que s’il
est découvert à un stade où les
lésions sont limitées au col ou
sont de petit volume, il bénéficie
d’un traitement moins agressif.
Il est rare avant 25 ans, puis sa

fréquence augmente progressive­
ment jusqu’à 70 ans avec un
maximum à 48 ans.
Les causes
En tête on a l’infection à HPV
qui est une infection sexuelle­
ment transmissible. Certains ty­
pes de ce virus sont à l’origine
d’un processus qui va aboutir à
la transformation cancéreuse.
On le retrouve dans 99,7% des
cas.
'
Le tabac : il multiplie par trois
le risque de développer le can­
cer.
Les premiers rapports sexuels
précoces : le risque est multiplié
par deux si l’activité sexuelle a
commencé avant l’âge de 17 ans
et est dû essentiellement à l’im­
maturité des cellules.
Les infections sexuelles, les
IST/MST
Les partenaires sexuels multi­
ples : on note une augmentation
du risque proportionnellement
au nombre de partenaires.
NB : Pas de cancer du col de l’u­
térus chez les femmes vierges.
La multiparité (Plus de 5 gros­
sesses).
Manifestations
La principale manifestation du
cancer du col de l’utérus est la
métrorragie. C’est un saigne­
ment en dehors des règles fait de
sang rouge, qui n’est pas dou­
loureux mais qui survient le plus
souvent après un rapport sexuel.
l>cs saignements de façon répc

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tée et prolongée peuvent condui­
re à une anémie (diminution du
sang dans l’organisme en des­
sous de la normale) avec fatigue
et amaigrissement.
Des pertes jaunâtres
comme du pus avec des traces
de sang quelquefois et de
mauvaise odeur.
Des douleurs pelvien­
nes et lombaires.
Dans les stades avancés
le cancer peut se localiser à
d’autre endroits en commençant
par les organes de voisinage .
(vessie, rectum).Ainsi on peut
avoir :
des signes urinaires ;
du sang dans les urines, envies
fréquentes d’aller uriner qui
aboutissent à l’émission des pe­
tites quantités d’urines.
des signes rectaux com­
me les faux besoins : la person­
ne a envie d’aller à la selle mais
quand elle y va presque rien n’y
sort.
Les autres organes où le
cancer peut y loger secondaire­
ment sont le foie, le poumon,
plus rarement les os et le cer­
veau.
Mais dans certains cas le
cancer reste sans signe et est
découvert lors d’un frottis.
Quand on regarde à travers le
vagin le cancer a l’aspect d’une
masse plus ou moins volumi­
neuse et saignant au contact.
Après avoir parcouru les

signes des tumeurs du col de
l’utérus, voyons
par quels
moyens l’on peut prévenir et
traiter ces pathologies.
Contre cette infection il
existe un vaccin qui a récem­
ment fait sa preuve d’une gran­
de efficacité de 100% .Son but,
c’est de vacciner les jeunes filles
avant le début de leur vie sexuel­
le pour diminuer le cas du can­
cer du col de l’utérus. Mais il
n’est pas encore disponible dans
notre contexte, il devrait l’être
bientôt.
On peut faire des frottis
cervico-vaginaux
de Façon
régulière .On recommande de
faire le premier frottis dans les
mois suivants lez premiers rap­
ports sexuels et un contrôle un
an après. En l’absence d’anoma­
lie, on fait un frottis tous les
deux à trois mois.
Un autre facteur est les
partenaires sexuels multiples.
Dans les principes islamiques
nous trouvons des solutions à ce
problème : la fidélité dans le
couple, l’interdiction du vaga­
bondage sexuel, l’abstinence
sexuelle avant le mariage. Bref il
faut avoir une sexualité saine
et respectée.

Il faut également éviter le
tabac qui est nocif pour notre
santé car il favorise le cancer .
Traitement

53

On a principalement trois
méthodes :
La chirurgie : on fait une
intervention emportant l’utérus
avec certaines parties du vagin et
des éléments de soutien de l’uté­
rus. Elle est associée à une ré­
section (enlèvement) des gan­
glions de cette zone.
La radiothérapie : c’est
l’utilisation de rayons ultravio­
lets pour détruire les zones can­
céreuses.
La chimiothérapie : c’est
le traitement à base des médica­
ments. Le choix de la méthode à
appliquer est fonction du stade
de la tumeur, de sa taille et de
l’envahissement ou pas de l’orga­
nisme. On peut procéder aussi à
une association de ces méthodes.
Mais dans nôtre contexte on ne
dispose pas encore de la radio­
thérapie
Nous retenons qu’au ni­
veau du col de l’utérus on distin­
gue des lésions précancéreuses
et des cancers invasifs. Leur
principal facteur est l’infection à
HPV. Le principal signe du can­
cer du col est la métrorragie
après rapport sexuel. L’intérêt du
dépistage est que si les lésions
sont découvertes à un stade pré­
coce, le traitement est plus aisé
avec une plus grande chance de
survie.

Par Kadi OUEDRAOGO

Comment être avec Dieu dan»
la prière ?

Deux questions ont été posées à
un savant musulman : « com­
ment le serviteur peut -il parve­
nir à la soumission d’Allah lors
de sa prière et en tirer plaisir ? »
Voici la réponse qu’il donna :
En prenant garde que ce qu’il
mange soit bien licite
En prenant conscience de sa
présence devant Allah, en s’éloi­
gnant de toute inadvertance au
moment de l’ablution.
En se tenant protégé durant
toute la prière par la pensée d’ê­
tre en présence d’Allah au mo­
ment même où le premier takbir
est prononcé.
En n’oubliant jamais Allah en de­
hors de sa prière.

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AN-NASR.

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