An-Nasr Vendredi #348 (Bobaraba : la nouvelle stratégie de satan)

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Title
An-Nasr Vendredi #348 (Bobaraba : la nouvelle stratégie de satan)
Date
2 July 2010
issue
348
Rights
In Copyright - Educational Use Permitted
Language
Français
Contributor
Frédérick Madore
Wikidata QID
Q116190841
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Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon

l s'est passé quelque

est une danse exhibition­

chose d'assez extraor­

niste où les acteurs (plus

dinaire dans l'univers des

souvent les actrices) met­

I

médias. Bobaraba: la nouvelle
Presque ou

tent

peu ont par­

charme

en

exergue leur

stratégie de satan

postérieur)

lé de l'événement. Pour­

(surtout

tant, quelques années au­

dans

paravant un événement si­

diabolique.

milaire n'avait pas eu la

buste, poitrine et posté­

même chance, le même si­

rieur au rythme et sons

lence. Il s'agit de la danse

d'une

ivoirienne dénommée bo-

C'est une danse bestiale

baraba. Ses chanteurs et

comme l'avait écrit l'imam

concepteurs sont Dj Mix &

ILBOUDO

Elloh Dj. Comme le ma-

septembre 1999 dans le

pouka, la danse Bobaraba

journal L'Appel, pour nous

91

un

le

déhanchement
On

musique

secoue

adaptée.

Halidou

en

C’est une danse de la hon­

quotidien inquiètent tout le

te. Ce qui nous a inquiétés,

monde. Le sexe est banal,

c'est le silence qui a ac­

banalisé.

compagné l'intégration de

Bobaraba qui signifie gros­

cette danse dans les autres

ses fesses en malinké n'a

pays. On n’y a presque rien

pas droit de cité au Burki­

dit ni écrit meme les orga­

na et pour les raisons sui­

nisations de la société civi­

vantes :

le.

Cela

nous

amène

à

C’est la dérive.

-elle n'est pas l'expression

nous poser quelques ques­

de notre culture ;

tions :

- elle banalise le sexe, ani-

Le mapouka a-t-il frayé au

malisc l'homme (surtout la

bobaraba un terrain favo­

femme).

rable ?

-elle fragilise les récepta­

Est-ce que nous avons at­

cles de l'éducation. Cette

teint un seuil si grand de

danse n'est surtout pas ac­

tolérance du péché ?

ceptée en islam.

Avons-nous

encore

un

Lisons le verset 32 de la

idéal moral et culturel à

sourate

défendre ?

chez pas la fornication,

Toutes

ces

questions

conjuguées avec notre vécu

17« Et n'appro­

c'est un acte immoral et
une

92

vois pernicieuse ».

Ainsi il interdit la fornica­

Dieu «

tion mais aussi ses préam­

se parfume puis passe

bules. Parmi scs préambu­

près des gens cherchant

les, il ya la danse, les bai­

à les séduire, est une for-

sers, les rendez-vous,

la

toute femme qui

nicatrice ».

musique. Dans les versets

L'éthique et la morale de

30 et 31 de la sourate 2

l'islam s'opposent radicale­

Dieu dit aux croyants de

ment à ces courants et

baisser leur regard et de

vents musicaux qui ne sè­

garder leur chasteté. « Les

ment

yeux forniquent par le re­

version, actes contre natu­

gard

dit

»

le

prophète

qu'immoralité,

per­

re. Que reste-t-il à une
après avoir tout

(saw). L'on comprend ainsi

femme,

que le plaisir de regarder

montré aux yeux ravageurs

soit un certain aspect de la

des hommes tout son char­

fornication. Il n'est plus be­

me ?

soin de démontrer que cela

dans un quartier, j'enten­

quand

ne

dis et vis de petites filles

passe plus pour une dé­

qui imitaient ces danseu­

viance sexuelle dans cer­

ses en prenant soin de se

civilisés.

fabriquer de proéminents

tains

le

pays

Ecoutons

voyeurisme

dits

l'envoyé

de

Rien.

En

passant

pseudo-postérieurs. Voilà

93

i
les nouvelles pédagogues de

« déchirure à la mamout-

satan : ces videos lascives,

cha », la musique burkina­

cette danse satanique. Ad­

bè n'a que trop les relents

mettons que la majorité de

de celle ivoirienne.

la presse africaine et no­

doxalement, la plupart de

tamment

burkinabè

ont

nos

Para­

ambassadeurs de la

choisi de ne pas parler de

musique burkinabè ne sont

cette dance pour cette rai­

que des singes, des imita­

son : « ne pas parler de Bo-

teurs des musiques d'ail­

baraba, est une façon de la

leurs. Arrêtons ce mimétis­

faire passer sous silence :

me aveugle.

une sorte de contre publici­

tions islamiques doivent dé­

té ». Là ils auraient eu tort.

noncer ce choix inexplica­

Bobaraba n'a eu que le vent

ble de gauchir nos mœurs

en poupe. Les seigneurs de

et exiger des autorités des

la dérive que sont certains

mesures fortes

Dj ont gardé la danse et

s’arrête cette machine de la

changé de nom. Dans notre

nudité. Nul n'a le droit de

les

réserver à la postérité des

danseuses sont leur illus­

images où la nudité et l'éro­

tration

parfaite.

C'est

la

tisme sont célébrés.

mode

d'après.

De

la

télévision

nationale,

Les associa­

pour que

www.aeemb.bf
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