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Title
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Des imams, muezzins et maîtres coraniques formés : Islam et paix sociale
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Creator
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Abdias Cyprien Sawadogo
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Date
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20 March 2014
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Abstract
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Le village de Voaga, dans la commune de Dapélogo, a abrité du 14 au 16 Mars 2014, un séminaire de formation au profit des imams, muezzins, maîtres coraniques, et des femmes. Organisé par El Hadj Inoussa Ouédraogo, ressortissant dudit village, ce séminaire de formation, placé sous le thème « Islam et paix sociale », avait pour objectif de renforcer les connaissances des participants pour une promotion pacifique de la foi islamique.
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Rights
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Source
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Archives Sidwaya
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content
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Le village de Voaga, dans la commune de Dapélogo, a abrité du 14 au 16 Mars 2014, un séminaire de formation au profit des imams, muezzins, maîtres coraniques, et des femmes. Organisé par El Hadj Inoussa Ouédraogo, ressortissant dudit village, ce séminaire de formation, placé sous le thème « Islam et paix sociale », avait pour objectif de renforcer les connaissances des participants pour une promotion pacifique de la foi islamique.
Durant les trois jours de formation et d'enseignement, cent quarante participants ont renforcé leurs connaissances, à travers les communications, prêches et conférences sur plusieurs thèmes, à savoir, la Khoutba et les qualités de l'imam, la préparation de la Khoutba, l'éthique en islam, la préparation des cours, l'attitude et le comportement de l'enseignant face à ses élèves. Les techniques de communication, l'islam et les droits de l'homme, les obligations de la fraternité islamique ont également été abordés. Mais le thème principal « Islam et paix sociale », a été bien apprécié par tous les intervenants qui ont félicité les initiateurs de ce séminaire, premier du genre dans la localité. Pour Cheick Souleymane Konfé, la promotion de la paix sociale dépend des imams, s'ils jouent bien leur rôle. Pour y parvenir, chaque imam doit se cultiver davantage pour mieux enseigner les vertus et les bonnes attitudes en islam. Il doit enseigner le pardon, la tolérance, la compassion, l'amour, l'obéissance, afin de promouvoir la paix et la cohésion sociales. L'imam doit commencer cette éducation dans sa propre famille, en inculquant les vertus et en enseignant la foi islamique à ses femmes et à ses enfants. Il doit être bien cultivé et bien informé, afin de moraliser la société pour un changement qualitatif, selon la foi islamique. Les maîtres coraniques sont invités à observer des bonnes attitudes et de bons comportements devant leurs élèves, car il y va de l'éducation des enfants. Les formateurs ont reconnu qu'en islam, les hommes et les femmes ont les mêmes droits. Cependant, la différence réside dans la constitution biologique et dans d'autres domaines. Le souhait des organisateurs est qu'après ce séminaire de formation, un changement qualitatif s'opère chez les participants.
La cérémonie de clôture de ce séminaire a été marquée par la lecture du Coran, les allocutions, la remise de diplômes aux participants et les bénédictions finales (doua), à la satisfaction générale des organisateurs et des séminaristes. M. Alli Ouédraogo, représentant du parrain, le ministre des enseignements secondaire et supérieur, a salué cette initiative qui entre en droite ligne des objectifs du ministère, à savoir la recherche de la qualité et de l'excellence. « Si les élèves ont des enseignants de qualité et si les communautés musulmanes ont des imams de qualité, des muezzins de qualité, l'islam ne fera que se renforcer. Parce que c'est ceux qui enseignent qui peuvent combattre l'ignorance. Et si ceux qui doivent enseigner et combattre l'ignorance ont des connaissances, ils peuvent approfondir les connaissances des élèves et approfondir les connaissances des populations". Il a salué cette initiative et souhaité qu'elle cette puisse se pérenniser pour que la paix sociale soit préservée au Burkina Faso. Ce séminaire de formation a été possible, grâce au soutien du parrain, du groupe de formateurs dirigé par El Hadj Moussa Nébié, de El Hadj Hamidou Ouédraogo et de l'accompagnement des communautés musulmanes-sœurs de la province de l'Oubritenga à qui El hadj Inoussa Ouédraogo a témoigné toute sa reconnaissance et sa gratitude.
Abdias Cyprien SAWADOGO
Sidwaya