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Title
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Rencontre internationale des musulmans : comment consolider les bases d'une association islamique?
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Date
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16 September 1999
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Abstract
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La problématique de l'organisation du travail islamique». C'est le thème de réflexion et d'échange sur lequel de nombreuses personnalités culturelles et religieuses venues de l'Europe, de l'Asie, des Etats-Unis d'Amérique, de l'Afrique de l'Ouest, etc., ont planché du 8 au 12 septembre 1999 à Abidjan en Côte-d'Ivoire. La présence des musulmans sur les bords de la lagune Ebrié est une réponse à l'invitation d'une association ivoirienne, la Communauté musulmane de la Riviéra (CMR). La CMR organise depuis 1991 ce qu'elle appelle le «Séminaire international de formation des responsables d'associations musulmanes» (SIFRAM). Les «frères» et les «sœurs» musulmans étaient donc à Abidjan pour participer au SIFRAM'99. Cette année, quelque cent (100) musulmans ont répondu à l'invitation fraternelle de la CMR. Les travaux de la septième édition du SIFRAM se sont déroulés à l'Académie régionale des sciences et techniques de la mer (ARSTM) de Yopougon Niangou, la plus grande commune d'Abidjan située au nord-ouest de la capitale ivoirienne. C'est également à l'ARSTM que les musulmans ont été hébergés. L'Académie régionale des sciences et techniques de la mer d'Abidjan est une des grandes écoles de formation de marins dans la sous-région ouest-africaine.
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Rights
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content
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La problématique de l'organisation du travail islamique». C'est le thème de réflexion et d'échange sur lequel de nombreuses personnalités culturelles et religieuses venues de l'Europe, de l'Asie, des Etats-Unis d'Amérique, de l'Afrique de l'Ouest, etc., ont planché du 8 au 12 septembre 1999 à Abidjan en Côte-d'Ivoire. La présence des musulmans sur les bords de la lagune Ebrié est une réponse à l'invitation d'une association ivoirienne, la Communauté musulmane de la Riviéra (CMR). La CMR organise depuis 1991 ce qu'elle appelle le «Séminaire international de formation des responsables d'associations musulmanes» (SIFRAM). Les «frères» et les «sœurs» musulmans étaient donc à Abidjan pour participer au SIFRAM'99. Cette année, quelque cent (100) musulmans ont répondu à l'invitation fraternelle de la CMR. Les travaux de la septième édition du SIFRAM se sont déroulés à l'Académie régionale des sciences et techniques de la mer (ARSTM) de Yopougon Niangou, la plus grande commune d'Abidjan située au nord-ouest de la capitale ivoirienne. C'est également à l'ARSTM que les musulmans ont été hébergés. L'Académie régionale des sciences et techniques de la mer d'Abidjan est une des grandes écoles de formation de marins dans la sous-région ouest-africaine.
Pour les organisateurs du SIFRAM 99, ces rencontres annuelles visent fondamentalement à se donner les moyens matériels et la force spirituelle pour la consolidation des bases des structures islamiques. Par ce cadre de concertation spirituelle, la CMR, initiatrice de ce rassemblement, entend aussi rappeler constamment que le chemin de la foi en islam est un vaste chantier où se positionnent chaque matin la patience, la tolérance et l'espérance... Les cérémonies d'ouverture et de clôture du SIFRAM 99 étaient placées sous la présidence de Idriss Koudouss Koné, président du Conseil national islamique (CNI). A ses côtés, il y avait, Aboubacar Fofana, président et porte-parole du Conseil supérieur des imans de Côte d'Ivoire (COSIM) et Mokodou Thiarn, président de la Communauté musulmane de la Riviéra etc. Toutes ces instances islamiques ont contribué, de par leur présence, à rehausser la présente édition du SIFRAM, à la dimension d'un évènement d'une importance majeure. C'est en 1991, que les musulmans s'étaient donné rendez-vous à Abidjan pour la première édition du SIFRAM. Cette année-là, ils avaient échangé sur le thème : «Planification du travail islamique». Après quelques années de flottement, les musulmans se retrouveront encore en 1998 sur les bords de la lagune Ebrié. La question à laquelle, ils étaient invités à réfléchir cette année-là, était: «Le message islamique : quelle stratégie de communication à l'aube du IIIe millénaire? «. Et c'est ce thème, a rappelé le président de la CMR, Mokodou Thiam, qui fait pédagogiquement suite au sujet du présent séminaire. En effet, une certaine opinion se dégage de cette rencontre pour dire que le thème du septième SIFRAM est une concertation orientée vers la recherche d'une voie spirituelle pour prévenir les éventuelles querelles de clocher avec en toile de fond les problèmes de leadership qui phagocytent généralement les associations d'idées.
Quatre (4) conférences débats, trois (3) tables-rondes, trois (3) ateliers publics, une pièce théâtrale, etc., étaient au menu du septième SIFRAM. Au nombre des invités venus pour animer les conférences, on peut citer, entre autres, les «islamologues» Momar Kane (Sénégal), Youssouf Hassan Diallo (Arabie Saoudite), Tariq Ramadan (Suisse)... Rendez-vous est pris pour l'an 2 000 pour le prochain SIFRAM dont le thème sera «La femme en islam».
Idrissa NOGO Envoyé spécial à Abidjan
Se connaître pour mieux s'aider
Youssouf Hassan Diallo (conférencier/Arabie Saoudite): Je suis fonctionnaire au siège de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) à Djeddah en Arabie Saoudite, je travaille plus précisément au département des conférences. Je suis à Abidjan dans le cadre du SIFRAM où j'ai été invité à donner des communications. J'ai eu l'honneur d'exposer sur les «Institutions internationales islamiques», et «La Cité Etat de Médecine: premier modèle d'organisation islamique». Par le SIFRAM, nous avons comme objectif d'amener les musulmans à se connaître et à s'entraider, en particulier, les musulmans qui opèrent dans le domaine de l'action islamique.
Aboubacar Fofana (conférencier/Côte-d'Ivoire): Mon exposé «Freins et obstacles au travail islamique» a ressorti principalement les difficultés internes et externes que vivent généralement les associations islamiques. Le premier obstacle, en mon sens, c'est l'ignorance des musulmans eux-mêmes et la deuxième difficulté, c'est leur manque de formation et d'organisation interne. A ces obstacles, il faut aussi ajouter le problème de leadership. De plus en plus, les modes d'organisation tendent à mettre l'accent sur le «qui» plutôt que sur le «quoi»; quand on veut mettre une structure en place, nous sommes à un niveau culturel où ce sont les hommes qui nous intéressent et non les idées. L'objectif compte moins car les hommes sont rattachés plus à des personnes qu'à des idées...
I.N.
Sidwaya
Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
Organisation de la Coopération Islamique
