Dialogue inter-réligieux : l'église catholique en dialogue avec l'Islam

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Title
Dialogue inter-réligieux : l'église catholique en dialogue avec l'Islam
Publisher
Sidwaya
Date
1 December 2005
Abstract
La commission épiscopale pour le dialogue avec l'islam s'est réunie du 23 au 25 novembre 2005 au Centre national cardinal Paul Zoungrana de Ouagadougou. Le communiqué de presse ci-après publié après la rencontre indique que le dialogue inter-religieux est en bonne marche au Burkina.
Rights
In Copyright - Educational Use Permitted
Language
Français
Contributor
Frédérick Madore
content
La commission épiscopale pour le dialogue avec l'islam s'est réunie du 23 au 25 novembre 2005 au Centre national cardinal Paul Zoungrana de Ouagadougou. Le communiqué de presse ci-après publié après la rencontre indique que le dialogue inter-religieux est en bonne marche au Burkina.

A l'occasion de sa première session annuelle tenue du 23 au 25 novembre 2005, au Centre National Cardinal Paul Zoungrana, la Commission Nationale pour le Dialogue avec l'islam a pu faire le point de ses activités de l'année écoulée et envisager des perspectives pour l'année pastorale 2005/2006.

Cette rencontre a réuni les délégués venus des diocèses de Dédougou, Nouna, Ouagadougou, Ouahigouya, Manga, Kaya, Koupéla, Dori. N'ont pu prendre part à cette session, les diocèses de Bobo, Banfora, Diébougou, Koudougou et Fada. La présence du diocèse de Dori, nouvellement érigé, a été particulièrement saluée par les membres de la commission.

A l'ouverture de cette session le mercredi 23 novembre 2005 à 9 heures, Monsieur l'abbé Saïdou Wênd Zoodo Etienne Ouédraogo, secrétaire de la commission a transmis les salutations paternelles de Monseigneur Paul Ouédraogo, évêque de Fada, jusqu'alors président de la commission.

Il a ensuite informé l'assemblée de la désignation de Monseigneur Joachim Ouédraogo, évêque de Dori comme nouveau président de la Commission. Les participants ont accueilli avec joie cette bonne nouvelle et présenté leurs vives félicitations à Monseigneur présent parmi eux.

Prenant la parole à son tour, Monseigneur Joachim Ouédraogo s'est réjoui de l'accueil qui lui a été réservé par les membres de la commission, tout en requérant leur franche collaboration pour ce nouveau champ pastoral qui lui a été confié. L'éloquent discours de Monseigneur Anselme Titiama Sanon, Evêque de Bobo, à l'occasion de la session nationale tenue à Koumi du 25 juillet au 5 août 2005 sur le thème «Questions posées par le vivre ensemble des chrétiens et des musulmans dans les pays de l'Afrique de l'Ouest Francophone», lu par Monsieur l'Abbé Saidou Wênd Zoodo Etienne Ouédraogo, a fait office de mot d'ouverture de la présente session.

La commission s'est penchée sur plusieurs points inscrits à l'ordre du jour de sa rencontre. Il s'agit de l'écho de la session de formation de Koumi, l'audition des rapports d'activités des diocèses, la recherche de stratégies pour avancer dans le dialogue avec nos frères de l'islam, le rapport financier de la commission, la synthèse des travaux de la Conférence Episcopale Régionale de l'Afrique de l'ouest et divers. Abordant le premier point, le document de synthèse de la session de formation de Koumi a été présenté et apprécié par les participants.

S'agissant des rapports des diocèses, ils ont fait ressortir l'effort de dialogue vécu concrètement dans les villes et villages entre chrétiens et musulmans. L'exemple de l'Union Fraternelle des croyants (UFC) à Dori prouve, s'il en était encore besoin, que le dialogue de vie entre chrétiens et musulmans est possible et bénéfique pour toute la société. Concernant le rapport financier, il a soulevé avec acuité l'urgence de trouver des financements et l'épineuse question de l'auto-prise en charge en vue du bon fonctionnement de la commission.

La synthèse des travaux de la CERAO tenue à Conakry du 07 au 12 novembre 2005 a évoqué la question d'appropriation du plan d'action stratégique 2003/2009.

En outre, la question de l'émigration et celle de nos étudiants dans les pays d'islam a fait l'objet d'attention.

Quant à la recherche des stratégies, la commission a fixé des orientations majeures pour son travail de l'année.

Des réflexions menées au cours des travaux, il est ressorti des recommandations sur certaines questions d'intérêt capital. Il s'agit d'abord de la délicate question du mariage mixte entre chrétiens et musulmans, surtout des situations malheureuses très souvent constatées dans certains foyers issus de ces unions Tout en reconnaissant le caractère inévitable de ce phénomène et des cas de succès de ces types de ménages, la commission a fortement recommandé qu'une réflexion soit menée avec les autres commissions épiscopales, notamment de celle de la catéchèse, pour qu'une stratégie pastorale d'éducation des jeunes et du suivi de ces couples soit mise en place. Une telle stratégie pourrait remédier aux méfaits de ces situations déplorables

En outre, en vue de promouvoir une politique de relève des personnes ressources, la commission a recommandé que des jeunes prêtres soient envoyés pour des études supérieures en arabe et en islamologie.

Enfin, recommandation a été faite pour que l'organisation de la commission soit consignée dans un règlement intérieur par la conférence épiscopale.

Après avoir parcouru des questions d'ordres divers, la commission a fixé la date de sa prochaine session ordinaire du 2 au 6 mai 2006.

A la fin, Monseigneur Joachim Ouédraogo n'a pas manqué de réitérer ses exhortations à tous les délégués diocésains en les invitant à imiter le modèle de Jésus Christ qui a toujours aimé et accepté l'homme tel qu'il est.

Le Secrétariat de la Commission épiscopale pour le dialogue avec l'islam
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Sidwaya