En souvenir du sacrifice d'Ibrahim : Ide Al Kabir ou fête de Tabaski

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Title
En souvenir du sacrifice d'Ibrahim : Ide Al Kabir ou fête de Tabaski
Creator
Hamadi Baro
Publisher
Le Pays
Date
30 April 1996
Abstract
Les musulmans du Burkina ont célébré hier, lundi 29 avril, l'Ide Al Kabir. Mosquées et places publiques ont été prises d'assaut par les fidèles, pour la prière. A Ouagadougou, l'imam Koanda a dirigé une grande prière à la place de la Révolution où on a noté la présence de personnalités politiques et coutumières et religieuses. Hamadi Baro vous en dit plus sur la philosophie de l'Ide al Kabir.
Spatial Coverage
Ouagadougou
Rights
In Copyright - Educational Use Permitted
Language
Français
Source
Archives Le Pays
Contributor
Frédérick Madore
content
Les musulmans du Burkina ont célébré hier, lundi 29 avril, l'Ide Al Kabir. Mosquées et places publiques ont été prises d'assaut par les fidèles, pour la prière. A Ouagadougou, l'imam Koanda a dirigé une grande prière à la place de la Révolution où on a noté la présence de personnalités politiques et coutumières et religieuses. Hamadi Baro vous en dit plus sur la philosophie de l'Ide al Kabir.

Hier, lundi 29 avril, a été célébrée l'ide AI Kabir, la plus grande fête musulmane. Elle est célébrée 70 jours après celle de Ramadhân, durant le dernier mois lunaire annonçant la fin prochaine de l'année hégirienne 1416. En effet, encore appelée fête de Tabaski, elle est considérée comme “le nouvel an” musulman.

L'histoire d'Ide Al Kabir se confond avec celle de l'installation du prophète Ibrahim (P.S.L), père du monothéisme. En effet, dès son installation à la Mecque, il va recevoir l'ordre divin d'immoler son fils Ismaël, fils de Hadjar, co-épouse de Sara. Ibrahim ((Paix et salut sur lui) choisira d'obéir à Dieu. Après avoir accompli l'acte, il enleva la toile qui bandait ses yeux et vit un bélier allongé en lieu et place de son fils, Ismaël, qui était debout tout près de lui et souriant.

Bref, la fête de Tabaski se présente comme une reconnaissance que les fidèles manifestent vis-à-vis du Tout-puissant qui leur a permis de passer l'année en vie. Autrement dit, cette fête est la manifestation d'un bonheur qui provient de Dieu ; et il Convient de lui rendre gloire. Et, conformément à sa volonté, les musulmans sacrifient un mouton, selon leurs possibilités, et font parler leur coeur en partageant cette viande avec leurs voisins et les plus démunis de la société.

L'animal recommandé est le mouton, et à défaut un bouc, un chameau ou un boeuf (sur ce, attention à la viande dite celle du boeuf congelé qui nous parvient de l'extérieur après le pèlerinage au risque de consommer la viande de la vache folle).

La viande de mouton est ainsi divisée en trois parties : pour la famille, pour les indigents et pour les parents et voisins. C'est, enfin, ce jour qui est indiqué pour les échanges de cadeaux entre les musulmans.

Hamadi BARO
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Le Pays