Jeûne du mois de Ramadan : on a célébré la nuit du Destin avant-hier

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Title
Jeûne du mois de Ramadan : on a célébré la nuit du Destin avant-hier
Publisher
Sidwaya
Date
7 February 1997
Abstract
Dans la nuit du 5 au 6 février 1997, les fidèles musulmans du Burkina qui observent le jeûne du mois de Ramadan depuis le 10 janvier dernier à l'instar du reste de la Oummah islamique, ont célébré la nuit du Destin. Dans toutes les mosquées et places publiques, de zéro heure (minuit), à l'aube, les musulmans ont prié dans le recueillement, la lecture du livre saint, Le Coran et demandé des bénédictions, de la paix, du bonheur pour le Burkina Faso, son peuple et ses dirigeants.
Spatial Coverage
Ouagadougou
Rights
In Copyright - Educational Use Permitted
Language
Français
Contributor
Frédérick Madore
content
Dans la nuit du 5 au 6 février 1997, les fidèles musulmans du Burkina qui observent le jeûne du mois de Ramadan depuis le 10 janvier dernier à l'instar du reste de la Oummah islamique, ont célébré la nuit du Destin. Dans toutes les mosquées et places publiques, de zéro heure (minuit), à l'aube, les musulmans ont prié dans le recueillement, la lecture du livre saint, Le Coran et demandé des bénédictions, de la paix, du bonheur pour le Burkina Faso, son peuple et ses dirigeants.

A Ouagadougou, le Cercle d'études de recherche et de formation islamique (CERFI) a tenu à marquer cet événement à sa manière. C'est ainsi qu'elle a organisé à la maison des Jeunes une conférence-débats animée par le frère Alioune Diouf, étudiant à l'université de Ouagadougou.

La nuit du Destin, il faut le rappeler se situe entre les dix derniers jours du carême, obligatoirement une nuit impaire. Cette nuit du destin est célébrée par les musulmans du monde entier parce que c'est au cours d'elle que le messager de Dieu, le prophète Mohamed a reçu la révélation du Saint Coran. C'est dire que c'est une nuit dont l'importance ne souffre aucunement. Voilà donc la raison pour laquelle. bon nombre d'intellectuels musulmans burkinabè et étrangers ont massivement répondu à l'appel du CERFI qui en collaboration avec l'Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina ont tenu à célébrer ce Destin de leur manière. C'est ainsi qu'après la lecture du Coran, top de départ de la conférence, il est revenu au président du CERFI entouré de quelques membres de association d'introduire les débats. D'entrée de jeu, M. Issaka Sam a souhaité la bienvenue à tous ceux qui ont fait le déplacement avant de situer l'objectif de la nuit du Destin. "La nuit du destin, dira-t-il est une nuit de pardon, de miséricorde. C'est une nuit qui mérite plus de 1000 ans de vie selon le Coran car c'est au cours de cette nuit que le Coran a été révélé au prophète”; le président du CERFI a donc profité pour lancer un appel aux intellectuels musulmans de réintégrer la communauté musulmane afin qu'ils jouent le rôle qui est le leur. Issaka Sam soutient que l'Islam est une très belle religion mais une religion recouverte d'un manteau sale. C'est pourquoi, il a réitéré son appel à l'endroit de tous les fidèles pour débarrasser l'islam de son manteau sale. Le président du CERFI a prêché la paix pour le Burkina Faso et souhaité que Dieu accorde au peuple et aux dirigeants de ce pays, la miséricorde, le bonheur, la santé et surtout la paix.

Il s'ensuivit immédiatement la conférence publique dont le thème est d'actualité; il s'agit de la "foi et ses implications dans la vie musulmane”. Dans un exposé très ramassé, l'animateur Alioune Diouf a situé l'importance cardinale de la foi. La foi en un Dieu unique, la foi en son messager le prophète Mohamed, la foi en son livre saint, le Coran. Bref! La foi, dira le conférencier, se résume en une confirmation et une acceptation; et cette foi musulmane dispose de plus de 70 branches à l'exemple d'un arbre selon un hadith du prophète. Aussi, le frère Alioune Diouf les a synthétisées en six (6) articles principaux à l'instar des racines, éléments constitutifs d'un arbre. Cette conférence suivie très attentivement par les fidèles a nourri beaucoup de réactions, de questions et d'informations sur cette religion, qu'est l'Islam et que de médiaux dénaturent chaque jour qui passe. Les fidèles ont souhaité que de telles initiatives se multiplient et demandé aux dirigeants du CERFI d'entamer des démarches auprès des autorités burkinabè pour que la veille de la nuit du Destin soit un jour de repos.

Issouf ZABSONRE
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