Retour du président du Faso de la 5ème conférence islamique au Koweit : un sommet positif

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Titre
Retour du président du Faso de la 5ème conférence islamique au Koweit : un sommet positif
Editeur
Sidwaya
Date
30 janvier 1987
Résumé
Le Pésident du Faso, en répondant aux questions de la presse nationale, a donné son appréciation sur ce 5ème sommet auquel le Burkina a participé pour plusieurs raisons : d'abord le Burkina compte une importante communauté musulmane et ensuite c'est que nous avons été invités. Et d'autre part, avant d'y aller, notre appréciation était qu'on dépassera le cadre strictement confessionnel à cette conférence. En effet, a-t-il souligné, ce cadre religieux a été dépassé pour poser aussi des questions du temporel.
Couverture spatiale
Égypte
Irak
Iran
Koweït
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Langue
Français
Contributeur
Frédérick Madore
contenu
Le Pésident du Faso, en répondant aux questions de la presse nationale, a donné son appréciation sur ce 5ème sommet auquel le Burkina a participé pour plusieurs raisons : d'abord le Burkina compte une importante communauté musulmane et ensuite c'est que nous avons été invités. Et d'autre part, avant d'y aller, notre appréciation était qu'on dépassera le cadre strictement confessionnel à cette conférence. En effet, a-t-il souligné, ce cadre religieux a été dépassé pour poser aussi des questions du temporel.

Ainsi à cette conférence, on a pu débattre de plusieurs questions politiques et certains problèmes tels que le conflit Iran-Irak et la présence de l'Egypte au sein du monde arabe, ont été évoqués.

A travers les entretiens qu'il a eus et aussi à partir de certains constats, il a pu retenir que le monde des arabes semble avoir trouvé un cadre dans lequel par le biais de la religion certaines questions qui ont trait aux nombreuses dissensions de la famille arabe musulmane peuvent être évoquées.

En somme, le forum était positif, précisera le capitaine Thomas Sankara.

Concernant une éventuelle ébauche de solution pour tous les problèmes posés à ce sommet, le président du Faso a répondu que 48 h de discours, d'appel ou de résolutions ne peuvent pas permettre de trouver des solutions à de tels problèmes anciens et très importants. Cependant, on peut saluer le fait qu'il y a eu des rencontres et des plus inattendues qui ont permis à ceux qui s'empoignent ailleurs par la poudre et le fer, de s'embrasser. Cela peut constituer un pas vers la paix.

"Nous n'aurions rien entrepris si le peuple burkinabè n'y avait pas son intérêt”, a dit le capitaine Sankara pour répondre à la question de savoir si la participation du Burkina a été positive et profitable pour notre peuple.
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