An-Nasr Vendredi #260.pdf

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Part of An-Nasr Vendredi #260 (Cinq vertus permettant d'accéder au Paradis)

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ft s a
Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneuret imploreson pardon

armi les enseignements
leur a été secrètement réservé en
récompense de leurs bonnes œu­
tirés du sermon du Pro­
vres. »
phète (saw) au cours du
Dans son propos : « Vous gagne­
Pèlerinage
d’Adieu,
rez
nous pouvons recenser le hadithle Paradis de votre Seigneur »,
il a annexé le Paradis au Seigneur
d’Abû Oumama el Bahilî (ra) où
pour exprimer qu’il est honora­
il dit : « Craigne^ votre Seigneur, faites
ble, et pour lui donner plus d’am­
vos cinq (prières), jeûne^ votre mois,
pleur et de considération. Le Pro­
verse^ l’aumône, et obéisse^ à votre gou­
phète (saw) a ainsi évoqué cinq
verneur, vous gagnerez le Paradis de
illustres
votre Sei­
moyens de
gneur.
»
Cinq
vertus
permettant
gagner le
MuParadis et
d’accéder au Paradis
slim .Cette
de rempor­
recomman­
ter ses rétributions et ses bien­
dation contient les facteurs per­
faits.
mettant de gagner le Paradis, de
jouir de ses bienfaits et de ses dé­
Premièrement : « Craigne^ Votre
lices. Telle est la demeure qu’AlSeigneur », autrement dit : en ac­
lah a réservée à ses serviteurs
complissant Ses obligations et en
obéissants et à Ses élus vertueux.
s’éloignant de Ses interdictions.
Il l’a ornée de généreuses jouis­
Etymologiquement,
la piété est le
sances et de rétributions immen­
rempart que l’individu place entre
ses que nul œil n’a vues, que nulle
lui et ses peurs par protection.
oreille n’a entendues et qu'aucun
Envers Son Seigneur, elle corres­
espnt n’a pu s’imaginer. « Person­
pond à placer un rempart le préne ne peut deviner quels délices il

P

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servant de ce qu'il craint de Son
Seigneur, com m e Sa colère et Son
courroux. Elle se m anifeste par son
obéissance à Allah dans les actes, et
son ab stention de com m ettre des
péchés com m e l’a souligné Talq ibn
H abib (ra) : « La piété : c’est
d ’œ uvrer dans l’obéissance à Allah,
inspiré p ar une lum ière venant
d ’Allah, en quête de la M iséricorde
d ’Allah. E n parallèle, elle consiste à
délaisser la désobéissance à Allah,
inspiré p a r une lum ière venant
d’A llah p ar crainte du châtim ent
d’Allah. »
Il faut inclure dans la piété, la
croyance aux fondem ents de cette
religion, à son dogm e parfait, et la
m ise en pratique des com m ande­
m ents de l’Islam et des actes
d ’adorations. Tous ces élém ents
caractérisent la piété et particulari­
sent les gens pieux com m e le révèle
Allah : « La v ertu ne consiste pas à
orienter vos visages à l’E s t ou à
l’O uest, mais la vertu c’est de croire
en Allah et au Jo u r D ernier, aux
anges, aux Livres, aux P rophètes, et
de dépenser, m algré son attachem ent
à la richesse, aux proches, aux o rp h e ­
lins, aux pauvres, aux voyageurs, aux
m endiants, et p o u r les esclaves. C ’est
d ’ob serv er la prière, de verser
l’A um ône, de tenir les engagem ents
que l’on prend, de patienter dans le
malheur et l'adversité et en pleine ardeur
ducom bat. Ceux-là sont les gens

sin cères e t c e u x -là s o n t les gens
pieux. »
D e u x iè m e m e n t : « Faites vos
cin q p riè re s » : signifie : observez
avec rig u e u r les c in q p riè res pres­
crites. L e fait d e les o b se rv e r, ainsi,
p e rm e t de g a g n e r le Paradis. A
l’in v erse, les n é g lig e r e n tra în e vers
l’E n fe r. C ’e st la c o lo n n e de la
religion e t so n p ilie r le plu s solide
ap rès l’a tte s ta tio n d e foi. E lle est le
lien e n tre l’a d o ra te u r e t Son
Seigneur. E lle e s t la prem ière
c h o se d o n t o n re n d ra c o m p te le
J o u r de la R é s u rre c tio n ; si celle-ci
est valide, le re s te des œ uvres le
sera a fo rtio ri.
Si celle-ci e s t c o rr o m p u e , le reste
des œ u v re s le sera d ’a u ta n t plus.
E lle e st le signe d is tin c tif entre un
m u su lm a n e t u n non-m u su lm an .
Son o b s e rv a tio n e st d o n c un acte
de foi, sa n é g lig e n ce u n acte de
m écréan ce. N u l n ’a de religion
sans p riè re e t n u l n ’a sa p a rt dans
l’Isla m en la n é g lig e an t.
D ’a p rè s le M u s n a d e t au tres, ‘Abd
A llah ib n ‘A m r ib n el ‘A s (ra)
ra p p o rte q u 'u n jo u r le P rophète
(saw) a é v o q u é la p riè re en ces
te rm e s : « Q u ic o n q u e l’o b se rv e elle
lui sera u n e lu m iè re , u n argum ent,
e t u n se c o u rs le J o u r de la R ésur­
re c tio n . Q u a n t à celui qui ne
l’o b se rv e p as, elle n e lui sera pas
u n e lu m ière , n i u n a rg u m e n t et ne
lui sera d ’a u c u n seco u rs.

164

Il sera plutôt le Jour de la Résurfection avec Coré, Pharaon,
Haman, et Ubay ibn Khalaf. »

au pauvre dont la fortune n’a pas
atteint le seuil minimum annuel
requis.
Elle incombe uniquement aux
Troisièmement : « Jeûnez votre personnes qui en ont les moyens,
mois », signifie : le mois béni de et cela pour parfaire leur religion
Ramadân en s’abstenant la journée et leur Islam et faire fructifier leurs
de boire, de manger, et de biens et leurs vertus. Elle permet
corrompre son jeûne. C’est un seul de pallier leur négligence accusée
mois au cours de l’année durant au niveau de leur personne et leurs
lequel Allah a décrété de jeûner. « biens, de les purifier de leurs
0 croyants ! Il vous est prescrit de péchés, et de soulager les indigents
jeûner comme il l’a été aux généra­ et les miséreux. Cela démontre
tions précédentes ainsi serez-vous l’excellence de cette dévotion et
pieux. Des jours déterminés. » Il son immense utilité.
correspond à peu de jours où il est
très commode et facile de jeûner. Cinquièmement : « Et obéissez à
Tous les musulmans s’unissent votre gouverneur » : l'impératif
dans sa mise en pratique. Ils y signifie qu’il est obligatoire d'obéir
délaissent leurs désirs primaires de au détenteur de l’autorité des
boire, manger, et d’avoir des musulmans à condition de ne pas
rapports sexuels. Allah va les rétri­ désobéir à Allah. Il faut leur prodi­
buer par Sa faveur et Ses bienfaits. guer le bon conseil et ne pas
Il va parfaire leur religion, perfec­ s’insurger contre eux ni sortir de
tionner leurs bonnes œuvres, et les leur autorité. Allah révèle : « O
combler de Son immense récom­ croyants ! Obéissez à Allah et
pense et de Sa bienfaisance sans obéissez au Messager et à vos
limites. Au Paradis, il y a une porte détenteurs de l’autorité. »
que l’on appelle « Rayân » où Parmi les textes où le Prophète
personne ne peut entrer en dehors (saw) a confirmé cette notion au
cours du Pèlerinage d’Adieu, il y a
des jeûneurs.
les propos rapportés par Mushm
Quatrièmement
: « Versez dans son Sahîh, selon Yahyâ ibn
l’aumône. » désigne celle qu’Allah Hussayn : « J’ai entendu ma
vous a imposée, et a fait d’elle un grand-mère raconter qu’elle a
droit sur la richesse. Elle entendu le Prophète (saw) pro­
noncer un sermon
uincombe pas
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pendant le Pèlerinage d’Adieu où il
a dit : Si un esclave vous gouverne
par le Livre d’Allah, vous devez
l’écouter et lui obéir. » Il est impé­
ratif de prendre ce fait comme un
acte de religion et de dévotion
permettant de se rapprocher
d’Allah. Celui qui a ordonné
d’obéir à l’autorité est celui-là
même qui a ordonné d'accomplir la
prière, le jeûne et l’aumône. Toutes
ces pratiques sont autant de
moyens d’entrer au Paradis et de
gagner la Satisfaction divine.
Ces cinq caractéristiques ont été
affiliées aux croyants dans ce
hadith, car elles les caractérisent et
les mènent à la perfection.
At-Tîbî(ra) : « La sagesse d’avoir lié
ces caractéristiques et celles qui
viennent ensuite, est de faire savoir
que les divers éléments de ces
pratiques, dans tous leurs aspects
spécifiques, sont propres aux
I croyants. Ces derniers se distin­
guent d’entre toutes les nations par
ces caractéristiques. Cette annexion
les stimule à promptement obéir et
sert de rappel par le biais de cet
entretien. Par ailleurs, cela leur
rappelle que cette annexion dans
les actes vient en parallèle à une
autre annexion de bienfait qui est
plus élevée et plus parfaite. Autre­
ment dit, le Paradis est annexé à la
Seigneurie divine les incitant à bien
gérer leurs affaires et celle de leurs

bienfaits, ce qui les distingue des
autres nations. »
Ô Allah ! Nous T ’implorons de
nous faire gagner le Paradis, lieu
de tous les plaisirs éternels, et de
nous donner les moyens de le
mériter, certes Tu entends les
invocations et les exauces.

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A. Razzaq el Badr
« L’homme n’ac comp lit
une action plus agréable à
Dieu le jour de l’Aïd que
celle d’offrir un sacrifice.
Le jour de la résurrection,
l’offrande viendra intacte
avec cornes, sabots, poils et
laine. Le sang qui coule est
estimé de Dieu avant même
qu’il ne touche le sol.
Soyez-en heureux. »
Hadith rapporté par Thirmidhi et Ibn Maja.

La
d ’A n
ré d a c tio n
n a sr v e n d re d i souh a ite b o n n e fê te d e
à sc s fid è ­
tabask i
le s le c t e u r s .