Musulmans francophones : Ouaga accueille le IVe colloque

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Title
Musulmans francophones : Ouaga accueille le IVe colloque
Creator
Jolivet Emmaüs
Paul Sawadogo
Publisher
Sidwaya
Date
21 July 2006
Abstract
Sous l'égide de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), Ouagadougou accueille du 4 au 6 août 2006, la IVe Colloque international des musulmans de l'espace francophone (CIMEF).
Spatial Coverage
Ouagadougou
Abidjan
Rights
In Copyright - Educational Use Permitted
Language
Français
Contributor
Frédérick Madore
content
Sous l'égide de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), Ouagadougou accueille du 4 au 6 août 2006, la IVe Colloque international des musulmans de l'espace francophone (CIMEF).

Après Abidjan (Côte d'Ivoire) en 2000, Cotonou (Bénin) en 2002, Niamey (Niger) en 2004, Ouagadougou abrite du 4 au 6 août 2006, le quatrième Colloque international des musulmans de l'espace francophone (CIMEF). Environ deux cents (200) cadres des associations islamiques d'une vingtaine de pays d'Afrique, d'Europe, d'Amérique et d'Asie veulent «enrichir leurs expériences et promouvoir le dialogue et les échanges interculturels entre leurs Etats respectifs». La rencontre est organisée par la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB).

Les premiers responsables, El Hadj Oumarou Kanazoé (président de la Fédération), Souleymane Compaoré (secrétaire général), Issaka Sam (responsable du comité scientifique du colloque) ont partagé avec la presse, les objectifs du CIMEF et la pertinence du thème de la quatrième édition.

«Le colloque sert de cadre de discussion des problèmes communs aux pays francophones liés par la langue, l'histoire etc.», a indiqué Issaka Sam. Institu é en 1999, lors du Séminaire international de formation des responsables d'associations musulmans (SIFRAM), la CIMEF veut pallier la rareté des occasions de rencontre, d'échange et de débat. «La diversité des contextes de vie musulmans de l'espace francophone met en évidence la diversité de leur culture et des enjeux auxquels ils doivent faire face, mais le tronc historique et culturel ainsi que la communauté de langue (française) et de foi (islam) font ressortir des convergences que les objectifs du CIMEF pourraient renforcer», a soutenu M. Sam.

Les responsables de la FAIB sont confiants en leur capacité d'organiser une manifestation de grande envergure.

Le colloque fait le point sur les problématiques de première importance pour l'avenir des musulmans et de leur société, crée et favorise la rencontre entre les différents acteurs musulmans de l'espace francophone. Il sert également de cadre au partage des expériences et amène les participants à produire une réflexion commune tout en tenant compte de leurs spéficités nationales, régionales ou continentales.

A la rencontre de Ouagadougou, responsables d'associations, cadres, intellectuels et imams de l'espace francophone vont échanger sur un thème d'actualité : «De l'islamophobie au choc des civilisations : défis et enjeux». «L'islam est présenté comme une idéologie politique, intégriste et intolérante qui cherche à dicter sa foi et sa loi au monde tourné vers plus de modernité, de liberté et de laïcité», a expliqué Issaka Sam, responsable du comité scientifique du colloque. Cette quatrième session va comporter deux communications sur la thématique du colloque, trois tables rondes, des débats, des travaux en atelier et deux conférences à l'intention du grand public.

Le site du SIAO et l'Institut des sciences (IDS) abriteront les travaux du colloque. «La FAIB est fin prête pour accueillir cette quatrième édition du CIMEF», a rassuré Souleymane Compaoré, président du comité national d'organisation. Les responsables de la Fédération espèrent que l'organisation d'une telle manifestat ion raffermira l'esprit fédérateur des acteurs musulmans au Burkina Faso.

«En choisissant le Burkina Faso comme lieu de réflexion sur un thème d'une actualité aussi brûlante et d'une telle sensibilité, les acteurs du CIMEF ont mis en avant les valeurs de tolérance, de dialogue, de coexistence pacifique et d'écoute mutuelle qui sont aujourd'hui des réalités vivantes dans notre pays», ont-ils soutenu.
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