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Title
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An-Nasr trimestriel #47 (spécial 25 ans)
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Date
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1 July 2011
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Abstract
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Bulletin trimestriel d'information et de formation de l'AEEMB
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issue
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47
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Rights
-
-
extracted text
-
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En 25 ans, It AEEMB''
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qualité dans toutes nos
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Le rerrdez-vrrus de la
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la maturité et la
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spirítrratíte
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DTTORTA
u cæur de l'école larque du mane scolarisée à l'instar de leurs ca- celuí de Rasoul , des hommes et des
ancienne- marades de confession chrétienne. fèmmes qui ont fnanifesté leur amour
ment appelé Haute-Volta, Grâce à leur sincérité en Allah, la voie pour Allah. Leur sacrifice et leur génie
de jeunes élèves et étu- a été comrne celle des jeunes de la ca- nous apprend que I'islam se vit par Ie
Burkina Faso.
diants ont su trouver un chemin
qui rnène à Dieu. Autrefois, abandonnés ils ont été guidés du haut
des Cierx par Celui qui illumine
les cæurs. Adapter ces méthodes
'i Fç ?/'
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'r ¡*\ ß Ç_Q
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Rt.ùE
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coran , la sunna et I'effort de
réf'lexion. Face aux préoccupations de la Oumma, I'AEEMB
a torÚours trouver des solutions
qui seronl par la suite empruntées après réticence et critique.
Å¡_i_\:i:j
Notre Data$¡a
d'apprentissage et d'enseignenrent
de la religion car le calendrier scoFaisaht des préoccupations des
laire et académique et le contéxte lai'- verne. Des initiatives inspirées des en- musulmans les siennes, notre présence
que de notre école l'exigent, était pri- seignements du prophète de I'islam ne se négocie pas à la fedération, au
mordial pour réussir à concrétiser leur ont permis de parcourir la quasi- hajj
rêve. Un cadre d'apprentissage et d'é- totalité du territoire et installer des repanouissement de la jeunesse musul- présentations locales. Notre daawa est
utrefois section du
Conseil Général de
I'louet (CG-H),
le
..Conseil Général de
I'Université Polytechnique de
Bobo-Dioulasso (CG-UPB) a
vu le jour durant I'année acadé-
A la découyerte du
ConseíI Général de
ItUniversité
Polytechnique de Bobo
mique 2001-2005 et avait comme premier Président le frère OUE-
DRAOGO Harottna. L'actuel président est le frère C1,SS¿ Abdoul
Kader. Le CG UFB a pour acti-,
vités principales les rappels dans
ses mosquées et dans les cités
universitaires, les cours de formations islamiques, les séances
d'apprentissage du coran, les
conférences, la prière de vendredi Ia vente d'articles islarniques. I'organisation de jeux
corìcours déñommés << jeu Al
i
l nt >>.
Sur le plan relationnel, le CG entretien de bonnes relations avec I'Administration Universitaire (la Présidence
les repas comlnunautaires.
des activités sportives et de distractions( les sorties. la semaine
islarnique
et académique et
et
uée de vendredi de
de
rnilitantes.
l.e CG t,PB compte plusieurs réalisations. Sur le plan cultuel. le CG
UPB a pu obtenir des lieLrx de cultes
pour les étudiants rnusulnlans. I-e CG
UPB
a pu obtenir la construction
d'une rnosquée. qui fàit office de mosquée de vendredi. grâce au soutien de
I'Agence dcs Mr¡sulnrans d'Afiique
(AMA). Cette ONG a corrsrruit aussi
un forage pour le compte tle la lnosqLrée.
AN -
NASK
N" o+/
portement tendancieux
de
cenains frères et sæurs qui
a
entravé sérieusentent
le
fonctionnement dL¡ conseil
général. OLrtre cette difficulté il faut noter l'éternel
problème de mobilisation de
masse dans certaincs actir ités dû à la situation géographique de
I'université qui se trouve à qLrinzaine
(15) kilomètres de la ville de BoboDioulasso et de la dépendance des étudiants du système
de transport de I'université.
Le CG UPB a d'énorrnes ambitions. En effet, dans un futur proche il compte électrifier la grande mosqr.rée. Et
dans un long terme, il cornpte
construire des logemenls sociaux sur la même parcellc
qu'un bureau propre au CG et
une bibliothèque fournie en
A. Kader CISSE
renforcer la fraternité entre ses mili-
tants
Psr Ia Rédaction
documents.
culturelle de l'étudiant musulman). Ces activités permettent
de relever le niveau de forma-
tion
...
l'UPB
AN-NASR
de I'Université et le Centre Régional
des Guvres Universitaires (CROl.jtl).
les associations syndicales et religieu-foute
ses sur le campus.
chose qui lui
vaut une bonne image sur le carnpus.
H,t c'est cette irnage cle marque que
chaque bureau essaie de préserver à
travers ses actions sur le canrptrs.
fàce à des difficLrltós de roì.rr ordre
dont la plus importaltte a été lc cornrll.t-.jepte
n,
i>re
zoi
Dirccteur de Dublication
lbrahinra OUEDRAOG0
Bédacteur en chef
Ousrnane BILEM
Êqui}gdc-rcdacgal
Comrnc toutc structurc. le ('G UPU
n'est pas cxelllptc cle difficultés. [.,n
eftèt. les differents rnandats ont fàit
-i,,
tsulletin de fbrmation et d'informa
tion de ì'A.E.E.M.B,
01 BP 1817 Ouagadougou 01
'lel/Fax: 50 36 27 A9
Email: co¡tìiteexect¡f@aeemb.bf
Sitc' web: www.acemb.bl
1
Dâouda Ol.ilBCA,tsoukari OUOBA,
Zoukaré KOUDA, Hadisssa
6UISSOU, Moussâ SAWADOCO,
Bachirou SORE, Ali SAWAD0G0,
f-atimatâ D EM B ECA, Adanla
OtJEDRA0c0. Abdallah
KOURAOGO.
llupIcs_s¡_o¡r:SONAZA-50 36 04 16
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Intervíew
lìi.i!iì\t
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v\ l) i: )1 \:ii_ Bi_3¡\-\:
Je me souviens du numéro de Dieu
flue I'Imam Bagayoko Nouhoun nous a donné
<<
d'élève ayant beaucoLip joué en cettc iacrtes très proche des frères
veur
qui onr lutté er qui le font
I^
t
, toujours. tles braves sæurs à Quelle appréciation faites-vous de I'ap\-/
I'imagc des sahabi¡.ats à port de I'AI.lFlMIl dans la formation de
l'époque, du Messager de I'Islam. Elles la sæur et la femme musulmane?
sont là, engagées et dévouées pour la
seule cause de DIEU Tout Puissant. AnNasr vous propose dans les lignes qui
suil'ent les propos de I'une d'entre elles,
Mme BI]BANE /DIALLO F'atoumata
adjointe de la secrétaire à la mobilisation et à la formation des sæurs mandat
permettre aux sceurs de valoriser la flormation reçue. Pour y parvcnir" I'A[:L.Mt] doit
accorder dLr crédit. de la confiance à la
capacité des sæurs et des lemmcs qu'elle
forme et leurs conlìer des tâches. Si je
prends l'exemple des sirnples rappels au
cours de cenaines activités, rare sont les
L'AEEMB a beaucoup apporté à la jeune sæurs qui en font. Si I'AEEMB désire
fille scolarisée et à la tèmrne rnusuimane. avoir des leaders féminins à I'image de
Dans les services actuellcrnent on retrouve lrnam 'Iiégo ou du frère Diouf qui mobilides femmes bien voilées et cela est un
acquis de la structure. L'AI--IEMB a éclairé
la femme sLrr ses droits et devoirs que
I'islam lui accordait car nos mar-rìans n'en
scnt des fìdèles à chaque occasion de com-
munication, les cadres d'expression doivent exister et c'est à force de répéter qLre
I'on parvient à l'excellence.
savaient pas grand-chose sur cL-s questions.
2004-2006.
Elle a forgé la cornpréhension sur cenai- Deuxièrnement,
nos lecteurs?
s'asit de trouver
tion spirituelle pour
Madame BEBANE (MB):
lité est toujours en
ges-
des sæurs ayant reçu la
au
formation et si possible
lycée privée "la Sagesse".
Mon parcours de militan-
à I'AEEMB
nos
tation. Il convient de
faire un état des lieux
BEBANE, mère d'une fille,
secrétaire comptable
une
sæurs car leurs spiritua-
Je me nomme DIAL.LO
Fatoumata Binta épouse
les relancer.
s'est
Troisièmement,
déroulé comme suit: j'ai
occupé le poste de Secrétaire à la Mobilisation et à
la Formation des Soeurs
il
faut
initier les sæurs à I'outil
infonnatique pour les
aider à sortir de I'analphabétisme du 21e
siècle. L'AEEMB doit
avoir un cybercafé ne
(SMFS) de la section Nour
Ala Nour à Ouagadougou
durant I'année
il
stratégie d'acconrpagnement de la formation
continue et une forma-
An-nasr: Ëst-cc que vous
pouvez-vous présenter à
tisme
>>
scolaire
2001,-2002. J'ai ensuite été membre du nes questions de la religion à nos parents et
bureau du Conseil Général du Kadiogo apporter à la sæur musulmane la fierté de
mandat 2002-2003 puis 2003-2004 dans le porter son voile au delà des cadres islarnimême poste enfin membre du Cornité ques. Aux premières heures les pionniers
Exécutif comme adjointe de la secrétaire à ont travaillé à conquérir la confìance des
la mobilisation et à la formation des sæurs parents à travers l'opération Allahou Akmandat 2004-2006 en étant toujours élève. bar. les causerie-débats dans les familles et
Au conseil Général de I'université de Oua- bien d'autres activités.
gadougou, j'ai siégé dans le collège électoral du mandat 2008-2009.
Selon vous sur quel aspect I'AEEMB
serai-ce que pour la for-
nlation de ses militants.
Quelle est la part de la formation aeembiste dans l'épanouissement de votre vie
de couple?
Comme toute fbrnration. elle m'a apporté
beaucoup mais je ne peux pas la quantifier
matériellcment. J'ai bénéfìcié des forma-
tions sur la planifìcation qui me permet
doit-elle investir au profit de la sæur et
aujourd'hui d'organiser les dépenses de ma
Qu'est-ce qui vous a marqué durant de la femme musulmane dans les anfamille. En plus la f'ormation sur le rnariavotre passage au Comité Exécutif (CE)? nées à venir?
ge que le Délégué aux Affaires Sociales
Lors de mon passage au CF.. je retiens la Je souhaite que I'AEI-.VI3 se penche sé- organise a été d'un très grand apport et
j'encourage mes s{æurs à en profiter.
maturité d'esprit dans le tl'avail et le sens rieusement sur cerlaines questions qui
élevé de discernement dans l'analyse des concernent la sæur et la femme lnusulrnaSur le plan religieur, nous avons tous des
faits. Je suis sortie avec une maturité d'es- ne.
connaissances
qui sonl un acquis et on
prit car on peut être mature sans avoir la
maturité d'esprit. J'ai déploré un fait. Je me Premièrelnent, il y a l'expérirnentation de
suis senti écrasée dans mon poste de la formation reçue par lcs sæurs afìn d'obSMFS adjointe. C'était la prer¡ière res- tenir des leaders férninins recherchés c'estponsable qui était vue partout. Mon statut à-dire créer des cadres d'c-xpression pour
s'encourage dans I'accomplissement des
bonncs æuvres.
Il y a
beaucoup de taches
sont róduites et ccla est une lniséricorde divine.
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NASR
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t---r.-.,i.--'
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page 09
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ortage
LIn mariage réussi entre vie académique
et activités spirituelles
dressés I'un au mur au fond de la cour et A l5h25mn la cité est vide. Tous.sont allés
a citê de I'AEEMB vue le
I'autre au bâtiment Est. Sur lesquels on lit ¿ççsmplir la prière dans une rnosquée à
jour en 1992. De son des
formules mathénratiqr.res, dcs cartes proximité de la cité.
instants plus
ancien nom ( la termitière u à son nom actuel
la cité misbahoun-nour, avec
une capacitê d'accueil de 24 per
sonnes, a toujours fait la füerté
de ceux qui y ont passê
géographiques et des schémas d'anatomie,
preuve que nous somrrìes à une cité d'étudianrs. l5h l5mn à mis,ba c,est l,heure ¿"
se préparer pour la priòre d'Asr. De part.1
d'autres des maisons sortent des frères qui
viennent de se réveiller. < As Assalamou
aley'kourn > par ci < wa aleykoum salam >
par là, c'est le salut des habitants de cette
Il est quinze heures passées de dix minu- cité à leur réveil. D'un regard sur le visage
tes à la cité. la vie suit son cours normal. on pouvait lire le sourìre qui accompagna lt
On constate un caltne. Seulelnent le bruit ce salut. Dans la foulé s'élèvent des voi *
Quelques
tard ils reviennent. Certains en groupes,
d'autres seuls, un tapis etlou un livre dans
la main. Un frère vient vendre des' livres
sur lesquels on peut lire : < La charia et
I'actualite, A l'o¡nbre de l'lslant, La sorcellerie: une épreur-e pour les humains et
les djinns >. La vie reprend alors son cours
à la cité mis'bahoun-nour. Assis sur
d'un vélo, ils lisent
le Coran ou traitent
de bouilloires manipulées par quel-
ques frères
une
chaise, un banc ou sur le porte- bagages
qui
des exercices. Tout
viennent de se réveiller de leur som-
semble dire qu'il
n'y a pas du temps à
gaspiller à la cité.
meil profond et
reposant. En effet,
est des habitudes
Exercices et lecture
dans
du Coran sont les
cette cité de pren-
principales activités
des habitants de la
cité après les cours.
Un étudiant qui est
il
des frères
dre un repos après
la prière de zouhr.
Nous sommes au
samedi 30 juillet
201I, dernier j
à sa première année
à la cité ne tarde pas
de cours à I'univer-
sité avant les vacances du mois
à le dire
d'aout. Dès I'entrée
de la pofte on peut
observer des vélos
et motos
'.
<<
en ve-
nant à cette
deux
Des frères se préparent pour la prière
qui interpellenf
<<
réveillez vous, sorte:,
il
intentions
m'animaienl. D'abord vivre la f'alernité øvec les autres
el pouvoir appren-
disposés
sous ie citronnier et
le manguier qui
sont les seuls arbres de la cour ou encore
adossé au mur des bâtiments. Sur un .nrur
de la cité sont disposées des chaussures de
plusieurs formes, un fer à repasser enroulé
d'un morceau de tissu. Sous le manguier
sont assis des flères sur des chaises ou des
bancs et lous parlent des cours à I'universi-
cité,
dre à lire le Coran. J'uinterois donc deà l'AEEMB qu',à I'instur de cetle
est I'heure cle lo prière l>. Chacun au-delà
de sa propre personne s.apitoie sur le sort mander
de l'autre, I'autre qui n'est que son ¡¿ts citë, elle construise une pour les sætrs aJìn
qui ne s'est pas encore réveillé pour sa qu'elles vivent aussi la./iaternité que nous
priòre. A ceux qlti tardaient toujours des .¡'¡p¿.ç. > De la porte entrent des poules,
voix insistenl. << Inoussu, il est I 'heure rurr*ent des poules des voisins. Illles
(
té, des vacances qui s'annoncent et des hein >>. ZONGO wqkaÍ serra. il reste viennen! elles aussi. chercher de quoi se
quelclues ntinuÍes. Si tu ne le là:es p(ts tu
affaires personnelles. Entre I'espace qui
rernplir le gésier. Dans cette cité, tout le
n'uurds pus la prière. N'ozthlis pas de
sépare les deux bâtiments qui constituent
rét'eiller Scytlou>>.'l-out cc colnportelnent monde retrouve ce qu'il cherche et même
la cité f'lottent des habits suspendus à un fil
lnonrre le clirnat de fraternité qui règne les animaux et ainsi les habitants de la cité
ou sur des branches d'un arbre. Les portes
dans cette cité, fraternité que les rnis'baou- faisaient d'elle un lieu d'épanouissement
des lnaisons étaient ouvertes. l)e I'exténourien exaltent collltne le dit KAIIA Ma- et de formation tel que lc veut son noll,
rieur on peut apercevoir des frèrcs qui s'y
tnadou étudiant à sa deuxièmc année à Ia ,, citë de la lttmière >. puisse ALl.AIl soureposaient. Quand on y entre, une table au
cité que nous avons interrogé '. << f,n venanl
fond de Ia maison, sur laquelle on aperçoit
des documents académiques d'un coté et
à Ouugu. .j 'trvuis le t'ltt:¡ix ar¡tre les c'ités
universitctires eÍ cella de I'AEt,lvlll. ./'ui
des corans de I'autre. Du nombre des Cocht:tisi c'elle-ci ¡tarce qu'crtrdelà cle sct
ran on peut connaitre le nombre des ocproximila ttv¿t le (:crntptts, on ), vit la .fi'ucupants de la rnaison car chacun avait son
lern itë
Coran. l)cux tabìeaux sont soigneuserncnt
AN -
NASK
N" o+7
.iu
iil.:t-þeptcml>re
zcli
tenir I'AÌ:EMB dans ses actions de tous
les
jours
!
Par.4li S.,lrl'ADOG0
P¿It
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Bou
a
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En 25 ans, I'AEEMB a contribué à laçonner
Itidentité de la femme musulmane
utrefois marginalisée,
la
femme a pendant longtemps
été considérée comme la
propriété de lohomme, au
sein de Ia communauté musulmane. A
I'extérieur, elle était rejetée. f)e nos
jours grâce à plusieurs actions, la femme musulmane est enviée et reconsidórée. Ce qui fait qu'elle est une philosophie à découvrir.
Partie intégrante de la maison, elle était
toLrjours accrochée au foyer. Elle n'avait
ni
le droit de penser, ni un droit parricipatif . actif dans les domaines sociaux écono-
AIlah. Dc's causcrie-débats, sorries
25 ans de parcours : unc identitó
récreia-
tives licites. colonies islarniques dc vacances. fanlillcs spirituellcs ont renforcé davantage Ia formation de la sæur musulmallc
Prenant en compte la spécificité de la lem-
me. l'association a su créer des cadres
adaptés à leurs besoins. C'est ainsi que
des activités regroupant spécialement les
sceurs ont vu le jour. L'opération Kadid.ia
est le cadle par excellence de cette fornra-
tion. Elle consiste à organiser des rèncontres d'échange et de formation des
sceurs sur les thèmes bien précis . des fbrmations en art culinaire. Cette activité qui
a un caractère national et est coordonnée
miques, politiques. Bref,
elle n'avait le droit d'être
Þntendue. IJne femme de-
[.es initiations au début ditfìcilc et tinridc
ont grandi . Chacune ),trouve son comptc.
Les résultats sont encoL¡rageant. [)ésormais les sæurs sont outillées de savoir et
de savoir faire islamiques. Car avaltt eu un
accès direct au savoir à travers ies prestations offr"'rres et sur leur initiative propre.
C'est en cela que réside le secret. L,ne
bonne connaìssance de ì'islanl pour une
nleilleure contribution au travail islanlique.
Iìneagernent .responsabi I isati on
et
partic i -
pation des sceurs au côtés des fières . dc
leurs époux ont contribué à anléliorer l'ac__-__ tion des musulmans dans la da'a. wa ,l'éducation des enfants et les
vant une assemblée
développement socio-économique
du pa;-s.
le chef de famille. A
Les discriminations faites à l'égard des femmes musulmanes
égards ont considérablemcnt diminuées. Il y a un éveil cle cons-
est
égale à une < bid'a >. Son
habillement, ses pensées,
...tout lui était imposé par
ce
qu'on disait < si la femme
devait se prosterner de-
cãtr¡
cience, on assiste à un érncrgence
vant une créature, ce serait
,*.Ë
son mari > hadith. Mau-
vaise
de leadership feminin combien
encourageant. Un climat de
confìance s'est installé dans les
compréhensionl
Même son islam lui était
imposé. Et la jeune fille
musulmane. même scola-
risée,
n'y
échappait
j
pas.
Iraire de longue étude, ac-
la qualilé de responsable, jouer un rôle
quórir
participatif,...
voilée à l'école était parfois rejetée. Pour
le commun des mortels. elle était fait pour
tout sauf le recherche de la société. la prise de responsabilité er l'épanouissement.
Telle était Ia place accordée à la musulmane dans la société musulmane d'avant .
Avec l'A.E.E.M.B.
Né dans ce contexte, I'A.L,.E.M.B. s'est
lancé un défi : accorder la f'emrne nrusulmane la place qui lui revient à la lunlière
du coran et de la sunna. [,es cadres de formation mixte hebdomadaires et dcs sórni-
naircs nationaux. régionaur et provinciaux lormation islanrique sont des occa-
ciété. Cet élan est
i
dans tous les domaines de la vie.
Pur Dembegø
par Ie département des sceurs du
bureau
national. Pour accompagner cette dl,namique. des cadres de fbrnlation des responsables sæurs sont organisés sous Êorme de
séminaire.
Au sein de I'association.
le
Secrétariat à la \4obilisation et à la For-mation dcs Sæurs est le département en
charge de la gestion des questions féminines. Les responsables sont déterminées
pour une formation réussie des sæurs qui
sont à toutes les érapes de la vie dc.
I'AEEMB. de la prise des décisions aux
organisations des
activités
Au niv'eau social . dr¡ soutien est apporté
à cclle qui sont dans le besoin. I.e départenrent aux Allàircs Socialcs apporte égaleÌÌrent son soutien aux sæurs en difïìcr.rltés.
Morale
rnent.
fìrrancièrenrent
el
erl
conseils. elles trouvent parfoìs leur conrpte. Des fìlrrnatittns sur la vie c-n couple
sont organi.sées pour prdparer ces derniò-
sion et surtout
rcs à unc vic ct'niugaic épanotrie.
NASK
droit et dcvoir dcvant
N" o+z
préserver
i
sions importantes d'ensei_snùnìcnt des notions fbndamentales de l'islam. [illcs clnt
su profìter tlc ces cadres el ce qui Ieur a
perrnis de connaitre d'avantage lcur reliler-rr
à
I
relevaienr
tous du domaine de
< I'interdit >. La jeune fille musuhnane
AN -
familles des sæurs. elles sont devenues des exemples dans Ia so-
),:'iìet-,!t.¡tc',1,r'c ZOi i
Hadith Oudsi
D'après Abu I-larayrah , le Prophète
a
dit : Notre Seigneur (qu'll soit glorif ié
et exalté) de'scencl chaque nuit au ciel
de la terre au dernier tiers dc la nuit,
et ll clit: Qui est en train de pricr que
Je
luÍ róponde
? Qui demande quelque
chose que Je lui accorde ? Qui demanclc misóricorrie que Je
Ra p po rLé pa
r al- Ilu kha
lui par-clonne
?
ri
Ys
Album Photo des
résidents de I'AEE^
B
Depuis sa reconnaissance ollicielle en janvier lg86, I'AEEMB a vu
se succéder à sa tête 13 présidents. Nous vorls proposons ici un
album photo de ces présidents
[þ¡rhim BARRA
l$t - 1988
Hamado OUEDRAOGO
1988 - 1990
Tiégo TIEMTORE
1990 - 1992
SouþmaneKONE
teyz - t9t4
Omar SANFO
Nouhoun BAGAYOGO
r99é - 1998
.1998 - 2000
Cheick Omar BONI
1994
- 1996
Moussa BAMBARA
2000- 2002
Ibrahima OUEDRAOGOO
\
Àdam¡COULIBALY
2002 -2004
AN -NAs
R N'cf
TiguianiNOMBRE
200{ :2m6
Bouk¡re GANSO¡ùRD
20s6 - 200t
Juíllet-Sept.rbr. ZOll
Noufou TIENDRABIOGO
200&2010
P.ú
Interview
iil R,\ i ì t\,i A I ).¿l iì Ì \
Q-Çlìllil!-51ÐË\.L!;--l-,\i.ir!t!
Le défis actuel est
celui des investissements
<<
e par
ces actions, elle
de l'ucliott de I'AEEMB pendant ces 25
uns ?
a
pcrmis aux jeunes tles mi-
lieux scolaire et académileur
complexe, cette gène de se sentir musulman et devenir acteur de leur propre
[,'honneur nous revient de célébrer les 25
ans cependant llous devons rendre hom-
quc de surmonter
religion
'
AN :\{ASR (A N) : Pr¿senîez-vous ti ttos
lecleu rs
mage aux pionniers. Ceux qui ont eu,
avec I'inspiration d'Al,LAH, une vision
de mouvement islamique. Je profite de
l'occasion et áu nom de l'équipe que je
représente fëìiciter et rendre hommage à
Le bilan peut être résurné en deux points essentiels: les acquis et défis. Pour les acquis, l'associa-
tous ces pionniers.
Président lbrahima OUEDRAOGO (P
I O) : je suis votre tière Ibrahiina OUE-
DRAOGO. étudianr en
Master de Céologie à
l'Université cle Ouagadougou : Président du
Comìté F.xécutif (CIì) de
I'AEE\4B pour
2010-
.lì
))
à la reconnaissance des droits des musulmans dans le pa,vs notarnrnent le droit au
culte et le por-t du voile pour la fìlle musulmanc des établisscmcnts scolaires et
universitaires. ll 1, a en outre la parlicipation à I'organisation du pèlerinage avec
pour arnbition d'aider nos militants et
sympathisants à accomplir le cinquième
pilier avec plus de facilité. Toutes ces actions entrent dans la dófense des intérêts
rnoraux. financiers el matérie is de nos militants et de la comrnunaulé musulmane
toute entière.
A
rl
4¿
T
È'
fraternité
'.
a
cultivée entre ses mi-
litants. Il suffit d'observer les comporte-
I
.i¡
2012.
ments des frères
niliÍuut
voÍre purcourÍ
' jr.'
,I i'.,.'
?
UL
fraternité que nous
racontent les ainés
i illustrent bien cette
de
scout islamique de Kou-
l
massi, qui était proche de
t1
I'Association dcs ElÒves
et Iltudíants Musulrnans
Côte
d'lvoire
mêrne service
à mon papa qui, par ses
conscils et ses appr.ris,
à
ciations. A mon arrivé au
cn
Burkina
l,996. i'ai
(CG) de Kourrveoso. Au début,
un
contexte difficile se présentait à nous car
la population acceptait clifTcilemcnt lc
rnilitantisrnc et sLlrtout cclui cles sceurs.
Maìs avcc l'aide d'ALI-AH et les efibrls
des enc¿rclreurs nous avons plr reìever le
dynanrisnre du CG. Après le [ìAC. -¡c suis
ar.r
CG de
l't
niversité de Ouasa-
clougou oir i'ai occupé lc pclste clc Sec"retairc Génóral Ad-ioint clt- la section SV-l',
puis du CC. Jc suis cnsuitc appele au Cl.,
pour occupcr le poste de Sccrcttairc Général. clc Vicc Présidcnt L't actLlcllcrìrcnt
Prósiclent du nranclat cn cours 20 l 0-20
I
l.
('eÍte unnée, l'.,11'-Eù'l ß t'élùbre scs 25
uns d'exislettce. Quel hilan peuf-on Íirer
AN -
NASK
N" o+/
peut. en 20 I l, retrouver lors d'unc activité
Ibrahima OUEDRAOGO, président actuel de I'AEEMB
continué à militer dans le Conseil Général
arrivé
ou
quartier. tllle est
encore plus marquante quand on
\
9
militer
dans ces diftérentes asso-
harmonie entre frères
et sæurs, ainés et cadets. des frères de
(AEITMCI). Cependant
je dois rnon militantisrnc
emrnené
rencontre pour
s'en convaincre. Les
faits divers de cette
litantisme depuis la Côte
en
de
ì
J'ai comrlencé rnon mrd'lvoire dans le cadre
et
sceurs lors des activités et d'autres cadres
å{,
DiÍes-nous un nrcl sur
m'a
Ia
que la structure
i',ì
Þ4
côté de cela nous
avons
tion a æuvré à respecter ses objectifs.
Ainsi dans un premier moment, elle a participé à l'éveil de la conscience de la jeuncsse l¡usr-¡lnìal1e et en particulier celle
francophone. Airssi a-t-elle travaillé à gagner la confìance dcs autorités. l)e par ccs
actions. cìle a perrnis aux jeunes cles lnilicur scolaire et acaclémique, clc surmontel' leur cornpìexe. cette gène de se sentir
musulnl¿tn et devenir acteur dc leLrr pro-
prt' reliuion. [.'acÌion dc l'association va
au-delà de ccs cadres. elìe a penlis aux
intcllectLreìs nrusirirlrans. caclre clu pays de
rcÌrausscr lcurs connaissances islamiques
ct vaincrc ìe corlplexe d'ôtle
l-nusulman.
ainsi. cllc rópond iì son objectif iìe' ¡ranicipcl iì la prornotion ct à la dynanrisation dc l'islarl dans le milieu intellcctLrcl. Aussi Ì'AHI:.MU a-t-elle travaillé
I:.n agissant
-j,,,11.t,'.tic ¡te
nt
i>re
a^i
i
les rnilitants des années 85- aux côÎés
plus jer.rnes de 201 I . Ainsi I'AEEMB
des
est devenue une grande lamille oir chaque
membre trouve l'amoLrr. l'¿rffection, la
considération ct le soutien au Nom du
'l"out Puissant.
Enfìn. étant citoyen burkinabè,
nous
al'ons l'ob.jectif d'apporrer notre touche
au dóveloppernent socio-économique
du
pays. Dans ce sens nous avons mené des
réflcxiclns il ,v a bien longtemps et aujourd'hui nous passons à la phase d'investisscnlcnt. I:n effet depuis plus de six
ans nous avorrs lancó cles projets d'investisscmcnl. l.'AIll.rMIl cst fróquerrrnent
consulté 1o¡s dcs atcliers cìu gouvernenlcnt ou ìa raliclation dc certains docurncnts polrticlucs.
Suite...p8
Yt
Interview
Ce qui nous pennet d'apporter
nolre
contribLrtion au dóveloppernent.
Des ucquis imporfants certes, ,nuis des
dë.fis de plus en plus grands non ?
Oui. il y a des grands défìs. \otre premier
défi est de pouvoir travailler avec peu de
moyens dont nous disposons et engranger
des victoires . Notre association possède
de maigres ressources alors que nos sentiers sont nombreux.
Vient ensuite le
défi
de la gestion des
ressources humaines. La ,mobilisation actuelle de la structure exige plus d'efficacité dans la gestion de ses hommes car les
exigences sont nombreuses à l'époque où
la qualité est un élément cardinal et incontournable. L'AEËMB a 25 ans et cet
âge est celle de la maturité. Cette maturité
se manifester à travers toutes nos
actions et organisations. C'est pourquoi
les acquis doivent être capítalisés pour
doit
plus de professionnalisme.
Justement en vue de relever ces défis
I'AEEMB a lancé un certøin nombre de
projets parmi lesquels, Ie Centre culturel
et Ie comple-re scolaire. Dites nous en
quoi ces deux projets sotrÍ si intporîonts
pour vous ?
Ces projets sont importants pour nous.car
ils viennent répondre à'un,besoin que'no-
tre structure récent actuellement. Ils ,ont
été discutés dans les différentes,instances
de I'AEEMB et aujourd'hui nous avons la
responsabilité de les mettre en æuvre.
Aussi voudrions-nous marqué notre parti-
cipation au développement du pays par
des actions concrètes dans deux secteurs
que sont les secteurs culturel et éducatif.
Dans cette perspective nous vóulons ériger à la place du siège actuel un centre
culturel islamique et cela afìn d'améliorer
les offres cle service aur usagers. Vous
pouvez bonstatcr ce besoin'lors d'une
prière de vendredi. Les fìdèles sont sou-
vent dans I'obligation ile prier entre
le
Boulevard " Charles I)e Gaulle" et le siège, parfois soumis aux intempéries,de la
pluie et du vent. En transformant cette
mosquée en centre culturel, nous aurons
une mosquée moderne, des salles
de
conférences, des salles de formation et
des bureaux. Ces bureaux seront des cadres de travail pour le Comité Exécutif
et à ses coulmissions spéciaìisés. 'l'oute
chose qui donnera plus d'elficacité dans
ses actions de coordination à l'échelle nationale. En outre nous aurons une bibliothèque islanriquc clc rélórence.
AN -
NASK
N"
o+/
Lllc pourra alors offrir cles possìbilirós
d'étude sur les divers dornaines dc I'lslarn
aux rnusulrnans et aux islanloloc.Lres.
Par aillenrs I'offre éducativc a besoin d'être renforcée d'où la néccssiró ciLr contplexc scolaire. Celui-ci nous permL'trra
d'avoir un cadre pour nos fbrmations ct
d'apporter notre modeste contribution
ct invocatiorrs, nlenlionncr c0ltc
iciuipc. demander à AL.LAll rSW ì')dc la
soutenir pour qu'elÌc pr-rissc arrcincire lcs
objectifs fixés par lc congròs.
priùres
Par ailleurs.
je vous exhorte à vous nlobi-
liscr alìtour dc vos responsablcs. en leur
apporlant vos souticns L't vos ¡rrièrcs.
à
l'essor de l'éducation nationale.
F.n somme.
C'est aussi I'occasion pour rnoi de rappeler à tous que pour ce mandat nous avons
les objectiß suivants: réaliser Ie rez-dechaussée pour le centre culturel et pour le
complexe un bâtiment de quatre salles, un
bloc ,pédagogique et administratif et un
forage. Nous demandons à AI..l.AI-t de
nous aider pour [a réalisation de ces pro-
c'est la mobilisation, ìa disci-
pline ct sunout l'engagernent qui pcut
nous aider à atteindre nos objectifls. Ces
valeurs ont été développées par les cornpagnons du Prophète (SAW). par ceux
qui ont contribué à la
l'AHtrMB et au.iourd'hui il
cle les pérenniser
crc{ation dc
nous rcvienr
afin de nlérirer le titre de
conrbaltant pour la cause
vers I'AFIEMB.
d'ALl,AI-l
à tra-
jets.
ùIot de Iu.fin
Qutaftunìlez-votis de Ia contntunuuté tles
musulmans pour
projets ?
Iu réalisation tle
ces
I)'abord je voudrais témoigner lrìa reconnaissance à tous ccux qui, depuis 25 ans
travaillent ouvertement ou dans I'ombre
Nous attendons de la communauté des
musulmans un certain nombre d'actions.
lD?abord la confiance qui du reste est un
élément fondamental pour Ia réalisation
de no3 projets. Nous rassurons donc aux
militants, sympathisants et aux différents
partenaires que I'argent des premières
contributions est en banque. Le retard
émane des formalités que nous devons
remplir et ,non à un manque de volonté.
Et,parlant de confiance j'aimerais rappeler :la mémoire de quelqu'un qui à eu
confiance à I'AEEMB depuis sa genèse
notamment notre papa feu YUGO Voussa. Il avait w en ces jeunes ì'espoir de
I'lslaln aurBurkina. Nous prions Allah
pour aider les jeunes musulmans à s'épanouir. J'invite I'ensemble des partenaires
à nous accompasner dans la réalisation de
nos projets car I'AEEMB c'est pour vous,
elle travaille pour vous au bien être
Enfin nous encourageons et relnercions
l'équipe de AN NASR pour son djihad.
Je vous remercie.
Interview réulisée por
AIi SAWADOGO
Hadith
de
lui accorder la meilleure des récompenses
qui est le firdaws.
de
tous.
Le Messager d'Allah [que la paix et
le salut d'Allah soient sur lui) a dit
Enfin, un geste de la part de celle-ci quril
soit en nature ou en espèce car à travers
ces projets I'AEEMB offre aux ONG islamiques, ainsi qu'à toute cette population
musulmane l'occasion de construire la
maisôn d'ALLAtl et de faire une aurnôlre
dont les récompenses se poursuivront même après la mort.
?
A I' endroit des militants de I'Association
desiElèves
llurkina,
je
et Etudiants \lr.rsulrnans au
voudrais rappeler clu'en Décernbre l0 I0. vous avez. à travcrs vos rcprésentants des Conseils Génóraur confió
à rnon équipe et à nioi Ia clirection ¡,lc l'association. Pour cela vous ricvez. cl¿uls vos
Juíllet-.jcpten,ir..:
<<Garantissez-moi. six choses de vo-
tre part et je vous garantis le para-
dis : soyez véridiques lorsque vous
parlez, ne manquez pas à vos prornesses.
Quel messøge it l'endroil des mililottts
Zo
i
i
:
lorsque vous promettez, ne
trahissez pas lorsqu'on vous fait
confiance, préservez votre sexe de
tout rapport interdit, baissez
les
regards et ne combattez pas (sans
ortlre préalable).>
Rapportó par Ahmad et considéró
cornnle borr p;rr Albâny
Ya
fnterview
-l,ìi\i,,i.iì Ilß i5i.D i\-i, .Ð-E r-'Liilylû
(( Les ieunes lrères après nous , ont bien pris soin du ieune plant qui a
émerveillement grandi en 25 atrs ))
lStt¡iMA-,BA.B-3
Déjà ce n'est pas fàcile de fusionner. il a la jeunesse musulmane.
fallu manager. ensuite, n'oubliez pas qu'on
nos lecteurs?
était en pleine révolution... après la recon- Mon appréciation est très positive. Je suis
naissance, l'approche avec la cornrnunauté heureux de constater que les jeunes frères
Brahima BARRA (B.B): musulman'e
a été difficile, je rne rappelle après nous , ont bien prit soin du jeune
je suis le ffère Barra Brahide notre première causerie organisé à la plant qui a émerveillement grandi en ?5
n-Nasr: Présentez-vous
à
ma , premier président de I'
grande
AEEMB, membre fonda-
teur du CERFI, ex président du CERFI,
ex vice président de la FAIB.
Barra, premier président
de
:,'.i.,..
|
mosquée de Ouaga, n'eut été I'in- ans.
l''tlu¿-,¡l.f'4
//
"a
-'
Qu'est ce qui vous semble nécessaire
,
),r",: '"c, '
I
vous I'avez engagé en 1986?
I'AEEMB, qu'est-ce que cela vous fait
en entendant prononcer cela partout
Il faut maintenir Ie cap toqt en ne
dans Ie pays?
confondant pas vitesse et précipitation,
continuer à être sincère et cauvrer pour la
face d'Allah rien que pour la face d'Al-
Un sentiment de gratitude envers Allah
pour m'avoir accordé le privilège d'être
panni ceux qui æuvre pour la promotion
de I'islam dans notre pays.
lah
Quels conseils avez-vous pour Ia jeune
génération?
Racontez nous brièvement la naissance de
I'AEEMB?
Brièvement
? Anivé à I'université
Les défis actuels de cette génération sont
encore plus nombreux qu'à notre époque. Il appartient donc à la jeune génération, tout en s'inspirant de l'héritage
des prédécesseurs, de trouver des solutions nouvelles, aux nouveaux défis de
la structure, toujours dans la foi en AL-
en
année scolaire 84-85. je constate qu'il y
a déjà une association des scolaires musulmans dans quelques établissements
de Ouaga. Avec quelques fi'ères, nous
à
entreprendre par les responsables
actuels pour réussir le combat tel que
r
créons une cellule des étudiants musul- tervention de Aboubacar Sana, les gens de
LAH.
mans et travaillons à la fusion des deux la mosquée avait décidé de nous tipider.it
structures pour donner naissance à y'a aussi des tentatives de récupération que
Votre mot de la fin.
I'AEEMB qui sera reconnu en 86
ío* uuon, réussi à déjouer grâce a Altah...
Je rends grâce à Allah et vous encourage à
Certainement, il y a eu beaucoup de
blocage, de diffìcultés da1¡ les toutes vous avez;ør I'AIiEMB évoluée durant persévérer dans la voie de l'islam
premières heures de I'AEEMB. Es-ce les 25 arß] quelle analyse faites-vous du
Inlerview réalisée
que vous-avez des souvenirs en la matiè- travail accompli par cette association de
par Ousntune BELEM
re?
rues sæurs à faire du port
du voile leur djihad, chacune doit être
Etre issue du rnilieu de I'AEEMB qui a convaincue de l'importance du voile et
rnis Dieu au devant. les militants ont {ière d'être choisie parmi tant d'autre à
J'encourage
porter. Je dem¿rrde aux sær¡rs d'accepter
mis également Dieu au devant, les forles postes de responsabilité pôur attein-
mations reçues f'acilitent énonnément
nra vie de couple. Je me souviens du dre I'excellence et de travailler à occuper
les postes de hautes responsabilités,
nurnéro de Dieu que l'lmam Bagayokcl
d'être
exernplaires et excellentes dans
Nouhoun nous a donné au séminaire de
les
domaiues
dans lesquels elles exerlada en 2003 qui est le 222. Le 222
cent. J'invite les sæurs à recherché une
signitìe" se lever à 2 heures du matin,
formation de qualité sur le plan reliaccotnplir 2 rakales et lever les 2 mains
gieux,
académique, scolaire et spírituelpour lui clemantJer toul ce que lu velLt".
le.
Je
trouve qu'il serait utile que les
Je I'appliqLre et^je suis satisfaite.
Quels conseils pour les sæurs et les
femmes musulmanes?
AN -
NA5K
N" o+/
sceurs s'organisent en groupement féminin à vocation sociale afin d'aider les
autres. La sæur ou la fenlme musulmane
doit avoir un
da'aw4 un engagement citoyen et sociale, être au devant des luttes pour les cau-
ses nobles même au delà du cadre de
I'AEEMB.
Votre mot de la fin.
Je remercie le CE pour la considération
faite à ma modeste personne et je demande à Dieu de vous accompagner
dans les taches quotidiennes et nous
accorder les leaders de demain tant recherchés.
I nten iew.relulísée pur
Oasmane
BELEM
engagement dans la
-iLrill.:t-i.:pt.:nrl;r'.: Zo i
i
7s
REPORTAGE
PriŁre de vendredi au s^Łge de ITAEEMB
f^l i je fais la priŁre au siŁge, je
sens vraiment que j’ai priØ. Ail\
, \ leurs, j’oublie mŒmeque j’ai
priØ .ium’a. Penclant les vacan\/
ces,
il m’arrive de parcourir environ
15
km pour venir prier au siŁge
Nous sommes en saison hivernale mais ce
jour-l^, aucune trace de pluie ne se prØsente, seulement quelques nuages dispersØs dans le ciel. C’est le jour de la grande
priŁre hebdomadaire. Elle est cØlØbrØe^ la
mosquØe du siŁge nationale de I’AEEMB.
Il est 11h GMT, les f^dŁles ont commencØ
^ prendre place. l)evant l’entrØe de
la
cour, une boutique de vente de quelques
articles de I’AEEMB. En fait, il s’agit du
telecentre de l’AEEMB qui n’est
plus fonctionnel. A c^tØ, la librai-
rie MUJA, les documents islamiques de toutes sortes, des tapis,
des DVD et bien d’autres articles
sont ØtalØs.Un son mØlodieux de
la lecture du saint coran m’accueille. C’est probablement Sou-
recommande de ˝raifer avec beuucoup
d’Øgard ceux qui sont sous n^lre commande, de leur payer lew’ .^ulaire au momenl
prØvu et si nous les confions une tache
dfficile, aidons les ^ les rØaliser sinon, s^
Dieu le veuf , Il pourrait inverser la situa-
tion
lroupement autour du tableau d’affichage
pour lire les informations du jour. Dans la
cour, des dist¨ibuteurs d’an nasr, tenant
les complications d’AN nasr An 6. An
nasr trimestriel et An nasr vendredi du
jour .Cerlains fidŁles cherchent ^ comprendre Ie thŁme traitØ avant de I’acheter.
De mŒme.des frŁres tiennent des caisses
>>.
Je me positionne ^ l’entrØe de la grande
porte rØservØaux hommes ; juste ^ gauche, les Øditions An.nasr. [,es distributeurs
apprŒtent le numØro du jour. Quelques fidŁles se positionnent sous le f^amboyant
ombragØ qui est ^ gauche de l’entrØe.
Devant, un tableau d’affichage et une
ten-
et rØcoltent les contributions des fidŁles
pour le fonctionnement de la mosquØe. A
la sortie. des mendiants (infirmes, des
vieux et vieilles, de jeunes femmes avec
des jumeaux, chacun Ian^ant un appel au
secours) obstruent le passage.
Toujours ^ l’intØrieur de la mosquØe, des
groupes se forment, tous assis,
frŁres et s^urs
: ce sont des ren-
qui commencent. Ce
jour l^, j’ai dØnombrØhuit (8)
groupes de 2 ^ plus de l0 percontres
I
I
sonnes
Le frŁre Ibrahima OUEDRAOGO est venu accomplir la priŁre
dais. un grand lecteur Saoudien.
la mosquØe de I’AEEMB. ll
apprØcie les thŁmes traitØs et
surtout I’actualitØ des thŁmes. Il
^
Tout prŁs, un kiosque, sØparØde
la librairie par la porte d’entrØe
rØservØeaux femmes. L^ bas, les
fidŁles s’attroupent, chacun prenant soit un thØ, un jus ou un plat
effectue toujours ses priŁres ^ la
mosquØe de I’AEEMB s’il est ^
consistant avant de prendre place
^ I’intØrieur de la mosquØe. Des
Imams, des responsables de l’association,
des a^nØs, des militants et sympathisants
se retrouvent dans une atmosphŁre fraternelle. Salam SAWADOGO. militant depuis belle lurette. Øtudiant en 6Ł-" annØe
de mØdecine nous explique les raisons de
sa prØsence ^ la mosquØe de
I’AEEMB. << En dehors de I’intØrŒtgºnØrale qui est le fait c¡ue le sermon est prononcØ enfrłn^
ais et la bonne comprØhension des thŁmes lraitØs, je viens ^ci.fłire la
priŁre et je .fais des rencontres avec des
responsables. Je me sens ^ I’aise dans ce
nlilieu. En plus. faire la priŁre au siŁge est
une occasion de s’informer sur l’actualitØ
de l’association e˝ des
ØvŁnements so-
ciaux. Si.je fais la priŁre au siŁge, je se.ns
vraiment que j’ai priØ. Ailleurs, j’oublie
mŒmeque.j ’ai priØ jum’a. Pendant les vacances,
I 5 km
il
m’arrive de parcourir cttviron
pour venir prier au siŁge
>.
Soudain, l’appel ^ la priŁre nous survient.
est douze heure et quart, les fidŁles
sont de plus en plus nombreux. Un frŁre
Il
.passe devant pour
le prØ-sermon, c’est le
frŁre OUOBA ldriss. IL parle de la rela-
tion employØs-patrons des entreprises. Je
retiens cette le^on capitale : << Dieu nous
AN -
NASK
N" o+/
te qui sert Øgalement de lieu de priŁre. La
mosquØe en hangar est couverte de tuiles
et est rØservØ aux hommes. Quant aux
femmes, leur place se trouve ^ I’interieur.
Dans la mosquØe. chacun y va de sa ma-
niŁre: faire des unitØs de priŁres, lire
le
coran assis ou bien tenir son chapelet en
invoquant Dieu.
Il
est l2h45mn, I’imam fait son apparition. Il est accompagnØ et tous deux sont
Ouaga et ce depuis 2003.4 la
salle tØlØ,oø se trouve Øgalement la bibliothŁque ainsi que la discothŁ-
que, de nombreux frŁres et s^urs cherchent ^ remettre des documents, des DVD
et ^ en prendre d’autres. Au bureau, des
responsables du comitØ exØcutif, tous occupØs ^ vaquer ^ leurs occupations et
quelques membres du rectorat. M. ¡-ane-
ma Omar
est le recteur actuel de la mosquØe du siŁge de I’AEEMB, il nous expli-
vŒtusen blanc. Il lance le salam. I’accompagnateur fait I’appel ^ la priŁre avec une
que I’organis^tion
voix mØlodieuse. L’imam commence son
sermon. C’est I’imam Ismaºl TIENDREBEOGO qui dirige la priŁre du jour. Son
sermon ^ pour thŁme < le mois de chaabane >,le mois qui prØcŁde celui du jeune
du mois de ramadan. Il nous parle de la
valeur de ce mois. des ^uvres recommandØes telles que le jeßne, les priŁres surØrogatoires et les prØcautions pratiques pour
accueillir le mois de ramadan. AprŁs le
sermor\ ensemble, nous effectuons 2 unitØs de priŁres derriŁre imam. [,a priŁre est
finie et c’est le dØpar1 mais certains restent
mestriel de prØ-sermon et de sermon avec
des imams titulaires et des supplØants. Il
pour toujours faire des unitØs de priŁre.
Au mŒmemoment un frŁre passe devant
et donne des informations du jour. Un at-
.
juillet-$eptembre
zo11
au sein de la mosquØe.
En effet. ils ont Øtabli un programme tri-
existe Øgalement un volet sØcuritØqui
connait des insuffisances dans son fonctionnement. La mosquØe a commencØ ^
cØlØbrer la priŁre de vendredi il y a de cela 16 ans. Actuellement la mosquØe est
dØbordØeet un proqrarnnre de constiuction d’un centre culturel en R+4 extensible en R-5 ^ la place de la mosquØe. Cependant les contributions de tous sont solliciter.
Par Ousmone BELIIM
Fro
Vie de couple
Commerrt vivent les corrples aeembistes?
Ouattara sont tous titulaires de rnaitrise à
I'université cle Ouagadougou respectiveréalité . une autre expérience
rl'ìent à la laculté des lettres (Anglais) et
.de la vie. une autre épreuve. des sciences hunraines (sociologie).
'Des
Sur Ie
couples réussissent facileplan professionnel, Mme Ouattara est sument leur vie à travers leur éducation,
perviseur du district sanitaire de Baskui
Ieur compréhension du sens de la vie,.
dans la cadre du programme MIITLUP
Certains échouent pour des raisons liées
à l'échelle des interventions de lutte
entre autres à la formation et à l'éduca- fMise
contre le paludi3nre) de I'URCB (Union
tion. Mais comment vivent les couples
des religieux et Coutumiers du Burkina) .
aeembistes qui ont cette particularité
à M. Ouattara, il est responsable du
d'avoir été formé dans la même moule Quant
tourisme à Sarah voyage. En effet, M.
de I'AEEMB? Spiritualité, vie profesOUATTARA était enseignant d'anglais. Il
sionnelle, éducation des enfants, autant
de préoccupations. Ðécouvrez ici, une a suivi une formation colrme nous recomrnande I'islam de rechercher le savoir du
riche expérience avec le couple Ouattara
berceau à la tornbe. Il s'inscrit dans une
école supérieure lui permettant de décroLe ramadan bat son plein. La spiritualité
cher son diplôme de Technicien Supérieur
est de mise. Dans la famille, il y va de soit,
option Tourisme et Hôtellerie.
ils sont tous des musulmans, ìe jeûne est
a vic de couple. voilà unc autre
T
I
II
une tradition qui ne souffre pas
ça, ce n'cst pas bien". Lin visircul arrive, on
le dénoulrne < client >. C'est un habitué de
la famille, Samira et Sakira I'accueillent. Il
apporte une ambiance toute nouvelle et si
agréable
Le couple nous donne leur premier
secret
de réussite. Avant leur mariage. iìs avaient
les objectiß à atteindre. Pour M. Ouattara,
il en a trois dont le plus important et le vrai
est la satisfaction de Dieu. Les deux autres
sont la satisfaction du désir charnel légale-
ment et le besoin d'une progéniture. Il ne
faudrait pas chercher à avoir beaucoup de
matériel avant de s'engager dans le mariage car il y a une belle part de miséricorde
divine qui intervient. On s'unie avec le peu
de moyens qu'on possède et on travaille
ensemble à la recherche de notre subsistance. Ils ont un programme spirituel
qui date de la période d'avant
dans son application. Nous sommes au septième jour de ramadan
de I'année ì4i2 du calendrier hégi- .
rien correspondant à I'année 20,l I
Il
le
est constitué de jeûne
volontaire, de prière, de lecture du
mariage.
coran etc. Ceci leur permet
de
maintenir I'amour que chacun a I'un
envers I'autre, consolide leur relation, empêche Satan de jouer négativement sur leur relation. M. Ouattara souligne qu'à cette époque, un
du calendrier grégorien. c'esr uni
dimanche et M.OUATTARA est
à la maison en attelldant I'heure de
la rupture du jeûne. Là, il est assis
devant la cour avec les voisins, une
autre monsieur bien plus riche se
théièrc sur un fourneau de feu. Il
pointait avec sa voiture et a même
est dix huit heures vingt quatre, la
une villa. Il a échoué car leur relacour est calme, les deux jumelles
tion
a des bases bien solides et MaSakira et Samira viennent de prendame
a bien préféré la foi au matédre leur douche vespérale. Au sariel. Cet élan de spiritualité se pourlon une table à manger sur lequel
[tr et M m€ OUA TTARA avcc
suit après leur union. Aujourd'hui
on voit des dattes dans un bol, du
ils sont fiers d'être ensemble aujus de bissap. de I'eau et des galettes locaL'ambiance de la famille reprend son cours delà de leur situation financière qui s'est
les. [,ne table bien modeste adaptée aux
norrna[. l,es deux jumelles, principales nettement améliorée, la joie, I'entente, bref
conseils alimentaires du ramadan, évité de
trop manger pour bien se sentir à I'aise actrices, effectuent des va et vient, des le bonheur y règne.
I
i
rires. des réclamations, tonton par
dans son adoration.
ici
,
papa et maman par là demandant leur part Ils sont tous issues de I'AEEMB. militants
de jus ou de bouillies de rupture tout com- engagés depuis belle lurette. Ils ont gardé
I 8h 34, il est I'heure de la rupture, le protome si elles ont fait le .jeûne. Leur éduca- des liens très forts avec l'association. Accole est très simple, chacun y va sans gène
après avoir marmonné quelques invocations demandant au Dieu Tout Puissant ce
qui lui est cher. Juste après, la prière de
Maghrib. On I'accomplit à dornicile car la
mosquée est un peu distante. On s'installe
sur la terrasse. deux tapis de prière, deux
rangées, les deux jumelles y sont invitées.
Néanmoins, elles nous abandonnent à michemin pour leur occupation enfantine
mais restent souvent attentives à nos faits
et gestes.
Le couple Ouattara s'est unit le l7 septernbre 2005 par un mariage islamique et par
la suite un mariage civil. Sakira et Sarnira
sont les prenrières fìlles de Ia famille âgées
de I ans et 4 mois chacune. M. et Mme
tion. nous explique Mme Ouattara,
est
tueìlement Madame est toujours active ct
assurée par nous deux avec une organisa- occupe le poste de Secrétaire National à
tion adaptée. A chaque fois, il y a I'un d'en- I'Organisation de Ia cellule féminine du
tre nous à la maison pour les surveiller et Cercle d'Etudes, de Recherche et de For-
les corriger. Le couple met I'accent sur mation Islamique (CERFI). Elle est
une
l'éducation par I'exemple, leur interdisant personne ressource pour I'AEEMB. Quant
les mauvaises choses et autorisant les bon- à M. Ouattara, lui, a un autre objectif, denes choses et en s'y conformant. une ser- venir un futur partenaire financier à même
vante travaillait dans la famille mais sa de soutenir I'association sur plusieurs
tâche se limitc aux travaux ménagers. plans. Il met du sien pour y parvenir. Pour
Dans le salon. une télévision. M. Ouattara cela il a dernandé qu'on Ie libère de certainous explique que la télé peut être nocive nes responsabilités. "A chaque fois que
mais il veille au grain. Les émissions sui- Madame est lollicitée au niveau des assovies sont sélectionnées. Les enfants adop- ciations.je la laisse partircarje sais queje
suis
absent
dit-il.
terpc-llent entre eux sur certains faits. Lors- De nouveau visiteurs vont leur arrivé. une
que I'un cl'eux fäit quelque chose interdite.
I'autre lui dit tout simplement "ne fait pas
tcnt Ie conrponement des parents. Ils s'in-
.. Suite.., pdge t2
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yotre iutur centre cutturel islamigue
Votre contribution est vivement attendue pour sa réalisation.
cret marche car depuis leur mariage; il y' a
nouvelle ambiance agréable pris place.
Cette ambiance est raditionnelle, les
amis viennent à tout moment surtout les
week-ends leur rendre visite- La vie en
couple est un cadre où I'on met en épreuve sa foi- Chacun vient d'un horizon diÊ
férenl ayant bénéfició d'une éducation et
d'une formation diftrentes" des histoires
diftrentes et autant de choses diftrentes,
la seule chose en commun est I'Islam. Il
faut savoir trouver un terr¿in d'entente
avec cette multitude d'inconnues. Madame Ouattara nous donne son secret: il est
simple, il s'agit de la concertation et la
tolérance. A chaque fois, il faut se parler
entre conjoints afin de trouver un terrain
d'entente qui satisfasse tout Ie monde.
<< Et ne jamais oublier que tout ce que tu
fais c'est pour plaire à Dieu. Tolérer les
erreurs, les imperfections de I'autre pour
fintérêt général, c'est faire preuve d'un
sacrifice de soi >. Evidemment, son se-
de cela cinq ans, ils n'ont jamais eu une
mésentente avérée. Pour M- Ouattara. un
autre élément très important est le témoignage à double échelle. Un premier vis-à-
vis de Dieu car on a pris I'engagement
devant Dieu d'êEe ensemble et cela est
une responsabilité qu'il faut obligatoirement respecter. Le deuxième est le témoignage vis-à-vis des hommes en tant que
exemple dans la
société.
. Mme Ouattara est une excellente
cuisinière. Elle nous a servi un plat délicieux de riz sauce feuille avec de la soupe
de viande et du poisson pour le diner.
Dans une ambiance particulìère, nous
avons quitté la famille à vingt deux heures quinze minutes après des bénédictions
à I'endroit de la famille- En ce moment,
Samira et Sakira dormaient déjà.
Par Ousmone BELEM
Hadíth
Le Messager d'Allah (que la paix et
le salut d'Allah soient sur lui.¡ a
dit
:
< O vous les jeunes ! Que celui qui
est en mesure de se marier parmi
vous le fasse ! C'est mieux pour le
regard et plus chaste pour les par-
ties génitales. Que celui qui ne peut
se marier jeûne alors, car le jeûne
lui sera un bouclier.
>>.
Rapporté par Boukhâry et Mouslim.
Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina
Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques
