An-Nasr Vendredi #339 (Le Coran : l'éternel miracle)

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Title
An-Nasr Vendredi #339 (Le Coran : l'éternel miracle)
Creator
Ibrahima O.
An-Nasr Vendredi
Date
30 April 2010
issue
339
Rights
In Copyright - Educational Use Permitted
Language
Français
Contributor
Frédérick Madore
Wikidata QID
Q116190849
extracted text
Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon

Le Coran, ce livre saint, de­
orientait les gens vers le li­
puis sa révélation a toujours
vre d’Allah car conscient de
suscité des interrogations
son éternité et de la liberté
voire des contestations sur
que le coran apporte aux
humains. En effet, Satan et
son caractère divin. A ceux
ses
alliés
qui croient à
son caractère
Le Coran: Véternel parmi les
hommes et
humain,
un
miracle
les djinns
défi leur est
se plaisent
lancé : imiter
à conduire les gens dans
le coran ; chose impossible.
les ténèbres, la souffrance
urant son apos­
de l’âme, l’humiliation bref,
tolat,
Moham­
la pire forme d’esclavage
mad (saw) a ac­
que l’on pouvait imaginer.
compli des mi­
Et comme le déclare le co­
racles (mou’djja). Cepen­
ran, ceux qui se soumettent
dant il n’en a pas fait le
entièrement à Allah et se
centre de son message. A
laissent guider par Sa paro­
ceux qui demandaient en­
le et les enseignements du
core plus de miracles, il
prophète
leur répondait simplement,
le coran: le livre d’Allah. Il

Mohammad(Saw) se libèrent
de l’esclavage, des jougs et
des leurres de Satan et ses
associés. La compagnie de
Satan et de ses associés ne
pourront au grand jamais
relever le défi du coran, la
parole d’Allah. Ce défi est
connu des savants des
sciences du coran sous le
terme d’Ijâz. Il s’agit de l’as­
pect inimitable, défiant et
prodigieux du coran, la pa­
role d’Allah, Créateur des
cieux et de la terre.
L’inimitabilité du coran si­
gnifie que nul n’a la capaci­
té d’écrire un livre équiva­
lent au coran, ne serait-ce
que la plus courte des sou­
rates.
Pourquoi inimitable
La preuve de son inimitabilité ne peut être vérifiée qu’à
travers les trois conditions
suivantes : l’invitation au
défi, la présence d’une vo­
lonté adverse pour relever
le défi, et l’absence d’obsta­
cle permettant de le relever.
Ces trois conditions sont
présentes dans le coran. A
ceux qui pensent toujours
que Mohammad (saw) a fait

le plagiat d’une quelconque
révélation antérieure ou est
lui-même l’auteur du coran,
il est intéressant de savoir
que Mohammad par ordre
d’Allah défia les polythéistes
mecquois d’écrire l’équiva­
lent du coran.
L'invitation au défi
Le défi fut lancé en deman­
dant de prouver leur suspi­
cion sur la véracité du co­
ran. Rien n’empêchait à prio­
ri aux polythéistes mecquois
appuyés par Satan, le flat­
teur, de relever ce défi car,
ils excellaient dans l’élo­
quence de la langue arabe.
Le Coran étant une parole
éternelle, le défi est par
conséquent d’actualité. Un
défi actuel pour des « ingrats
doublés de connaissances
scientifiques et en rhétori­
que. »
La volonté de relever le
défi
La volonté de relever le défi
a existé. Cette volonté se
trouve déployée dans l’his­
toire de la vie du prophète
Mohammad (saw) après ré­
vélation. Le prophète d’Allah
informa les polythéistes qu’il

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était le messager d’Allah, ve­
nu annoncer une nouvelle
religion rendant caduques
leurs croyances païennes,
basées sur l’imitation de
leurs pères et ancêtres. Leur
raison et leurs idoles furent
tournées en dérision. Mo­
hammad critiquait ouverte­
ment leur adoration et tout
cela en s’appuyant sur le li­
vre d’Allah, le coran. Ils
étaient en besoin de répon­
dre à ce défi afin d’essayer
de réfuter les paroles d’Allah
que le messager prêchait
afin de l’emporter sur lui.
L’absence d’obstacle
La dernière condition était
l’absence d’obstacle empê­
chant le défi. C’est-à-dire
des difficultés leur empê­
chant de relever le défi. Cet­
te condition était présente
de par la caractéristique
propre des arabes et à leur
situation. Le Coran fut révé­
lé dans leur langue, leur
style, le sens des mots em­
ployés leur est coutumier.
Ils sont ceux qui se van­
taient de leur rhétorique, de
leur éloquence, de leur ta­
lent oratoire. Les arabes

avaient une noble réputa­
tion dans la prose et la poé­
sie. Ceci est une vérité
connue de tous les histo­
riens. Ce défi lancé ne
concerna pas une pério­
de .Sa révélation a été par
étapes successives sur 23
années. Le temps leur per­
mettait
normalement
de
s’associer, de réfléchir pour
une bonne réplique. Les ara­
bes avaient atteint un degré
de perfection dans la langue
à l’image des égyptiens dans
la momification. Ils pou­
vaient donc relever le défi ai­
sément. N’ayant pas pu le
deman­
faire, même s’ils
daient l’aide à tous ceux qu’
ils souhaitent parmi les
hommes et les djinns. L’ob­
jectif ultime du coran fut at­
teint à savoir prouver qu’il
n’est pas le fait humain
mais qu’il provient d’Allah.
Les polythéistes arabes d’
avant comme leurs sembla­
bles de notre siècle ne pu­
rent relever les différentes
facettes du défi coranique,
qu'il soit littéraire, scientifi­
que, moral, ou bien spiri­
tuel. Ils arrêtèrent
donc

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comme alternative optèrent
pour la guérre, l’élimination
physique et autres formes de
privation.
Les arabes polythéistes re­
connurent de facto que la
raison humaine n’a jamais le
niveau d’éloquence du coran.
A travers
les générations,
l’homme prit conscience que
les facettes de l’inimitabilité
du coran sont nombreuses et
indénombrables, car elles se
perpétuent. Et l’un des as­
pects du miracle est consti­
tué par les découvertes
scientifiques précises. Ces
découvertes se succèdent et
accréditent la nature divine
du Coran. L’on pourrait mul! tiplier les exemples comme la
' concordance de ses expres­
sions, de ses sens, ainsi que
le caractère global de ses lois
et de ses objectifs. Nous n’y
décelons aucune contradic­
tion,
aucune règle
n’en
contredit une autre, malgré
les 23 années de révélation.
De plus, le style coranique
est en adéquation avec les
réalités du contexte. Une
fierté pour nous les musul­
mans. Aussi donc, chaque
musulman (e ) mu (e) par l’o­

bligation de croire aux livres
révélés et particulièrement
au coran, se doit au quoti­
dien entretenir un relation
de respect vis -à-vis de celuici. Et le rapport minimal at­
tendu est la lecture et la mé­
ditation.

Par Ibrahima O,

ibrafaso@yahoo.fr

SS

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