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Title
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An-Nasr Vendredi #352 (La parabole du feu et des papillons attirés par sa lumière)
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Date
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30 July 2010
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issue
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352
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Rights
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extracted text
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Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célébré les louanges de ton Seigneur et implore son pardon
ors d’un délestage
autres petites bêtes qui
alors que nous de
tombent
dans
le feu.
vions, la nuit, allu
L'homme se met à les écar
mer des bougies, j'ai assis
ter du feu, mais ils les
te à une
La parabole du feu et des
expérien
ce classi papillons attirés par sa lumière
que : des
papillons
de nuit, attirés par la lu
contournent et y tombent
mière, virevoltent autour
(quand même). " Le Prophè
de la bougie, s'approchent
te dit : "C'est là mon exem
peu à peu de la flamme, et
ple et le vôtre : je cherche à
puis, à un moment donné,
vous écarter du feu :
s'y brûlent les ailes, tom
"Eloignez-vous du feu, éloi
bent foudroyés et meu
gnez-vous du feu !" Mais
rent.
vous me contournez et
Cela m a rappelé cette pa
vous y précipitez" (rapporté
role où le Prophète Mu
par al-Bukhârî, Muslim,
hammad (saw) a dit : "Mon
Ce Hadith contient une
exemple et le vôtre est celui
parabole qui évoque une
-ci... Un homme allume un
scène que chacun ou cha
feu, et, lorsque celui-ci a il
cune de nous a déjà vue.
luminé ce qu'il y a autour
Les papillons de nuit et
de lui, les papillons et ces
L
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autres insectes sont natu
rellement attires par la lu
mière. Ils sont attires par
elle et ont meme besoin
d'elle. Il y a cependant lu
mière et lumière. Ainsi, cel
le de la flamme est lumière
attirante, source de plaisir,
mais aussi feu qui brûle,
source de destruction. Le
papillon, aveugle par son
seul instinct, n'y voit ce
pendant que la lumière
source de plaisir et objet de
scs convoitises, ignorant le
danger du feu source de
mort. Si ce papillon était
doue de raison, il se de
manderait meme pourquoi
l'homme qui se trouve là
cherche à les éloigner du
feu, lui et scs semblables,
à leur crier qu'ils devraient
chercher d'autres sources
de lumière, non nocive
pour eux. S'il était doué de
parole, ils critiqueraient
également cet homme qui
leur dit que ce qu'ils font
leur sera préjudiciable. Ne
comprenant pas que l'hom
me veut en fait le protéger
du danger que représente
la flamme, n'écoutant que
son instinct, tout à son
plaisir, le papillon virevolte
autour de la lumière . Il dé
crit de grands cercles, se
rapprochant chaque fois
un peu plus. Et là, brus
quement, lors d'un passage
très rapproché, il fessent
une vive douleur. Il tombe.
Scs ailes sont en feu, et il
se consume lentement. Il
s'est détruit.
A la différence d'une com
paraison simple, dans une
parabole, chaque détail du
comparant n'a pas forcé
ment son pendant dans le
comparé. La similitude ne
porte donc pas sur chaque
élément
du
comparant
seulement sur cer
tains de scs cléments, ex
traits de la scène globale.
Ainsi, la phrase "Un homme
allume un feu" n'a pas de
pendant dans le rôle du
Prophète (saw). La parabole
mais
porte sur le seul fait que,
tout comme les papillons
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sont naturellement attirés
par la lumière, les hommes
sont naturellement attirés
par tout ce qui fait le plai
sir de leur être, de leurs
sens, de leur personne.
Qu'il s'agisse de plaisirs
physiques ou de ce qui flat
te leur personnalité et leur
honneur, qu'il s'agisse de
sentiments ou d'émotions,
ils ont besoin de ces choses
pour vivre sur terre. Mais
comme il est des lumières
qui,
bien
qu'attirantes,
sont nocives pour les papil
lons, il est des choses qui,
bien qu'attirantes pour les
hommes et sources de plai
sirs pour eux, sont nocives
à la santé de leur société ;
d'autres qui sont préjudi
ciables à leur santé spiri
tuelle ; d'autres encore qui
causent du tort à leur
équilibre mental... Le Pro
phète (saw) a montré aux
hommes la voie (en appor
tant le Coran, parole de
Dieu, et en l'explicitant par
la Sunna - scs propres pa
roles, ses actes, ses silen
ces)... une voie pour une
vie normale et complète,
une vie d'équilibre, où les
plaisirs ne sont pas inter
dits en soi, mais où les li
mites indiquent quels sont
les plaisirs qui font du tort
à l'homme, tous les autres
restant permis. Le Prophète
(saw) a ainsi enseigné que
le cœur de l'homme peut se
faire du tort à lui-même s'il
se laisse tromper par tout
ce qui l'attire, s'il fait de ce
qui ne le mérite pas l'objec
tif primordial de son exis
tence, au point de lui ren
dre une sorte de culte Le
Prophète (saw) a ainsi dit :
"Malheur à l'esclave de la
pièce d'or, à l'esclave de la
pièce d'argent..." (rapporté
par al-Bukhârî) ). "Si l'être
humain avait une vallée
pleine d’or il en voudrait
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absolument une deuxiè
me..." al-Bukhârî. Accorder
à ce qui ne le mérite pas la
place qui, dans son cœur,
revient à une divinité, cela
ne peut que priver ce cœur
de la sérénité qu'il ne pour
ra trouver que dans l'Abso
lu, Dieu. Et puis, du mo
ment que le cœur reste
dans le cadre d'un attache
ment raisonnable, les plai
sirs et les désirs sont per
mis tant qu'ils ne portent
pas du préjudice à une au
tre exigence de l'homme. ).
Le Prophète (saw) a de me
me enseigné que l'argent
que l'on possède peut être
source de bienfaits ou sour
ce de méfaits (pour soi,
pour sa famille, pour ses
amis et pour la société) :
"Ce bien matériel est ver
doyant, doux. Celui qui l'ac
quiert dans ce qui est son
droit et l'utilise dans ce qui
est son droit, alors quel bon
aide constitue (pour lui) ce
bien ! Mais celui qui l'ac
quiert ailleurs que ce qui est
son droit est comme celui
qui mange sans jamais être
rassasié. Et ce bien témoi
gnera contre lui le jour du
jugement" (rapporté par alBukhârî, Muslim).
L'argent et les plaisirs, le
matériel, la science et la
technique ne sont donc que
des outils, qui en soi ne
sont ni bons ni mauvais,
mais dont l'utilisation pour
ra être bonne ou mauvaise
selon qu'elle est faite à l'in
térieur ou, au contraire, à
l'extérieur des limites et
orientations
de
l'éthique
musulmane.
Tout cela, le Prophète (saw)
l'a enseigné aux hommes.
Mais, à l'instar des papil
lons attires par la lumière
du feu, tous les hommes ne
comprennent pas. Ils de
meurent attirés par leurs
désirs
immédiats,
sans
égard pour leurs devoirs,
pour leur cœur.
Chers frères et sœurs à
nous de nous méfier de ces
lumières attirantes et mor
telles et avoir toujours à
l’esprit les mises en garde
du prophète (saw).
HO