Dédougou : séminaire national de l'AEEMB
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Title
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Dédougou : séminaire national de l'AEEMB
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Date
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30 August 1995
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Abstract
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Du 20 au 26 août 1995 s'est tenu dans la province du Mouhoun, un séminaire national de formation des jeunes musulmans, organisé par l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina Faso (AEEMB).
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Rights
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Source
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Archives Le Pays
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content
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Du 20 au 26 août 1995 s'est tenu dans la province du Mouhoun, un séminaire national de formation des jeunes musulmans, organisé par l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina Faso (AEEMB).
Placé sous le thème “Islam" face au développpement socio-économique”, ce séminaire s'inscrit dans le cadre de la promotion de l'Islam dans le milieu scolaire et estudiantin.
Troisième du genre après celui de Ouagadougou (1989), de Yako (1994), ce séminaire a vu la participation massive de 447 personnes venues de 25 provinces du Burkina. On notait. 152 jeunes filles et 282 jeunes garçons.
En outre, ont pris part à ce séminaire 13 personnes des associations soeurs du Burkina et de cinq pays de la sous-région, à savoir le Togo, le Niger, la Côte d'Ivoire, le Sénégal et le Mali.
Durant six jours, les séminaristes ont suivi des causeries-débats, des conférences et des travaux en commission. Parmi les thèmes abordés à cet effet, on notait entre autres : la question du chômage, du travail, du mariage, de la planification familiale, etc.
Aussi, ont-ils reçu des cours ayant trait au culte divin comme la prière, le jeûne, la zakat. Bref, voici l'impression de certains séminaristes au sortir de ce séminaire : “J'ai trouvé ce séminaire très intéressant par la qualité de Renseignement C'était vraiment une formation intense, très diversifiée et très riche. Aussi, la participation massive des jeunes filles en tenues vestimentaire islamique est-elle à encourager", a laissé entendre M. Ibrahim Seyni du Niger.
Selon Idrissou AbdouRahman, durant son séjour à Dédougou, il avait l'impression d'être à Bafilo ou à Kpalimé (au Togo) car, tous ceux qu'il voyait ressemblaient aux gens avec qui il avait vécu pendant dix ans, pour souligner le caractère fraternel des rapports entre séminaristes.
Quant à M. Abdramane Kaboré, Directeur dudit séminaire, il a exprimé sa grande satisfaction en ces termes : “Au sortir de ce séminaire, je ne peux que louer le Seigneur des mondes qui nous a permis de le terminer en beauté". “Maintenant, poursuit-il, mon voeux est que tout ce qui a été donné comme enseignement puisse servir à tous les séminaristes".
Bref, sans doute que la formation reçue a été satisfaisante. Notons enfin que ce séminaire va, pour sa part, contribuer d'une manière ou d'une autre à l'éducation des jeunes sur le plan moral, social et spirituel.
Le Pays
