CERFI : à nouvelle équipe, nouveau départ

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Title
CERFI : à nouvelle équipe, nouveau départ
Creator
Madi Kaboré
Date
30 September 1997
Abstract
Le 3e congrès du Cercle d'études de recherches et de formation islamiques (CERFI) précédemment annoncé a eu bel et bien lieu les 27 et 28 septembre 1997 à la salle de conférences du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) avant d'être transféré par la suite à l'école franco-arabe de Hamdallaye.
Rights
In Copyright - Educational Use Permitted
Language
Français
Contributor
Frédérick Madore
Wikidata QID
Q114035724
content
Le 3e congrès du Cercle d'études de recherches et de formation islamiques (CERFI) précédemment annoncé a eu bel et bien lieu les 27 et 28 septembre 1997 à la salle de conférences du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) avant d'être transféré par la suite à l'école franco-arabe de Hamdallaye.

Ce congrès qui a passé en revue les trois années de travail du Bureau national s'est soldé par la mise en place d'un nouveau bureau qui aura la responsabilité de conduire pendant trois (3) années le CERFI à bon port. C'était en présence de l'imam de la grande mosquée de Ouagadougou, El hadj Aboubacar Sana, du président sortant Sam Issaka, du secrétaire général du bureau provincial Sawadogo Adama, du porte-parole des associations islamiques, El hadj Toumani Triandé, et d'une centaine de fidèles (hommes et femmes) venus de 22 provinces du Burkina Faso.

"Louange à Dieu le créateur de de l'univers. Louange à lui autant qu'il sied à la grandeur de son pouvoir et à l'étendue de son royaume.

Que sa paix, son salut et ses bénédictions abondantes soient sur son envoyé Mouhammad (Saw), sur sa famille, ses fidèles compagnons et sur tous ceux et toutes celles qui auront choisi dans ce monde de vivre selon son modèle Jusqu'au Jour de la rétribution”. Ces paroles sont du président du Bureau national du Cercle d'études de recherches et de formation islamique (CERFI), Sam Issiaka, à la cérémonie d'ouverture de ce 3e congrès national ordinaire.

Après son mandat qui a duré trois années, le Bureau national du CERFI né il y a huit ans, a Jugé nécessaire de s'arrêter pour évaluer le chemin parcouru, analyser le quotidien et tirer leçons des erreurs et insuffisances, pour mieux envisager l'avenir. Y a-t-il fierté plus légitime pour un dirigeant musulman conscient de la lourdeur de sa mission que d'avoir l'occasion de rendre compte de sa gestion à ceux qui l'ont mandaté pour leur permettre de le juger avant le Jugement ultime et décisif de Dieu ? Le bureau national du CERFI s'est fait sienne cette interrogation.

En effet, le CERFI faut-il le rappeler s'est fixé pour tâche conformément aux souhaits de ses initiateurs et aux dispositions de ses statuts, de travailler à l'épanouissement des musulmans du Burkina Faso, d'œuvrer au développement socio-économique du pays par l'édification d'une société d'hommes et de femmes conscients de leurs devoirs humains. A ce titre il s'évertue depuis déjà 8 ans à promouvoir et encourager la recherche sur l'islam, à organiser la communauté islamique au niveau essentiellement des intellectuels, à travailler enfin à la promotion de la paix, la tolérance et à l'unité des fidèles.

Ces objectifs se sont matérialisés dans la vie du CERFI, par des activités telles que des prêches, des causeries, des conférences, des sorties, des activités médiatiques et des œuvres à caractère social.

Selon le président du CERFI, pendant leur parcours, en dépit de la bonne volonté des uns et de la sincérité des autres, le bureau a rencontré d'énormes difficultés qui ont parfois handicapé son travail, créant ainsi des frustrations et des découragements par moments. Ce congrès est donc l'occasion donnée aux sympathisants et aux membres de fermer certaines parenthèses, de se pardonner et de regarder tous vers l'avenir comme le veut le Coran sourate III, verset 133-134 : “concourez tous au pardon de votre Seigneur et à un Jardin paradis large comme les deux et la terre, préparé pour les pieux... qui dépensent dans l'aisance et dans l'adversité, qui dominent leur colère et pardonnent à autrui car Allah aime les bienfaisants".

Au terme de ce congrès, une nouvelle équipe forte de treize membres qui aura la responsabilité de conduire les activités du CERFI pendant trois autres années a été mise en place par vote.

Le président sortant Sam Issiaka a dès lors apporté à la nouvelle équipe dirigée par Drabo Mamadou, Inspecteur des impôts, les défis à relever que sont : la formation, l'investissement, la culture de la solidarité, la tolérance mutuelle, la bonne présentation et communication du message de l'islam.

Madi Kaboré