An-Nasr Vendredi #350 (La preuve par quatre : le doute impossible)

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Title
An-Nasr Vendredi #350 (La preuve par quatre : le doute impossible)
Date
16 July 2010
issue
350
Spatial Coverage
Dori
Rights
In Copyright - Educational Use Permitted
Language
Français
Contributor
Frédérick Madore
Wikidata QID
Q116190840
extracted text
i - nasr
r~d Í

n° 350 du 16 juillet 2010

Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon

l est malheureux encore
l'homme à qui il a été révélé.
en ce second millénaire
Cela s'explique :Les athées
de l'crc chrétienne des
ne croyant pas en l'existence
gens pour douter du
de Dieu (exalté soit-il) ont
de ne pas croire à un
message professé par l'homraison,
­
me le plus véridique de tousquelconque messager parce
que l'existence d'un envoyé
les temps, le prophète de
l'Islam (paix
suppose
et salut sur
et impli­
La preuve par quatre: le
que cel­
lui).
doute impossible
le d'un
Ce
sont
e n d'une part le
voyant.
lot des sceptiques, agnosti­
Les gens du livre eux non
ques et athées qui disent ne
plus ne sauraient donner
pas croire ou douter de
un crédit à un messager
l'existence de Dieu (Exalté
postérieur au leur car le
soit son nom) et d'autre part
postulat juridique qui veut
les gens du livre, c’est-à-dire
que toute nouvelle loi abro­
ceux qui possèdent un livre
ge toute(s) disposition(s)
révélé et un messager l'ayant
légale(s)
antérieure(s)
reçu et enseigné.
contraire(s) est tout aussi
Vis-à-vis de l’Islam, ils ont à
valable en théologie. Nous
quelques différences près
voudrions dans les lignes
nombre de points d’interces­
qui suivent ramener nos
sion. Ils sont tous non mu­
amis athées, sceptiques
sulmans,
rejettent
par
conséquent le Saint Coran et

I

et du livre et ce par la grâce
de Dieu (exalte soit-il) à pren­
dre conscience de la précarité
de leur actions.
II y a un principe sémiotique
(Etude de la signification
des messages) qui veut que
toute action (humaine) ait
pour moteur au moins un
des éléments suivants :
« vouloir faire, pouvoir faire,
savoir faire et devoir faire ».
En d'autres termes plus
simples, l'homme ne peut
faire quelque chose s'il n'en
a pas la science (savoir fai­
re), s'il n'en est pas capable
(pouvoir faire), s'il n'en a pas
la volonté (vouloir faire), s'il
n'y est pas contraint (devoir
faire). C'est ce qu’on appelle
en sémiotique les modali­
tés de l'action.

Comme nous le remar­
quons, le savoir faire, le
pouvoir faire et le vouloir
faire émanent de l'ctre de
l'homme ; ils lui sont imma­
nents. Seul le devoir faire lui
est transcendant.
Si nous réussissons donc à
montrer que Muhammad
(SAW) n'avait pas de vouloir
faire dans la révélation, qu’il
n'avait pas le pouvoir et le
savoir nécessaire pour ac­

coucher du livre explicite, si
nous aboutissons au fait
que la révélation du Saint
Coran s'est imposé à lui,
alors les non musulmans
n'auraient pas à l'être , à
moins qu'ils n’aient choisi
délibérément de faire partie
de ceux qui alimenteront le
feu au jour dernier.
LE DEVOIR FAIRE

Un examen sommaire du
style coranique montre qui!
ne peut être le résultat d'un
devoir faire. De la Thora en
passant par les psaumes ; du
Zabour en passant par les
évangiles, le saint coran est le
livre saint dans lequel l'ordre
occupe une place capitale.
En effet, en amont comme en
aval, de la première sourate à
la dernière, le discours cora­
nique s'inscrit dans le mode
impératif. Le prophète n'a pas
le choix, il doit faire ce qu'on
lui ordonne :
« Lis, au nom de ton seigneur
qui a créé » S96vl
« Dis : » SI 12, 113, 114 V.
« Lève toi et avertis » S74 V2
« Laisse-moi avec celui que
j'ai crée seul »S74.V11
LE SAVOIR FAIRE

Le prophète de l'islam n'avait
pas le savoir qu'il faut pour

100

écrire le saint coran. Il n'avait
pas l'intelligence nécessaire
pour énoncer ces vérités hau­
tement scientifiques que les
découvertes
astrologiques,
climatologiques et biologiques
n'ont confirmé que récem­
ment.
Dans : « Gloire à Dieu ou les
milles vérités scientifiques
du coran de KASSAB(M.Y)
paru aux éditions ES SALAM en 1997 », il est logi­

quement dit que pour écrire
un livre du genre coranique et
ce dans toute sa dimension
littéraire et littérale, il fau­
drait une longue chaîne d'or­
dinateurs et des milliers d'an­
nées à son éventuel auteur.
Muhammad(P.S.L). n'a vécu
que soixante trois (63) ans
dont vingt trois (23) seule­
ment de vie prophétique ; on
ne saurait lui attribuer la pa­
ternité du saint coran. Le
prophète Mohammed a-t-il
voulu être prophète ? Toutes
passions religieuses mises à
part, nous disons non. La
biographie de l'homme, dissé­
quée par des historiens pour
la plupart non musulmans le
témoigne clairement.
Sa stupéfaction, sa peur et sa
panique lors de sa première

rencontre avec l’archange Ga­
briel (Paix sur lui) ne sont pas
les réactions d'un homme qui
joue le prophète. Lui-méme
pensait au début qu'il était
sous l'emprise d'un esprit
maléfique. La suite de la révé­
lation achèvera de neutraliser
cette hypothèse car de tous
les livres révélés, le saint co­
ran apparaît comme le plus
impitoyable et le plus virulent
vis-à-vis de l'esprit malin ain­
si que toute conduite y affé­
rente. Du reste, quel intérêt
pouvait-il motiver le vouloirfaire du saint prophète ? Quel
intérêt Mohammed (psi) avaitil à vouloir faire figure de pro­
phète ? Car quoiqu'on dise,
l’homme n'agit que grâce ou à
cause de quelque chose. Sur
quoi se fondait alors le vouloir-faire du prophète ? Les
richesses ?les femmes ? Les
honneurs ? Non ! La mission
de Mohammed manque de
dessous matériel ou matéria­
liste. Quand au début de sa
prophétie, la bourgeoisie et
l'aristocratie mecquoises lui
proposèrent d'abdiquer à son
œuvre en échange de la chef­
ferie, des richesses et des
plus belles femmes de la Mec­
que , que répondit-il ?

101

« Par Celui qui tient mon âme
entre Ses mains ! Même si
vous mettez le soleil dans ma
main droite et la lune dans
ma main gauche, je ne cesse­
rai ce que j'ai commencé".

véridiques. Si vous n'y par­
viendrez jamais, parez-vous
donc contre le feu qu'ali­
menteront les hommes et
les pierres, lequel est réser­
vé aux infidèles » Coran S2

LE POUVOIR FAIRE

V23 et 24.

Il n'est plus besoin de démon­
trer que le prophète Moham­
med (psi) n'avait pas un pou­
voir faire dans l'écriture cora­
nique, puisque cette incapaci­
té se déduit à partir des deux
dernières modalités d'actions
déjà étudiées.En effet, comme
la révélation du saint coran
transcendait le vouloir et sa­
voir faire de Mohammed (psi),
on en conclut par voie de
conséquence que son pouvoir
faire n' ya été pour rien ; car
comment peut-on faire ce
qu'on ne veut pas et ce qu'on
ne sait pas faire ?

ALLLER

CONCLUSION

DORI: 6000

www.aeemb.bf

SERFI HOUNDE ET DORI
DATE; DU 31JUILLET AU 07

AOUT
LIEU DORI ET HOUNDE

FRAIS

DE

PARTICIPATION;

5000
FRAIS DE TRANSPORT

C'est du reste à ceux qui
voient dans le Saint coran un
pouvoir faire humain que ces
versets s'adressent : « si vous

ALLER

RETOUR

RETOUR

OUAGA-

OUAGA-

HOUNDE: 7000

Les inscriptions ont commen­

avez un doute sur ce que
nous avons révélé à notre
serviteur, tâchez donc de
produire une sourate sem­
blable et appelez vos té­
moins que vous adorez en
dehors d'Allah, si vous êtes

cé et se poursuivent tous les

jours au siège de FAEEEMB.

LISEZ ET FAITES LIRE ANNASR.
L

102

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An-Nasr Vendredi