Al Mawadda #44

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Title
Al Mawadda #44
Date
1 September 2008
Abstract
Bimestriel d'information et de formation islamique
issue
44
Rights
In Copyright - Rights-Holder(s) Unlocatable or Unidentifiable
Language
Français
Contributor
Louis Audet Gosselin
Wikidata QID
Q114030677
extracted text
Bimestriel d’information
ët de
formation islamique

N ° 44
Septembre - Octobre 2008

Ramadan - chawal 1429
ISSN 0796-5710

Colloque de la jeunesse Ahl ul Bayt

Démystifier des

sujets

pour une vie en symbiose

Vie chère I
Disons non
au marché noir

Réseau d’initiatives des journalistes

Dit suivi des paysans pour une bonne
campagne rizicole

w^on Dieu LA côte de l’abondance de Tes Bienfaits, ma rccon-

Entretien intime n° B

La supplication confidentielle
V- '*
des reconnaissants

y.te

Au nombre tie quinze (15), les entretiens intime?
(Monnadja’ates) sont des do’as tirés du livre « Sahifat
Sadjadjayat » de l’Imam Ali Zaynoul Abidîne (AS), 4^me

imam de la descendance purifiée du Prophète ( SAW). Il est
conseillé.de les lire régulièrement chaque jour, mieux les 15
par semaine. Soit deux par jour, et 3 le dernier jour.

Au Nom de Dieu, le Clément, le Très Miséricordieux
O mon Dieu ! J’en ai oublié de T’exprimer ma reconnaissance,
pris dans le flot continuel de Ta Générosité ! J’ai été incapable de
faire Ton Eloge, pris dans le débordement de Ta Bonté ! J’ai été
distrait au point de ne pas faire mention de Tes Louanges, pris
dans l’enchaînement de Tes Preuves de Bienveillance ! J’ai été
impuissant à répandre Tes Faveurs, pris dans la succession des
présents attribués par Tes Mains ! Là est la position de celui qui
avoue la profusion de grâces et qui avoue l’avoir accueillie avec
peu de considération, témoignant contre lui-même d’un état de
négligence et de défaillance. Tu es Le Compatissant ; Le
Clément ; Le Bienveillant, Le Généreux, Celui Qui ne déçoit pas
ceux qui s’adressent à lui ni ne renvoie de sa cour ceux qui pla­
cent leur espérance en Lui ! Dans Ta Cour sont déposés les
bagages de ceux qui espèrent ; dans Ton Enceinte séjournent les
espérances de ceux qui affluent à la recherche d’assistance !
Aussi, ne réponds à nos espérances ni par l’insuccès ni par la
déception ; ne nous revêts pas de l’habit de la désolation et de

nakssàrtée ést bien modeste ; à côte de la distinction dont Tu m’as
"accordée la/favcur, ma louange et mon cloge sont bien insigni­
fiants ! Tes faveurs m’ont couvert des parures des lumières de la
Torr'l'es sollicitudes de Ta Bienveillance m’ont orné des cou’ tonnes de la gloire ; elle m’ont agrémenté de colliers qui ne peu­
vent être retirés et entourer de ceintures qui ne peuvent être
ouvertes ! Tes Bienfaits sont elle ment abondants que ma langue
est impuissante à les dénombrer ! Tes Faveurs m’ont couvert des
parures des lumières de la Foi ; les sollicitudes de Ta bienveillan­
ce m’ont orné des couronnes de la gloire ; elles m’ont agrémenté
de colliers qui ne peuvent être retirés et entourer de ceintures qui
ne peuvent être ouvertes ! Tes Bienfaits sont tellement abondants
que ma langue est impuissante à les dénombrer ! Tes Faveurs sont
tellement innombrables que mon entendement est impuissant à
les discerner et à les exprimer ! Aussi, comment parvenir à une
preuve de gratitude alors que cette preuve de gratitude envers Toi
nécessite elle-même une preuve de gratitude ? Pour chaque évo­
cation de : Louange à Toi ! Cela m’oblige d’évoquer à nouveau :
Louange à Toi !
Mon Dieu ! De la même manière que Tu nous as nourris par Ta
Bienveillance, que tu nous as élevés par Ta Bonté, continue de
répandre sur nous Tes Grâces ; éloigne de nous les actes cou­
pables susceptibles de sanction ; accorde-nous, de chacune des
deux Demeures, l’excellence part et la plus illustre, dans l’immé­
diat et dans le futur. Louange à Toi ! pour Ton Epreuve justifiée
et l’abondance de Tes Faveurs, une louange conforme à Ta satis­
faction, attirant Ton Immense Bonté, Te proclamant : Ô Le ToutPuissant ! Ô Le Généreux ! Par Ta Miséricorde ! O Le Plus
Miséricordieux de ceux qui font miséricorde !
Source : Mafâtihoul djinâne j

l’accablement !

A vous de jouer Nouveau ! !
1 - Voici des écritures décimales illimitées non périodiques dont la
succession des chiffres obéit à une loi simple. Préciser cette loi.
Donner dans chaque cas les 20 premiers décimales.

1) 0,101 0010001 0000...
2) 0,102 003 000 40000 5...
3) 0,147101316...
2 - Une souris est à 20 pas de son trou. Un chat est à 5 bonds de la
souris. Pendant que le chat fait un bond, la souris fais 3 pas, et un
bond du chat à la même longueur que 10 pas de la souris. Le chat rat­
trapera-t-il la souris ?

3 - Sur 27 questions numérotées de 1 à 27, Ridwân ne savait
répondre qu’à celles portant un numéro multiple de 5. Il entra le
deuxième dans la classe, et les questions n°l ; 20 ; 21 ; 22 ;... ; 27
avaient déjà été tirées. Quelle est la probabilité pour que Ridwân
tombe sur une question à laquelle il sache répondre ? Quelle aurait
été cette probabilité s’il était entré le premier dans la classe ? Quelle
est la plus grande de ces probabilités ?

AL MAWADDA N° 44 Septembre- Octobre 2008

2

Européens.
erfcw,
livrent un
/ e ,
combat de
m o li vements migratoires à Tinté- Visiblement, ce comporte­ titan. Les Européens mènent
rieur de notre zone préoccu­ ment des Africains s’appa­ une guerre perdue d’avance..
pent chacun de nos Etats, rente plus à une fuite de Une clôture faite en mur de1
mais, ' les mouvements de Phostilité du continent. Non garde-côte tout le long/des
migration vers l*extérieur de l’attrait d’un bonheur imagi­ océans ne peut pas vaincre
la zone doivent faire l'objet naire de l’autre côté des l’immigration. . Larme effi­
d'une attention toute particu­ océans. Ceux dont ils sont cace du monstre se trouve en
/
lière de .notre part. L'enjeu sûrs, ils savent seulement Afrique, pas en Europe/
doivent
quitter Il manque seulement la
est de taille, car, a ujou rd dm i, qu’ils
dans la Compétition ouverte l’Afrique. Ils doivent partir. . confiance en soit, ainsi que la
pouf'attirer ou retenir les Partir parce que leur meilleur volonté d’entreprendre des;
compétences de notre propre devenir semble être, intime-.' actions salvatrices de la part
jeunesse, nous partons per­ ment lié à «affronter, ces dan­ des décideurs politiques.
dants: Nos jeunes choisissent gers» plutôt que vivre en Tares graves lices à leur insa­
tiabilité, leur égoïsme. La
de plus en plus de s'expatrier , Afrique,
quand ifs sont compétents» L’Afrique de la précarité, des gouvernance par procuration
disait le président Laurent malheurs et des désespoirs.. appuyée d’une volonté affi­
Gbagbo à l’Assemblée natio­ Née de l’injustice, de l’impu­ chée de. paraître que d’être.?
nale burkinabè le 28 juillet nité, de l’égoïsine, du favori­ D’etre debout que de se levertisme, de la corruption, de la De souffrir que de travailler.
2008. .
Le premier défi ici du dis­ cruauté des décideurs' poli­ De parler que de dire. De dire
cours du président ivoirien tiques. Continent dans lequel sans croire. De regarder sans:
des hommes abattus par arme voir.
est un truisme.
Le nombre d’Africains candi­ à feux sont déclarés morts de: L’Afrique connaît une forte,
leur maladie. Où le miracle. cro i s s a n ce. d é rn o g raph i q u e.
dats à l’immigra­
La population
tion vers l’occi­
dent croît sans Lutte contre l’immigration clandestine est jeune.. Ce
qui constitue
c e s s c ,
un avantage,
L’importance de
incontestable?
cette : croissance
Car
Jean
inquiète fortement
Bodin disait
plus
d’un
«Il rdy a ni
Africain. Pire, la
richesse
ni
candidature à l’immigration a
évolué en genre et en âge, Ce tue et brûle. Ou le citoyen force que d'homme». C’est la
sont, des femmes., avec ;.des perd la nationalité le matin première matière, première-:
enfants au bras qui tentent quand il dérange, pour se la pour tout pays. L’exemple
voir accordé le soir quand il chinois est on ne peut' plus;
l’eldorado.
L’Afrique- des? parlant. En plus, la prédomi­
Mais ce vaste étendue d’eau y arrange.
/fraudes
électorales,
des nance de la richesse du sous-:
l’exorbitant coût du voyage,
ces. barques d’infortune, les constitutions, modifiées pour sol africain n’est plus à
images horribles de corps protéger les intérêts d’une, démontrer/ La combinaison
exhibés à la télévision, ne les personne au détriment de la de ses facteurs fera du conti­
/découragent point. Pis, pour nation entière. Si elle, n’est nent africain ce que ses filles
fees cascadeurs, braver le dan- pas faite pour exclure. Où des et fils voudront qu’elle soit.
gouvernants fêtent, des mil­ Ayons la modestie et le cou­
ger est.preuve d héroïsme.
Les raisé'h^qüi les motivent liards à côté des gouvernés rage de copier coller, tout en >
suscitent des inquiétudes. qui ne sont pas à mesure l’adaptant à notre contexte,
Pies questions méritent d’être d’assurer un repas par jour. Ce n’est qu'à ce prix que
p^é^sf^^jrénexiqns/'d; être Ou des dirigeants préfèrent nous éviterons les noyades à
menées?"C faire cent pas de développe- nos sœurs et frères, Ce n’est
Qu’estce qui atlii - les /ment seul, qu’un pas avec le qu’à ce prix que nous évite­
A1CW Qn Occident, ? .peuple. Aussi, où des diri- rons les humiliations de nos
Qu’est-ce qui oblige les bras gcanls sont prompts à s’occu-' sœurs et frères en Europe. Ce
valides; e^lés?intel!ectuels^ 'pepdcla poutre dans<œllfdü? ïïi’ést qu’à'tcè.'-pn^i'qucvnoü'sï
/ypjsin - que<de; iapaille■; qui leur éviterons les rapatriej ipents musclés^jVindi.fférenUhypothèS^il^sotent' 'Cé'sont les premiers respon- • ce? des btfaigneùrs; pour lesj
- corps de nos compatriotes//;
eontraiife^^|j|ftS’/îé £ppU*'

C

ASSALAMOU ALAIKOUM

Son arme en Afrique
et non en Europe

r.

3

--i

Au regard du coup
de la vie de plus en plus
chère, sa majesté le
Naba El Hadj Kiiba du
Yatenga
offre
une
faveur aux Samos,
Bissas et Gourmantché,
pour le hadj allez à
Ouahigouya.
Les rites

Tawaf sept fois le tour
de la tombe de Naba
Kango
Safa et Marwa :
Parcourir la distance
entre la résidence de sa
majesté Naba El Hadj
Kiiba et celle de Gérard
Kango Ouédraogo.

La stèle : Allez lapider
le chef de Ninissi à
Dassoulé
Arafat : Aller sur la
colline de Zogoré

Mosquée de Médine :
Allez à Rahmatoulaye
prier dans la mosquée
de Cheick Aboubacar
Maïga I.
Le Zam Zam : Puisez
l’eau du puits du Cheick
Visite au Prophète
(Ziyara) faire çalawât
10.000 fois et retoumei
chez vous en
El hadj Zerbo
El hadj Zampou
El hadj Yonli

/://</

AL MAWADDA N° 44 Septembre- Octobre 2008

Réseau d’initiatives des journalistes

Un suivi des paysans pour
une bonne campagne rizicoie
Dans le cadre de ses àctiviïés"^

pour mettre la
lumière sur tout ce qui intéresse l’opinion publique, le
Réseau d’initiatives des Journalistes (RIJ) a organisé du 17
au 21 août 2008, une sortie de production dans les régions
des Cascades.

èSBaoHamadiBaroj
! Q imprégner de la sucrière de la Comoé (SN- réalité de la pro­ SOSUCO).
duction quantita­ Après les mesures prises par
le ministère en charge de
tive du riz annoncée par
l’Etat en cette période de vie l’Agriculture, de mettre à la
chère. C’est l’objectif prin­ disposition des coopératives
cipal de cette sortie de pro­ paysannes des intrants, fort
duction du Réseau d’initia­ malheureusement est de
tives des journalistes (RIJ) constater qu’au lieu des basdans la région de l’Ouest. fonds rizicoles leur destina­
Ce fut une occasion d’en tion, ces intrants sont reven­
savoir plus sur une affaire dus aux commerçants par
contentieuse entre l’usine de certains paysans.
transformation des fruits

S

Sous la pluie, Salamata Tou dit avoir reçu 1 sac d’engrais pour 5 bas-fonds

tropicaux Dafani SA et ses
producteurs de mangues. Un
tour à la frontière BurkinaCôte d’ivoire a permis aux
journalistes d’y prendre le
pools. Le tout couronné par
des rencontres de journa­
listes, animateurs radio de
Banfora, puis des visites
touristiques aux pics de
Sindou, la Société nouvelle
des Grands moulins du
Burkina (SN-GMB), la
mare aux hippopotames de
Tingrela, et la Société

Compter sur
Dame nature ?

En témoigne, les propos de
ce jeune homme qui nous a
dit : «si vous êtes intéressés
par leurs engrais, je peux
vous en trouver tout de
suite». Une chose est de
donner des intrants aux pro­
ducteurs de riz, mais une
autre est le suivi si l’on s’at­
tend à un meilleur rende­
ment. En attendant, le
pauvre paysan dans ses

AL MAWADDA N° 44 Septembre- Octobre 2008

Les hippopotames ont refusé de se faire voir lors d’une visite au lac de
Tingrela. Pourvu qu’ils ne perturbent pas subitement
le repos de notre confrère

petits calculs en cette pério­ n’ayant pas de carte d’iden­
de de soudure préfère liqui­ tité burkinabè. Contraint à
der à vil prix ses intrants rester derrière la barrière
pour calmer la faim de ses 5 frontalière Yenderé du
à 10 enfants, en fondant Burkina, ils ont tout de suite
espoir sur dame nature. transformé un hameau dé
Dans sa logique, le présent culture en un village dé
d’abord ensuite l’avenir. « sa n s-papier» i
Aussi, à en croire, Salamata Circonstance
oblige,
Tou de Tingrela, un village Dangouindougou, c’est le
situé à 7 km de Banfora,
nom de ce village. Si ces
avant les producteurs de riz Burkinabè bénéficient de
recevaient 2 sacs d’engrais nos jours de l’appui des
pour 5 bas-fonds. Mais cette micro-finances de Banfora,
année, ils n’ont reçu qu’un fort est de constater que ce
sac pour 5 bas-fonds.
village souffre de manque
d’infrastructures sanitaires,
A Orodara, un terrain d’en­ conséquences, les enfants
tente a été trouvé sur le qui y naissent n’ont pas
contentieux qui opposait d’acte de naissance, pour­
l’usine Dafani SA et des tant un de leur droit.
producteurs de mangues.
Environ 2200 km. C’est la
L’usine de fruits Dafani a-t- distance que nous avons
on appris de source sûre, parcourue à l’ouest du
s’est enfin engagée à payer Burkina avec la Pajero du
aux producteurs de mangues Service Allemand de déve­
toutes
les
tonnes
de loppement (Ded) et le sou­
mangues cueillies et non tien de COTECNA.
prévues dans le contrat qui C’était avec Félix Koffi
les liait. Des tonnes de Amétépé de JJ, Fuchs
mangues qui n’ont pas servi Susanne de Ded et l’auteur
à l’usine, donc pourries. Si de ces lignes. Six journa­
certains sont déjà entrés en listes au départ, à la dernière
possession de leurs «sous», minute, Ramata Soré de
d’autres doivent prendre l’Evènement,
'Adama
encore leur mal en patience Ouédraogo dit Damiss de
en attendant la fin de la sai­ l’Observateur et Modeste'
son (fin août). Quant à la Nébié de radio Pulsar nous
frontière ivoiro-burkinabè, ont faussé compagnie. La
un village de circonstance a première pour raison de
été créé par des Burkinabè mission et les deux autres
ayant fui la Côte d’ivoire et pour raison de santé.
4

Justice divine
Les difficultés élèvent l’Homme
Depuislestemps reculés jusqu ’à nos jours, des gens ont dis­
cuté sur la justice de Dieu et ont soulevé des problèmes qui,
à leur yeux, ne correspondent pas avec la justice de Dieu et
parfois les posent comme raisons pour nier 1’existence dé\
Dieu ! Ils citent en exemples, des phénomènes désagréables
tels «les tempêtes» et «les tremblements de terre». Ils men­
tionnent aussi « les différences » et « la « diversité » entre les
hommes et ils font référence aux malheurs et aux calamité*
qui tombent sur l’homme, sur la nature et sur tous les autres
êtres vivants.

Synthèse dè Boureima Konaté
Jugement relatif
et connaissances limitées

Généralement dans nos juge­
ments et dans notre manière
de distinguer les réalités,
nous nous appuyons sur les
relations que les choses ont
avec nous. Le jugement des
gens suit aussi généralement
cette logique lorsqu’il abor­
dent le problème du bien et
du mal, des calamités et des
catastrophes s’il pleut dans
notre région, le plus souvent,
nous ne regardons que l’in­
fluence que cela a sur notre
environnement, tant sur
notre vie que sur notre mai­
son, notre champ ou au
maximum sur notre ville ; si
les conséquences sont posi­
tives, nous dirons que c’est
un bienfait de Dieu et si elles
sont négatives, nous dirons
que c’est une «malédiction»,
même si au niveau régional
c’est une bonne chose. Si un
immeuble ancien est démoli
pour être reconstruit, nous
qui sommes du voisinage et

5

qui sommes incommodés
par la poussière, nous disons
quelles «calamités!» Même
si par la suite, c’est pour
reconstruire un hôpital qui
profitera à tous.

Donc, si nous ne voulons pas
commettre d’erreurs, il ne
faut pas regarder notre intel­
ligence qui est limitée. Et
dans notre jugement, il ne
faut pas uniquement voir la
relation qui est la nôtre avec
les évènements. Mais nous
devons au contraire en
considérer tous les aspects
pour émettre un jugement
multidimensionnel.
Evènements désagréables
et avertissements
Nous avons déjà vu des indi­
vidus qui, nageant dans
l’opulence,
devenaient
«égoïstes» et «prétentieux»
et qui, en pareils cas,
oublient la majeure partie de
leur devoirs et des leurs res­
ponsabilités
humaines

importantes.
L’Homme aussi rencontre
des obstacles qui se dressent
sur son chemin. S’il n’y
avait pas de hauts et de bas
dans la vie et si de temps en
temps, des problèmes ne sur­
gissaient pas, l’homme tom­
berait dans un état de léthar­
gie et négligerait Dieu, la
destinée et les devoirs qui
incombent à sa responsabili­
té.
Nous ne disons pas que
l’homme doit créer luimême des obstacles ou les
accueillir à bras ouverts mais
plutôt doit être vigilant. Dieu
dit dans le Saint Coran :
«Nous les avons confrontés à
des évènements pénibles et
difficiles et au malheur pour
qu'ils s'agenouillent devant
Dieu» verset 42 du chapitre
6.
Il faut noter aussi que la sur­
venance de certaines diffi­
cultés sont la cause de la
réussite de certains leaders
car elles forgent leurs per­
sonnalités, les prédisposent à
affronter avec perspicacité
les obstacles qui se dressent
devant eux.

l’Homme en leur sein. Nous
lisons dans le Glorieux
Coran : « Il est possible que
parfois vous nommiez un fait
comme désagréable, tandis
que Dieu y a mis des bien­
faits en abondance». Verset
19 du chapitre 4.
En outre, nous savons que
chaque chose de notre exis­
tence a été créée dans un but
très précis. Pour simplifier,
l’homme est en quête perma­
nente de la perfection à tous
les niveaux. C’est pourquoi
Dieu, en plus de la conscien­
ce qu’il a mis en chaque être
humain, lui a envoyé des
grands prophètes et livres
divins qui ont pour mission
de diriger l’homme dans
cette voie.
Pour atteindre ce but com­
plètement, Dieu de temps à
autre, montre aux hommes le
reflet de leurs péchés et de
leur désobéissance à Lui, il
leur faut, faire face aux diffi­
cultés de la vie afin qu’ils
prennent conscience de la
laideur de leurs actes et
qu’ils se tournent à nouveau
vers Dieu. Ainsi, nous
constatons qu’une partie des
malheurs et des évènements
Faire face aux difficultés
indésirables auxquels l’hom­
de la vie
me est confronté tout au long
de sa vie n’est, autre que la
Si vous étudiez la vie des clémence et la miséricorde
génies du monde, vous ver­ de Dieu. C’est ainsi que le
rez que dans l’ensemble, Coran souligne «la corrup­
tous ces gens-là ont grandi tion est apparue sur terre
au sein même des problèmes comme sur mer à cause des
et des difficultés. Il est très mauvaises
actions
des
rare que des gens qui ont été hommes. Dieu leur fera goû­
choyés soient devenus des ter le châtiment qui résulte
génies et soient parvenus à d'une partie de leur actes ;
acquérir un très grand presti­ peut être qu'ainsi, ils se
ge. Les génies économiques réveilleront et retourneront à
sont ceux-là même qui ont. Dieu».NcxsctA\ chapitre 30.
été confrontés aux difficultés
des , marchés dues à des
Source : Initiation au
crises économique. En bref,
dogme de l’Islam
ce sont les problèmes et les
difficultés
qui
élèvent

AL MAWADDA N° 44 Septembre- Octobre 2008

Colloque de la jeunesse Ahl ul Bayt

Démystifier des sujets pour
une vie en symbiose

une vue au presiaium tors a une communication

Les conférences-débats ont permis auxjeunes sunnites et chi’ites de
dépassionner certains sujets pour mieux se comprendre.

tciter les jeunes
g] musulmans
à
échanger autour
de la religion et des ques­
tions d’actualité». C’est en
ces termes que Cheick Issa
Kindo, au nom de l’AEUI et
des étudiants burkinabè en
Iran, a justifié la tenue de ce
colloque. El Hadj Aboubacar
Yugo, secrétaire général
adjoint de la Fédération des
associations islamiques du .
Burkina (FAIB) tout en pré­
cisant que ces genres d’acti­
vités sont au cœur de leur

préoccupation, s’est réjoui de
l’initiative de ce colloque.
«La Fédération des associa­
tions islamique est une entité
qui ■ est venue fédérer les
associations islamiques. Son
travail d’unité est de pouvoir
conjuguer tous les efforts
afin qu'on puisse vivre en
parfaite, symbiose et en har­
monie», a-t-il relevé. 2e du
genre après celui de 2007, ce
colloque a mobilisé selon
Hassan Sawadogo, respon­
sable du comité d’organisa­
tion, 250 participants venus

contre d’échange a été ponc­
de différentes provinces du
tuée de la remise d’attesta­
Burkina.
2 jours durant, ils ont partici­ tions de participation et de
pé aux conférences et expo­ cadeaux de livres islamiques,
sés-débats portant entre Une façon de dire, que fini le
autres, sur la religion et la colloque mais les recherches
se poursuivent en attendant
vie ; la connaissance des
compagnons du prophète la 3e édition.
(PSLF) à travers le Coran ;
les préjugés et leurs réfuta­ Pour Oumar Sawadogo de
tions ; le chi’isme origines et Bobo-Dioulasso, ces confé­
principes ; et Ahl-ul Bayt rences ont été à la hauteur de
ses attentes. «Elles permet­
dans les références sunnites.
tent même à l’éducation delà
Ces débats ont permis aux
jeunes musulmans sunnites jeunesse pour un développe­
et chi’ites de se dépassionner ment durable» a-t-il indiqué.

Une remise symbolique de livres.

Les femmes ont participé massivement à ce colloque.

AL MAWADDA N° 44 Septembre- Octobre 2008

et de démystifier certains Fatima Mâhsoûma Kindo à
sujets pour une meilleure Ouaga, s’est non seulem^
compréhension des uns des dit satisfaite de I’organisati<®
mais aussi de l’ambiant
autres.
Au terme de ce colloque, les dans laquelle se sont dérojj*
participants ont recommandé lés les échanges-débats, «y
l’extension de ces activités colloque m’a permis “
dans les provinces, l’organi­ mieux cerner la problem^
sation d’un séminaire au pro­ tique de la succession*
fit des prédicateurs et la mise prophète», a-t-elle préciséà leur disposition de la syn­
thèse des travaux. Cette ren-

T

Ramadan

«Le Saint Coran est une
miséricorde et une guérison»
Cheick Aboubacar Maïga II

Propos recueillis par Hamadi Baro

e jeûne musul­
man a été pres-

1

__ Ecrit durant le
mois de Ramadan. Dieu nous
dit dans le Saint Coran ceci :
«Le Coran a été révélé
durant le mois de Ramadan.
C’est une direction pour les
hommes, une manifestation
claire de la Direction et de la
Loi». Donc une obligation
pour tout musulman pubère et
jouissant de ses facultés men­
tales.
Le jeûne n’a pas été prescrit
pour nous rendre la vie diffi­
cile. Non ! il n’a même pas
commencé avec nous. Le
jeûne a été prescrit aux com­
munautés qui nous ont précé­
dés notamment Noé (As).
Dieu veut que le jeûne nous
soit profitable et qu’on le
craigne. Pour cause, jeûner de
l’aube à la nuit amène celui
qui l’observe à méditer sur la
religion. Le jeûne le rend

humble, craintif envers Dieu
et l’amène à jeter un regard
de compassion envers les
pauvres. Fût-il roi, président,
ministre, cadre, etc. Si Dieu
nous dit de jeûner c’est qu’il
est un bien pour nous. Des
études scientifiques témoi­
gnent que le jeûne procure la
santé. L’observation du jeûne
nous rend un peu faible ou
bien nous amaigrit mais cela
est important pour notre bienêtre. Dieu notre Créateur,
nous a doté de raison et des
organes de sens qui nous sont
très utiles dans la vie de tous
les jours. Pour cela, nous ne
pourrons jamais finir de lui
rendre grâce. Si nous perdons
un de nos membres ou
organes de sens, personne au
monde ne peut nous le rem­
placer de façon naturelle ou
originelle. Alors, sachons que
ce même Dieu n’impose à
aucune âme ce qu’elle ne

Concours de mémorisation du Coran

Inciter les fidèles
à sa lecture quotidienne
~trnciter, susciter et

SS/

U encourager la lecJe ture du Saint

Coran dans un contexte où
très peu de fidèles y songent
au quotidien ». C’est en ces
termes que Adama Sakandé,
1er vice-président de la
Communauté musulmane du
Burkina (CMBF) a justifié
l’organisation du concours
national de mémorisation et
de psalmodie du Saint Coran.

Le Saint Coran, a-t-il indi­
qué, est la lumière qui éclaire
et guide le musulman vers le
droit chemin. La 4e édition
qui s’est déroulée à la grande
mosquée a connu la partici­
pation de 89 candidats. Au
terme de 5 jours de compéti­
tion, cette édition a rendu son
verdict le 26 juillet 2008.
C’est Abdoul Aziz Koanda
qui poursuit ses études à
Accra (Ghana) qui décroche

peut supporter. S’il nous
interdit une chose, c’est que
la chose nous est nuisible,
s’il nous autorise ou ordonne
quelque chose, c’est qu’il
nous est bénéfique.
Quelqu’un qui vous aide
dans la vie courante, vous le
remerciez ou vous vous
moquez de lui ? Nous le
remercions pour nous avoir
rendu
service.
Alors,
sachons que Dieu nous rend
service tous les jours. Nous
devons le remercier énormé­
ment.
Le Coran est le dernier des
Livres célestes après les
feuillets d’Abraham, la Thora
de Moïse, les Psaumes de
David et l’Evangile de Jésus.
Dieu a dit à Jésus d’annoncer
aux gens qu’il fera venir un
Messager après lui, le sceau
des prophètes et qu’il sera
doté d’un Livre, le sceau des
Livres divins. Le St Coran fut
révélé
au
prophète
Mouhammad (Saw) par l’en­
tremise de l’Ange Gabriel
petit à petit durant une pério­
de de 23 ans. Si les musul­
mans s’étaient très bien
accrochés au Coran et tra­
vailler conformément à ses
prescriptions, jamais ils ne
souffriraient. Par Dieu, les
musulmans ne souffriraient.
Mais nombreux sont les
musulman# qui ont délaissé le
St Coran. Nous courons

Cheick Aboubacar Maïga II

généralement derrière les
Blancs et les Juifs et ceux
d’autres religions. Pourtant le
St Coran est le Livre Sacré de
Dieu au sens plein du terme.
La lecture d’une seule lettre
de ce Livre durant ce mois
donne droit à 10 bénédic­
tions. Outre cela, Dieu nous
fait savoir qu’il a fait des­
cendre le Livre (Coran) sur
les humains comme une
miséricorde et une guérison.
Malheureusement, nous ne
l’exploitons pas à fond. En
Afrique, y compris dans les
pays arabes. D’ailleurs même
c’est durant le mois de
Ramadan que les Arabes
accordent de la valeur au
Coran à travers sa lecture, la
prédication et la solidarité».

le 1er prix : une moto nantes et trébuchantes. Qui a
Raimbow Smart X et bénéfi­ dit que psalmodier le Saint
cie de 162 000 f du public. Ce Coran ne nourrit pas son
concours a commencé à faire homme ?
parler du Burkina au plan
H.B
international.
Pour
cause,
Ahmad Soaré,
vainqueur de la
3e édition a
récemment été
classé 7e à un
concours inter­
national organi­
sé à Dubaï d’où
il est revenu
avec au moins
11 millions en
Le plus jeune (Il ans) recevant un prix
espèces
son­
d’encouragements.

AL MAWADDA N° 44 Septembre- Octobre 2008

Le jeune et ses statuts

Les prières de rattrapage
à la de Tarawî ?
Lé mois de Ramadan est encore là. Bienvenu, il est prévu du
1er septembre au 30 septembre 2008 au Burkina.

Par Sidi Mohamed Ouédraogo

' ; î'

gens, le mois croyants, a marqué une trace à
i d’Allah est venu jamais inoubliable dans l’his­
en vous appor­ toire de l’Islam. Quant aux évé­
nements joyeux,
il y a :
tant la Bénédiction,
la
Miséricorde et le pardon. Ce - la descente du St Coran dans
mois est le meilleur des mois la nuit du destin (23e, ou 27e
pour Allah ; ses jours les nuit)
meilleurs des jours, ses nuits - la naissance d’un des deux
les meilleures des nuits, ses patrons des jeunes du Paradis,
heures les meilleures des le second calife successeur de
l’Imam
Hassane
heures», adit le prophète l’Islam,
(S.A),le 15 Ramadan
(SAW).
Chaque musulman doit profiter - la bataille de Badr, première
de ce mois qui est un mois de de l’Islam, le 17 Ramadan, et
formation pour toute l’année, qui a vu la victoire des musul­
en se rapprochant davantage de mans sur les mécréants. Elle a
Dieu, à travers des lectures marqué le glas de l’époque djaCoraniques, des prières suréro- heliennc et le début de la pro­
gatoires, des invocations ou motion de l’Islam
Dou’as, des prières sur le pro­ - La prise de la Mecque le 20
phète et sur sa Sainte famille et Ramadhâne qui a été une gran­
de joie pour les musulmans.
les bons caractères etc.

0

Les événements
du mois de Ramadan

Que faire durant
la nuit du destin ?

Nous retenons de l’histoire que On peut entre.autres :
1 - Faire la grande ablution
le mois de Ramadan a été mar­
qué par deux sortes d’événe­ après maghrib
ments : les événements doulou­ 2 - Veiller durant cette nuit à
travers la lecture du Coran, ou
reux et les évènements joyeux.
Parmi les événements doulou­ de n’importe quel livre isla­
reux, il y a la mort du croyant mique ou encore des doas, etc
3 - Visite de l’Imam Houssein
des quoraïches Abu thalib,
oncle du prophète (P.S.L.F) et (invocation spéciale) tout au
celle de Khadjdja sa première moins dire «Assalantou Alaîka
épouse en 520 de Père chrétien­ yâ aba abdil lah al Houssein »
ne ; respectivement le 7 et 10 4 - Faire deux rakas , en réci­
du mois de Ramadhâne. Le tant dans chaque raka la Fatiha
décès de ces deux personnages plus 7 fois «qoul houwallah».
importants dans la vie du pro­ Après le salam ; dire 70 fois
phète (P.S.L F) l’a amené à «Astaghfiroullah wa atoûbou
déclarer cette année «Année de ilaïhi»
deuil» Ensuite, le martyr de 5 - Faire la prière de 100 rakas
l’Imam Ali Ibn Abu thalib et dans chaque raka réciter dix
(SA), le 21 Ramadhâne. Mort (10) fois la sourate «qoul houwal-lah» ; ou faire 102 rakas
survenue après avoir reçu un
coup de sabre le 19 Ramadhâne avec l’intention de prières de
sur la tête pendant qu’il priait rattrapage.
dans la Mosquée.
Les prières âe rattrapage
La mort de ce second personna­
ge de l’Islam après le prophète
(P.S.L.F), éduqué et désigné par Les prières de rattrapage sont
le prophète lui-même comme des prières obligatoires que
guide et commandeur des nous n’avons pas eu à faire soit
AL MAWADDA N° 44 Septembre- Octobre 2008

Les prières de rattrapage en lieu et place de Tarawî et qiyanioulail

par exprès, oublie ou par négli­
gence à un moment de notre
vie. Selon les enseignements
chi’ites, seules ces prières dites
de rattrapages peuvent être
faites en groupe. On demande
alors à Dieu de les remplacer
par nos prières manquées. Elles
consistent à l’accomplissement
des prières de 6 jours soit 102
Rakas, en commençant par la
prière de Zouhr (14 h) par jour
(Zouhr, Asr, Maghrib, Ichâ’i et
soubh = 17 Rakas x 6 = 102
Rakas).

Ramadan
Quelques prières
surrérogatoires [Nawâfil)
Les longues prières dites
«Tarawî» ne sont pas une
recommandation prophétique
encore plus une obligation
divine. Il en est de même pour
la veillée des dix (10) derniers
jours du mois dite « qiyâmoullaïl » faite de façon collective.
Cependant il existe des actes
surérogatoires «mousthab (sou­
haitable). Ils sont à faire de
façon individuelle.

Faire si possible mille (1000)
raka’ates (unités de prières) de
la façon suivante :

- De la première à la vingtième
nuit, vingt (20) raka’ates avec
une possibilité de faire 8
raka’ates après la prière de
magh-rib et 12 après celle de
ichâi.
- De la 21e à la 30e nuit, trente
(30) raka’ates.
- Enfin cent (100) raka’ates
durant la 19e à 21 et 23e nuit
(en plus des 30 raka’ates)

NB : Durant chaque raka’ate
on récite la fatiha et n’importe
quelle sourate de son choix.

La Zakatoul Fitr ou Fitra
C’est l’impôt de la rupture du
jeûne. Il est obligatoire pour
ceux qui en ont les moyens.
C’est au chef de famille qu’il
incombe de payer le Fitra de
toutes les personnes qui man­
gent sous son toit, sans distinc­
tion d’âge et de confession reli­
gieuse.

Le Fitra doit être prélevé sur les
denrées couramment consom­
mées, entre autres : le maïs, le
riz, le sorgho etc. Il correspond
à environ 3 kilos. Il peut être
aussi donné en espèce.
Exemple 825 F par personne
pour 3 kilos de riz.

La période réservée au paiement
du Fitra se situe selon l’école
d’Ahl oui Bayt entre la veille (au
soir) de l’Aïd al Fitr et le lende­
main midi (zouhr). Enfin le
zakat al fitr doit être offert aux
pauvres, aux miséreux, aux
insolvables ou débiteurs, dans le
chemin de Dieu (construction de
mosquée, d’écoles, diffusion du
savoir etc.), aux percepteurs de
cette zakat, aux «cœurs à ral­
lier» (exemple, les musulmans
qui ont une foi chancelante et
dont on craint qu’ils ne soient
susceptibles de changer de reli­
gion), aux voyageurs (exemple,
pour qu’ils puissent regagner
leurs domiciles) et aux esclaves
libérales, afin de libérer l’homme
et à l’arracher de la servitude.
Suite à la page 19

Réseau d’initiatives des journalistes

□es initiatives de
transparence du bien public
Le Réseau Informel îles Journalistes (RIJ) du Bûrkina ést devenu
Réseau d’initiatives des journalistes depuis le 12 juillet 2008. Le
'réseau reste toujours informel dans sa vision et dans son fonction­
nement. C’était à l’issue de son assemblée générale ordinaire.

Le RIJ reste informel dans sa vision et dans son fonctionnement

e Réseau informel des
journalistes (RIJ) a tenu

L

_...... /'son assemblée générale
ordinaire le 12 juillet 2008 à la
maison de la Coopération alle­
mande. Après 2 années d’acti­
vités (2006 - 2008), l’heure
était non seulement au bilan
mais aussi à la définition de la
vision du réseau pour les 2 ans
prochains et actualiser le plan
stratégique.
Le mot «informel» qui déran­
geait tant les partenaires tech­
niques et financiers du réseau a
été changé en «initiative».

Même si pour certains journa­
listes le réseau doit son dyna­
misme à son statut d’informel.
La nouvelle appellation ne
change en rien le caractère du
réseau. Il reste informel dans sa
vision et dans son fonctionne­
ment. Ainsi, en a décidé l’as­
semblée. Pas de président, de
secrétaire et autres. Le RIJ sera
toujours piloté par un comité.
«Initiative d'enquête pour une
transparence ou mettre la
lumière sur tout ce qui intéresse
l'opinion publique», c’est le
nouveau son de cloche donné à

Centre culturel américain

Pour une entente entre
Américains et musulmans
Le Centre culturel américain a formé en anglais, 160 clercs d eia^lissetmen^C0nJfes.^onnels-tslatniques: La cérémonie de remise des\
diplômes a été présidée par David Brown, chargé d’affaires et
représentant l’ambassadeur des USA au Burkina. C’était le J9
juillet 2008 au Centre américain de langue.

Par Ousmane Paré
e programme access de
formation en anglais est

L

Jj organisé et finapcé à plus
de 17 millions de F CFA par le
département d’Etat américain
aux profits des élèves musul­
mans.
9

Selon David Brown, le charge
d’affaires de l’ambassade des
USA, ce programme vise à pro­
mouvoir l’entente entre le
peuple américain et le monde
musulman.
De 2005 à 2008, 160 élèves

la nouvelle
équipe. Créer
un cadre de
concertation
et
de
réflexion,
accroître la
visibilité du
réseau
et
améliorer le
traitement de
Le bilan moral d’activités et financier a été
l’information
jugé satisfaisant
ont été entre
RIJ. Au terme de cette assem­
autres, les objectifs visés par les
blée, le RIJ reste informel.
axes stratégiques mis en place
Quitus a été donné au nouveau
en 2006.
comité de pilotage de travailler
Pour les participants, ces objec­
aux nouveaux statuts du réseau
tifs ont été largement atteints à
qui dispose désormais d’un site
travers les thèmes des ren­
web : www.rij-burkina.org.
contres mensuels, des forma­
Susanne Fuchs, conseillère à la
tions et des matinées de
promotion des médias du Ded
réflexion, sans oublier les
en fin de mission quitte définiti­
voyages d’étude et d’échange
vement le Burkina début
dans la sous-région ouest-afri­
octobre prochain. En rappel,
caine. Le bilan moral d’activi­
crée en 2001, le RIJ se veut être
tés et financier du Comité sor­
un cadre de formation et
tant a été jugé satisfaisant par
d’échange des journalistes du
l’assemblée. Cependant comme
Burkina.
insuffisances, il a été relevé
•entre autres qu’il n’y a pas eu
Liste des nouveaux
de parrainage des nouveaux
membres du comité
membres, pas de déclaration de
condamnation, pas de groupe
de pilotage
de travail sur des plaidoyers, et
pas d’organisation de prix d’ex­
1 - Koffi Félix Amétépé (JJ)
cellence.
2 - Modeste B Nébié (Horizon Fin)
13 millions 100 milles c’est le
coût total des activités menées
3 - Soumafila Rabo (Savane Fm)
avec l’appui technique et finan­
. 4 -Ramata Soré (Evènement) :
cier des partenaires que sont le
5 - Wiltried Zouridi (œil des . .
Service Allemand de dévelop­
jeunes)
pement (DED), l’Onatel, Air
6 - llboudo Sylvestre (Ouaga Fm) '
Burkina, Oxfam-Québec, l’ins­
titut Goe et et les membres du
7 - Abdoul Nombre (RMO)

d’établissements à caractère reli­
gieux,fmusùlman de Ouaga et de
Bobo-ÊTlouJaSso ont reçu une
formatiôirîde.2 ans chacun. Pour
cette dernière session de forma­
tion, J2;. élgyçs du lycée privé
Daroul\ Houda ont été les heu­
reux gagnants, du premier voya­
ge d’étûde'*dc‘2 semaines aux
USA./'- >
Il s’agikdc.Adissa Yaméogo et
Abdoul Aziz Maré en classe de
4e.
Les élèves ont tenu à remercier
leur donateur pour la qualité de
la formation reçue et souhaité
l’augmentation du nombre des
bourses d’études au profit de
leurs camarades. Quant aux
encadreurs des élèves, ils ont

souhaité que s’étende le pro­
gramme de formation à d’autres
écoles. «La langue est un outil
qui s'use si l'on ne s'en sert
pas», à relevé le chargé d’af­
faires en incitant les élèves à
l’usage de l’anglais. «Vous aug­
menterez vos chances de réussi­
te dans la vie, mais aussi vous
manifesterez ainsi votre recon­
naissance au peuple américain
qui veut vous aidera réussir», at-il souligné.
Les établissements bénéficiaires
de ce programme sont le lycée
privé Noureine, l’institut A
Ilmi, le lycée privé Daroui
Houda à Ouagadougou et la
Medersa Salam de BoboDioulasso.

AL MAWADDA N° 44 Septembre- Octobre 200F

Ramadan 2008

«La vie chère ne doit pas nous
empêcher d’adorer Dieu»
t ^occasion de ce mois béni de Ramadan, nous avons tendu notre micro aux fidèles
'litsùlmans. A travers ces lignes, ils se prononcent entre autres, sur son importance,
les'actes cultuels à poser durant ce mois et la place du St Coran.

Lamine Silla, prédicateur
malien «Des commerçants
ferment leurs boutiques
pour suivre les Tafsirs»

C’est un mois d’entraide et
de compassion. Un rappel
se fait pour éloigner les uns
et les autres des turpitudes
et des actes blâmables.
Quant à la pratique du jeûne
observé ici au Burkina
comme chez nous au Mali,
ii n’y a pas de différence au
pian religieux. Seule l’en­
traide ou la solidarité nous
différencie.
Parce que chez nous, tu

peux trouver des gens qui,
durant le mois de Ramadan,
font beaucoup de charité
même s’ils ne le faisaient
pas. Il est très fréquent
qu’un élément de la famille
prenne en charge toute une
concession. On sent l’aide
et la solidarité envers les
proches parents, les pauvres
et les orphelins aussi bien
dans les mosquées que dans
les familles. A l’approche
de ce mois, nombreux sont
les Maliens qui retournent
au pays pour passer le jeûne
dans la fraternité.
Ouagadougou étant une
ville de fonctionnaires, les
gens sont très mobiles, donc
très occupés. Ce qui
explique leur faible partici­
pation aux séances d’expli­
cation du Coran (Tafsirs).
Par contre, nombreux sont
les commerçants au Mali
qui ferment leurs boutiques
pour suivre des Tafsirs.
Pour s’élever spirituelle­
ment, après le jeûne, il y a la
lecture du Saint Coran et
l’éloignement des actes
comme la fornication etc.
Se déplacer aussi vers un
lieu pour écouter la Parole
de Dieu vaut mieux que
mille prières d’adoration.

Mme Savadogo Fatimata,
Nigérienne, ménagère
« Même les chrétiens nous
offrent du sucre »

AL MAWADDA N° 44 Septembre- Octobre 2008

Avec cette vie chère, il y
aura un petit changement au
niveau de la ration alimen­
taire. Chez nous, tout le
monde jeûne sauf les
malades. Pour accroître ma
spiritualité, je lis le Coran le
matin après la prière de
Sobh jusqu’au environ de 7
h avant de faire ce que j’ai
à faire. Pour nous, les
femmes, il faut éviter de
sortir se balader pour récol­
ter des péchés par-ci, par-là
car cela est dans notre habi­
tude lorsqu’on n’a pas de
ménage à faire. Il n’y a pas
de différence entre le jeûne
observé ici et au Niger. Làbas, tout le monde jeûne et

le soir, c’est la fête partout
et les gens font beaucoup
l’aumône. Ici, c’est égale­
ment un mois de solidarité
par excellence car, même
nos voisins ou amis chré­
tiens nous offrent des
paquets de sucre ou des
repas pour la rupture.
Mhoma Mmadi Saïd,
Comorien, étudiant à
l’ENAM
«Il n ’y a pas de jeûne diffé­
rent selon les pays»

Quelle que soit la cherté de
la vie, je suis confiant que
tout va se dérouler bien car
le Ramadan est un mois très
spécial qui fait appel à la
grâce divine. J’ai pu remar­
quer l’année passée que la
solidarité existe ici, mais,
les gens sont souvent limi­
tés financièrement. Sinon le
Burkina est un pays où
chrétiens comme musul­
mans s’entraident. Il n’y a
pas de différence dans la
pratique du jeûne selon les
pays aussi bien au Burkina,
aux Comores qu’en Iran.
C’est un mois où tous les
actes de bienfaisance sont
multipliés par 10. C’est un

mois de bénédictions dont il
ne faut pas laisser passer un
seul instant sans en tirer
profit. C’est un mois de ren­
forcement de ses pratiques
religieuses. Chacun doit
faire l’effort pour lire tout le
Coran au moins une fois
durant ce mois.
El Hadj Abdoul Latif,
Nigérian
«Il faut beaucoup lire le
Coran ou l’écouter»

C’est le plus important des

mois parce que beaucoup de
gens ne savent pas qu’il

existe d’autres mois isla­
miques

en

dehors

de

Ramadan. Parlant de la vie
chère, comme c’est Dieu

qui l’a amenée, il va nous

donner aussi le minimum
qu’il nous faut pour le

jeûne. Tout le monde sait

que le mois de Ramadan est

un mois très très important

durant lequel on doit éviter
tous les péchés et multiplier

les bonnes actions comme

apporter du secours à ceux

qui sont démunis. Il faut
beaucoup lire le Coran ou

l’écouler si on ne peut pas le

11

lire afin d’en

tirer des

leçons pour notre guidance.
J’exhorte tous les musul­

mans à respecter correcte­

Kamsonghin,
« La vie chère ne doit pas
nous
empêcher
d’adorer Dieu »

ment les règles de ce mois
glorieux car il est très

important dans la vie de

celui qui se dit musulman.

Amidou Maïga,
prédicateur
«C’est l’occasion de taire
nos divergences»

Le jeûne du mois de
Ramadan est l’un des piliers
de l’islam. Il se prépare
selon les moyens. La place
du Coran y est très impor­
tante. Il faut le lire réguliè­
rement ou l’écouter. Nous
devons éviter tout péché
minime ou majeur. II n’y a
pas une heure précise pour
la lecture du Coran, on la
fait selon ses capacités. En
dehors de la lecture du
Coran, il y a des prières surérogatoires, des zikrs ou des
prêches qu’on peut faire. Je
pense que c’est aussi l’occa­
sion pour nous les musul­
mans de taire nos diver­
gences sectaires car nous
avons seul but, une seule
vision qui est l’agrément de
Dieu.

Abdoul Karim Sawadogo,
imam de la grande mos­
quée
Tidjanite
à

nous donner la santé pour
qu’on puisse accomplir cor­
rectement
nos
devoirs
envers Lui.

Le mois de Ramadan ne
consiste pas seulement à
cesser de manger ou de
boire, c’est d’abord être
droit dans sa religion et
savoir qu’on ne jeûne pas
pour Dieu mais pour nousmême. Car, Dieu n’a pas
besoin de notre simple abs­
tinence. Si on est à jeun, il
faut éviter les mensonges,
les escroqueries, les médi­
sances, les calomnies qui
peuvent le rompre. Cette vie
chère ne doit pas nous
empêcher d’adorer Dieu
car, ce sont les hommes qui
l’ont
amenée.
Nous
conseillons chaque fois à nos
fidèles la patience et ne
jamais laisser le jeûne pour
raison de moyens financiers.

Rahmata Compaoré ,
ménagère
« Eviter tout péché et culti­
ver l’entraide »
Tout le monde doit se par­
donner avant d’entrer dans
le mois de Ramadan, et se
préparer à éviter tout péché
à
cultiver
l’entraide,
l’amour pour la lecture du
Coran et tout autre action
qui peut nous rapprocher de
Dieu. Je demande à Dieu de

El Hadj Abdoul Karim
Maïga, maître de tafsir
«C’est un mois béni par
Dieu»

Le Coran est descendu dans
le mois de Ramadan. Pour
cela, tout le monde doit
faire l’effort de le lire, et le
comprendre. C’est un mois
béni par Dieu, donc toute
personne qui fait du bien en
ce mois va voir ses mérites
se multiplier. Notre but à
travers le tafsir (traduction
et explication) est de faire
comprendre aux musulmans
ce qui leur est licite et ce qui
leur est illicite. Je lance un
appel à ceux-là qui ont la
capacité de suivre le tafsir
de venir comprendre non
seulement leur religion mais
aussi la transmettre à leurs
proches et parents.

AL MAWADDA N° 44 Septembre- Octobre 2008

Duel entre les fils d’Adam

Les offrandes d’Abel acceptées
Après avoir maiïgé du fruit de l’arbre qui leur a été interdit, Adam a demandé pardon à Dieu pour le
péché qu’ils venaient de commettre. Dieu accepta son repentir. Il leur ordonna de quitter le Paradis
»? Synthèse de Zakaria Yiogo

Satan souffle la haine chez Caïn

Trarre-Ieur en toute
ce
xj advint aux deux
Fils d’Adam, lorsqu’ils offrirent
à Dieu leurs oblations. Celle de
l’un fut acceptée, celle de l’autre
refusée : «Certes, je te tuerai »,
s’écria celui-ci à l’adresse de
son frère qui dit : «Dieu n'ac­
cepte que les offrandes de ceux
qui le craignent ». (27)
4
«Si tu portes la main sur moi
pour me tuer, je n 'userai pas-de
réciprocité pour autant, dit AÜel,
car je crains Dieu, maître des
mondes » (28)
«Certes, je préfère que tu te
charges ainsi de mes péchés et
des tiens, et que tu sois voué au
feu qui sera la rétribution des
injustes ». (29)
Son âme l’incita à tuer son frère,
Caïn tua donc Abel et fut du
nombre des perdants. (30)
Dieu dépêcha un corbeau qui
gratta la terre pour montrer à
Caïn comment couvrir le
cadavre d’Abel. «Malheur à
moi, dit-il je ne suis même pas
capable, comme ce corbeau,
d'ensevelir la dépouille de mon
frère ! » II fut du nombre de
ceux que ronge le remord (31)»
Versets 27-31 Ch 5
Eve ne tarda pas à se retrouver
de nouveau enceinte et mis au
monde deux enfants : un garçon
et une fille.
Adam, que le salut soit sur lui
avait prénommé, son aîné
«Qabil» (Caïn) et le cadet
« Habîl » (Abel).
La famille d'Adam

Les années sont passées et les

amants avaient
grandi. Ils for­
cissaient à vue
d’œil. Abel et
Caïn
étaient
capables d’exer­
cer toutes sortes
d’activité
et
d’exercice phy­
sique et de faire
face à la cruauté
de la nature et
scs bouleverse­
ments.

La petite famille qui constituait
la première cellule humaine bai­
gnait dans un climat d’affection,
d’entraide et d’amour.
Les deux fillettes avaient égale­
ment grandi et embelli.
Abel et Caïn rivalisaient pour les
satisfaire et répondre à leurs
besoins, dispensant tous leurs
efforts pour les protéger et leur
assurer la sécurité. Caïn labou­
rait et semait puis récoltait les
fruits et autres à même de satis­
faire ses besoins et ceux de sa
famille, d’une saison à l’autre.
Par contre, Abel avait trouvé
dans le bétail, son lait, son laina­
ge, son pelage et sa chair plus
d’une source de bienfaits à
même de répondre aux nécessi­
tés de la vie et satisfaire les
besoins vitaux.
La fille aînée, jumelle de Caïn,
était plus belle que sa sœur, la
jumelle Abel. Arrivée à l’âge de
la maturité et des premiers
émois, son cœur se mit à battre
pour Abel qui partageait les
mêmes sentiments envers elle...
C’était là une inspiration divine
et une expression de sa Sagesse
infinie-Gloire à Lui.
Malgré tous les efforts de Caïn
pour la séduire et faire pencher son
cœur vers lui, rien n’y fil et elle
continua à être attachée à Abel.

sé du Paradis
Puissant. !!

du

Tout-

Le voilà aujourd’hui qui recom­
mence à nouveau afin de ne pas
laisser la progéniture d’Adam
jouir de l’obéissance et suivre le
droit chemin.

C’est ainsi que les propos et le
comportement de Caïn commen­
cèrent à être imprégnés de ran­
cœur et il se mit à monter de
l’hostilité envers son frère.

Adam, que le Salut soit sur lui
désireux de mettre un terme à la
discorde entre ses deux fils, et
s’en remettant à Dieu pour abri­
ter entre eux, leur suggéra de
faire chacun une oblation au
créateur-gloire à Lui et celui
dont l’offrande sera acceptée
verra son désir se réaliser.

Satan souffle la haine
chez Caïn

Caïn ramassa donc certaines
plantes et les plaça sur l’entrée
de son refuge, tandis qu’Abel
égorgeait l’une de ses bêtes dont
il exposa sa chair à la portée des
rapaces et des fauves.
Le lendemain, au petit matin et
lorsque, le soleil s’est levé, on
constata qu’il ne restait rien de
l’obfatiôjrf d’Abel et on en
conclut*qu’elle avait été agréée
tandis quenelle de Caïn avait été
refusée ;.pqisque ses plantes et
ses herbes, étaient toujours au
même endroit, fanées et complè­
tement étoilées. Dieu n’accepte
que les offrandes de ceux qui le
craignent.
Satan lui avait présenté son frère
Abel comme la principale entra­
ve qui l’empêchait de réaliser
ses vœux et concrétiser ses aspi­
rations. Il fallait donc s’en
débarrasser et l’éliminer.

Caïn proféra donc des menaces
contre son frère Abel mais
c’était Satan qui parlait par sa
bouche...

Abel répondit : «Si tu portes la
main sur moi pour me tuer, je
n 'usera pas de réciprocité pour
autant, dit Abel, car je crains
Dieu, maître des mondes».

Mais Satan avait pris possession
de l’esprit de Caïn, le rendant
sourd et aveugle. Puis, il se mit à
lui dicter ses actes. Ainsi, dans
un moment d’inattention de
celui-ci, il se dirigea vers son
frère, se jeta sur lui et ne l’aban­
donna que lorsqu’il ne fut plus
qu’un cadavre, baignant dans
son sang.

Sa conscience commença à le
réprimander et il commença à
éprouver du chagrin, de la per­
plexité, devenu incapable de ras­
sembler ses idées.
Caïn s’assit sur un rocher, acca­
blé par son malheur, ses jambes
ne pouvant plus le porter.

A quelque pas de lui, un corbeau
venait de se poser...
En fait, ce corbeau avait été
envoyé par Dieu le Très-Haut
afin de montrer à Caïn comment
enterrer son frère Abel qu’il
venait de tuer. Un oiseau qui
enseigne à l’homme ? ! -

Caïn avait observé ce que faisait
le corbeau et s’y était intéressé.
Lorsqu’il vit la scène, il se dit,
plein de regrets : «Màllïeür à
moi, je ne suis même pas
capable, comme ce corbeau,
d'ensevelir la dépouille de mon
frère ! » Ilfut du nombre de ceux
que ronge le remords».

Il se leva ensuite pour ensevelir
la dépouille de son frère, traînant
les pieds, accablé par le remords
et versant des larmes de regret.
Source :
« Les récits coraniques »

En effet, comment «Ibliss » pou­
vait-il oublier sa haine éternelle
envers Adam. Il incita à la déso­
béissance et ce dernier fut chas­

AL MAWADDA N° 44 Septembre- Octobre 2008

12

Divorce en Islam

Procédure et acte
î%ns rtoW^iZioitprccet/cnïc, nous vous expliquions pourquoi le
divorce n’a pas été prohibé en islam. A présent, nous vous propo­
sons la procédure et Pacte de divorce, car, il n'est pas rare de voir
des hommes mettre les bagages de leur femme dehors, ou lui dire
fout simplement qu'entre eux, c'est fini pour voir le divorce
consommé. Non ! Le divorce a des principes que tout croyant se
doit de respecter. En autorisant le divorce, l'Islam a prescrit èié
même temps, une procédure très dissuasive pour sa validité.

Le divorce a des principes qu’il faut respecter

Le droit de l’homme
au divorce

Les relations conjugales telles
quelles sont dans la législation
islamique montrent que la natu­
re ayant donné à la femme la
lourde charge de la maternité, il
n’est pas possible pour elle
d’assumer toute seule cette res­
ponsabilité.
Il n’est pas commode qu’elle
prenne, au nom du partage ou
de la parité, la responsabilité
d’une partie des charges de la
vie conjugale. C’est l’homme
qui est chargé de la responsabi­
lité des dépenses conjugales
voire ses propres dépenses,
celles de la femme et de ses
enfants. La femme peut y
contribuer, si elle le désire.
Cette responsabilité de l’hom­
me est confirmée par la Parole
divine suivante : «les hommes
sont responsables des femmes
en vertu de la préférence que
Dieu leur a accordée sur elles
et à cause des dépenses qu'ils
font pour assurer leur entre­
tien», Verset 34 du chapitre 4.
Comme c’est lui qui a en char­
ge la responsabilité absolue de
la vie conjugale et qui doit par

conséquent, rendre compte de
sa bergerie le jour dernier, c’est
à lui qu’est revenue aussi la res­
ponsabilité de sa rupture.
Autrement dit, c’est la raison
pour laquelle le divorce appar­
tient à l’homme en Islam, mais
que certains exploitent à tort ou
à travers à des fins inavouées,
en faisant fi de ses règles.
Soyons sérieux ! Ces règles, on
en parle rarement dans les
prêches, pré-sermons, sermons
de vendredi, séminaires et
autres activités islamiques.
Nombreux sont les mariés qui
ignorent cela depuis qu’ils se
sont engagés dans le mariage.
Les nouveaux mariés sont lais­
sés à eux-mêmes, et le divorce
est après prononcé du bout des
lèvres et appliqué à tout bout de
champ au détriment des
femmes.
Cependant, l’Islam admet que
l’homme délègue à la femme
son droit de divorce, si cette
dernière introduit dans le
contrat de mariage, une condi­
tion lui donnant de divorcer
d’elle-même.

comme les autres actes de
l’Islam tels que le jeûne, la
prière, la foi, le mariage et
même l’amour.
lis sont au nombre de trois,
appliqués rarement par les
divorcés. Ce sont :
- la présence du marié et de la
mariée ou de leur représentant ;
- la formule du divorce ;
- le témoignage d’au moins
deux personnes.
a) La présence des deux
conjoints
La présence du marié et de la
mariée est nécessaire.Le mari
doit être sain d’esprit et libre de
son choix de divorcer ou pas. Il
est aussi nécessaire que l’hom­
me ait réellement l’intention de
se séparer de son épouse.

b) La formule du divorce
Le mariage est un contrat
contracté sous la protection de
la loi divine. Il ne peut être dis­
sous par une résiliation à
l’amiable de la part des deux
conjoints. La formule légale de
la dissolution du mariage par
voie de divorce est : « ma
femme, une telle est divorcée »
ou tout autre formule ayant le
même sens et impliquant la
désignation de la personne qui
fait l’objet de divorce.
Au cas où le mari désignerait
séance tenante quelqu’un
d’autre pour prononcer la for­
mule en son nom, son représen­
tant devra dire : «la femme de
mon client est divorcée».
Il est préférable que la formule
soit prononcée en arabe. Au cas
échéant, le mari peut prononcer
la traduction de ladite formule
dans n’importe quelle langue.

c) Le témoignage relatif au
divorce
Le divorce n’est valide que s’il
est prononcé en présence de
deux témoins oculaires de
bonnes mœurs. Selon les ensei­
gnements de la famille du pro­

phète (Saw) ou les chi’ites, la
présence des témoins au maria­
ge est une recommandation,
mais une obligation au moment
du divorce. Celle-ci permet aux
gens de témoigner qu’untel et
unctellc ne sont plus ensemble.
C’est officiel. Celui qui est en
ce moment intéressé par une
telle peut librement la deman­
der en mariage. Mais tel que
fait du bout des lèvres, sans
témoins, un remariage de la
femme avec un autre monsieur
est nul et non avenu aux yeux
de Dieu.
C’est de l’adultère pur et
simple. Un grand péché. Pour
éviter
ces
conséquences
fâcheuses chez Dieu, il faut
inciter ceux qui divorcent à
l’application strict de ces condi­
tions. A moins qu’ils ne soient
animées d’une mauvaise inten­
tion de nuire à la femme sur
tous les plans. Ce qui n’est pas
aussi islamique.
Enfin, il importe de signaler et
de notifier que toute femme
divorcée dont le mariage a été
consommé et que la menstrua­
tion est normale (régulière), est
soumise au temps d’épreuve.
Ce temps est fixé à trois mens­
truations complètes à partir du
jour du divorce. La première
menstruation est présumée
complète à l’apparition de la
seconde. Ainsi, l’épreuve finit
au début de la quatrième mens­
truation. La menstruation qui
commence après le divorce, ne
fût-ce qu’un instant, est comp­
tée pour la première des trois
périodes obligatoires. (Le droit
musulman, le guide pratique du
musulman de Ayatollah Ali
Sistani). Pendant cette période,
les besoins de la femme sont à
la charge du mari. Et en cas de
décès de celui-ci, la femme
l’hérite. Le mari peut rejoindre
sa femme s’il le veut durant ce
temps d’épreuve. Ce qui mettra
fin aux différends.

Les piliers du divorce
Le divorce a ses piliers tout

AL MAWADDA N° 039-40-41 Nov 2007- Avril 2008

Vie chère

ment de ne pas vendre à
moins de cent pour cent de
bénéfice net, ce que nous
fîmes».
- «Gloire à Dieu ! Vous avez
agi de la sorte ! Vous avez
l’Imam Sâdeq et déposa
juré d’établir un marché
devant lui deux bourses
noir au sein de musulmans !
contenant chacune mille
Vous avez juré de ne pas
dinars. «Qu’est-ce donc que
vendre à un bénéfice net
cela ?» demanda l’Imam.
inférieur au capital ! Non, je
- «L’une de ces bourses
ne veux nullement d’un tel
contient le capital que vous
commerce ni d’un tel pro­
m’aviez donné, et l’autre
fit».
qui renferme une somme
égale au capital, le bénéficie
Puis l’Imam prit l’une des
net acquis.
deux bourses en disant :
«Voici mon capital», et sans
Un bénéfice rejeté
toucher à l’autre bourse,
ajouta : «Quant à celle-ci,
- «C’est un gros bénéfice,
cela ne me regarde pas».
reprit l’Imam. Dis-moi,
- «Et Mossadef, dit-il alors,
comment se fait-il que vous
il est plus aisé de se battre à
ayez pu faire tant de pro­
l’épée que de faire du com­
fit ?»
merce licite».

Disons non au marché noir

Il faut éviter la spéculation des marchandises

a famille de l’Imam
Sâdeq s’était agran-

L

_ ___ fdie et ses frais
domestiques
s’étaient
accrus. L’Imam conçut le
projet d’acquérir des reve­
nus par le commerce afin de
satisfaire aux dépenses
familiales. Il réunit un capi­
tal de mille dinars et dit à
Mossadef, son serviteur :
« Prends ces mille dinars et
prépare-toi à commercer et
à voyager pour l’Egypte».'
Mossadef s’en fuit donc et
acheta avec cette somme le
type de marchandise qui
était ordinairement trans­
porté vers l’Egypte, puis se
mit en route avec une cara­
vane de marchands trans­
portant tous la même sorte
de marchandise.
Ils approchaient de l’Egypte
lorsqu’ils croisèrent une
autre caravane de commer­
çants qui en revenait. Ils
s’enquirent naturellement
des circonstances, et il appa­
rut lors de leurs discussions
que dernièrement, les mar­
chandises que transportaient

Mossadef et ses compa­
gnons s’étaient raréfiées et
se vendaient bien. Les pro­
priétaires des marchandises
se réjouirent de leur bonne
fortune. Ces marchandises
comptaient justement parmi
les choses de nécessité cou­
rante, et les gens étaient
contraints d’en acheter quel
qu’en soit le prix.

- Cela se passa comme suit :
aux environs de l’Egypte,
nous apprîmes que nos mar­
chandises y étaient deve­
nues
rares,
et
nous
conclûmes donc l’engage­

Source : Mémorial des justes
Les inters sont de
la rédaction

2 fois le prix du coût
Après avoir appris cette
nouvelle réjouissante, les
marchands
s’engagèrent
mutuellement à ne pas
vendre à moins de cent pour
cent de bénéficie.
Ils repartirent et entrèrent en
Egypte. La situation était
bien telle qu’on les en avait
informés au pacte qu’ils
avaient conclu ensemble, ils
établirent un marché noir et
ne vendirent pas à moins de
deux fois le prix coûtant.
Mossadef rentra à Médine
avec un bénéfice net de
mille dinars. Il se rendit,
ravi et joyeux, auprès de

AL MAWADDA N° 44 Septembre- Octobre 2008

14

Jésus selon le Coran et les Hadiths

Un combat contre l’idolâtrie
et l’iniquité
Une synthèse de Ousmane Parc

Quelqu’un s’adressant au
Prophète de l’Islam évoqua la
capacité que possédait Jésus de
marcher sur les eaux. Le
Prophète lui répondit alors : Si
Jésus avait eu une foi encore
plus profonde, il aurait pu voler
dans les airs»^. Ce qui illustre
cependant, la profondeur de la
foi de Jésus même s’il aurait pu
aller encore plus loin.
La connaissance de Jésus, béni
soit-il, en Dieu et sa foi appa­
raissent dans ses propos lors­
qu’il parle de ce monde et de
l’au-delà, de Dieu, et du jour de
la Résurrection. Tous les pro­
phètes partagent cette caracté­
ristique à savoir une foi extrê­
mement profonde. Us ont com­
pris la Vérité de Dieu et saisi
ses paroles au plus profond de
leur âme. Point de doutes, de
tergiversations, d’inquiétudes,
de désespoirs, de déceptions et
de faiblesse chez eux. Toutes
les vertus des prophètes trou­
vent leurs racines dans leur foi
profonde en Dieu.

Le combat contre l’idolâ­
trie et l’invitation au
monothéisme
Jésus, béni soit-il, a pu parler
dès le berceau et il a dit : «En
vérité, je suis une créature de
Dieu». «O fils d'Israël adorez
Dieu, mon Seigneur et votre
Seigneur. Quiconque, en vérité,
attribue à des personnes les
mêmes mérites qu *à Dieu, Dieu
lui interdit le paradis. Son refu­
ge est le feu et pour les prévari­
cateurs, point de recours»^.

Jésus, béni soit-il, n’attribuaitil pas toujours ses actes miracu­
leux à Dieu ?
«En vérité si je viens à vous,
c 'esi avec un signe de la part de
votre Seigneur. Oui, pour vous,
je pétris de glaise une figure
d'oiseau, puis je souffle dedans
et par la grâce de. Dieu, un
oiseau voit le jour. Je guéris
celui qui est né aveugle, le
lépreux et je ressuscite les
morts par la grâce de Dieu^.
«Je vous ai apporté des signes
de l'existence de Dieu. Soyez
donc vertueux et obéissez-moi.
Nul doute que Dieu est notre
créateur. Adorez-le, car ceci est
sa voie»$.
L’appel de Jésus, béni soit-il,
qui témoignait de celui de
Moïse et préparait celui de
Mohammad, que le salut de
Dieu soit sur lui et sur ses des­
cendants, liait les religions
monothéistes passées à celles
du futur.

une garantie suffisante.»^

La révélation et l’élimina­
tion des divergences
Le Saint Coran dit : «A la mort
de chaque prophète, les dissen­
sions secouèrent ses fidèles. Les
doutes apparurent». ’
Bien que les prophètes aient
voulu de leur vivant faire com­
prendre clairement le contenu
de leur livre aux gens et dési­
gner après eux des personnes
dignes de le commenter afin de
réduire ainsi des doutes et des
incertitudes, en pratique, leur
enseignement n’a pas été épar­
gné par le doute et l’oubli.
Les enseignements et la voie
claire tracée par les prophètes
s’obscurcirent et s’éteignirent à
tel point qu’il devint nécessaire
qu’un autre prophète soit délé­
gué pour apporter d’autres évi­
dences et d’autres révélations,
éliminer les divergences et tra­
cer clairement la voie de Dieu.

Le
Le Coran cite Jésus : «O gens
du Livre ! n'exagérez pas dans
votre religion et ne dites de
Dieu que la vérité. Jésus Christ,
fils de Marie, n'est jamais
qu'un messager de Dieu. Ses
paroles qu'il jeta à Marie, un
Esprit de Sa part. Croyez donc
en Dieu et en ses messagers. Et
ne dites pas Trois, cessez ! Ce
n’en sera que meilleur pour
vous. Dieu est un seul Dieu,
rien d'autre. Il aurait un
enfant ? Que la Pureté soit en
Lui. A Lui seul, appartient tout
ce qui est dans les deux et tout
ce qui est sur la terre. Dieu est

combat

de

Jésus

contre l’iniquité
Le combat contre l’injustice est
la base commune des enseigne­
ments et des actes de tous les
prophètes.^ Jésus a pris parti
pour les déshérités et combattu
les iniques. Il a affronté pour
cela les Juifs qui l’ont condam­
né à mourir sur la croix ce
qu’aucun chrétien ne conteste.
Toute la vie de Jésus prouve
cette évidente vérité.
L’autre aspect important de la
personnalité de Jésus, béni soitil, qui est commun à tous les
prophètes, c’est son combat

contre l’oppression et la défen­
se des pauvres. Jésus était du
côté des déshérités et prenait
parti pour eux. Il ne s’est appro­
ché ni n’a soutenu de son vivant
aucune puissance inique.
«En vérité je vous le dis : celui
qui verra un serpent prêt à
piquer son frère et donc à lui
faire du mal, s'il ne l’en avertit
point et ne tue pas le serpent,
celui-là sera complice du
meurtre de son frère et ne sera
pas à l'abri du châtiment de
Dieu». «De même celui qui
verra son frère commettre des
actes condamnables et ne lui
conseillera pas de s'en abstenir
afin de ne pas commettre de
péché, se rendra complice de
son péché ». « Celui qui en aura
les moyens, devra renverser
l'inique et s'il s'en abstenait, il
deviendrait lui-même, à son
tour un inique».

«Ô créatures indignes !
Malheur à vous ! Comment
voulez-vous que le jour de la
Résurrection, Dieu entende vos
cris de douleur, alors qu'en
adorant Dieu vous avez craint
les gens et en désobéissant à
Dieu, c'est à ceux que vous avez
obéi et vous avez observé avec
eux des pactes qui étaient
contraires aux pactes passés
avec Dieu ». «En vérité je vous
le dis celui qui placera les créa­
tures de Dieu au même rang
que ses seigneurs, et leur obéi­
ra, ne sera pas à l'abri, le jour
du Jugement dernier»^

La piété et l’humilité de

Jésus
Jésus, béni soit-il, était juste
et était un être proche de
Dieu IL H a prié sur la mon­
tagne et Thaborl^ et y a obser­
vé chaque jour le jeûne 13. De
l’aube jusqu’au coucher du
soleil, il y priait^.

SfiUESÊ
Jésus, béni Soit-il,
Selon les Hadith islamiques

1 Bchar al-Anwir, chapitre 52, hadith 45, volume 70, p. 179

6 Le sourate des femmes, verset 171

*1 La sourate de La Famille d’Imaro, verset 45

2 Le sourate de Marie, verset 30

"t La sourate de La Vuchc, verset 253

12 Bchar al-Anwir, vol 90, chapitre 8, hadith 40. verset 59, p. 123

2 Le sourate du Plateau servi, verset 72

8 La sourate du Fer, verset 25, la sourate de La famille d’Imran, vend 21

13 Bchar al-Anwâr, vol 9, hadith 40, chapitre 59, p. 104

4 U sourate de La famille d’Imran. verset 49

9 Bchar al-Anwâr, vol 14. hadith 17. chapitre 4U. verset 59p. 308

14 Bchar al-Anwir, vol 9. hadith 40, chapitre 59. p. 104

hx sourate de La famille d’Imran ; verset 50 et 51

•° La sourate do La Famille d’Imran, verset 46

AL MAWADDA N° 44 Septembre- Octobre 2008

24 et 25 juin 2008 en Iran.
Madame Îrânî Âbâbî est la
présidente de ce départe­
ment. 23 pays du monde
ont pris part à ce rendezvous d’échange et de parta­
ge de connaissances parmi
L’Assemblée "mondiale des Abl ul Bayt (AS) a organisé du lesquelles 2 pays de
Q4 au ,25 juin 2008, un colloque sur «/« connaissance de l’Afrique de l’Ouest. Il
Fatima Zahra». Ce colloque a connu la participation de s’agit de Mme Ouédraogo
■Mme Ouédraogo Habibou/Soré du Burkina. Présidée par le Habibou/Soré du Burkina
secretaire général de l’Assemblée mondiale Ahl ul Bayti Faso et de Awa Barry de la
'.(AS), Cheick Akhari, cette rencontre s’est déroulée à Aarak- Guinée-Conakry. 2 jours
durant, les participants
et Téhéran en Iran.
(femmes et hommes) ont
mis l’accent sur la vie spiri­
tuelle et familiale de
Fatima (AS). Cela a per­
mis,
selon
Mme
Ouédraogo Habibou, une
meilleure connaissance de
toute la vie de Fatima (AS)

Journée de la femme musulmane

Les festivités à Aarak
et Téhéran

»

contrer les premiers res­
ponsables de l’Assemblée
mondiale d’Ahl ul Bayt et
de l’organisation pour la
propagande islamique et
poser les doléances des

Pour Mme Ouédraogo Habibou/Soré, sa mission a été une réussite du
point de vue expérience acquise.

L’anniversaire de la
naissance de l’honofrée fille du prophète
(PSLF), le 20 joumada II
(6e mois lunaire) est prôné
dans le monde chi’ite
comme Journée mondiale
de la femme musulmane. A

cette occasion, le départe­
ment en charge des
Affaires féminines de
l’Assemblée
mondiale
d’Ahl ul Bayt (AS) a orga­
nisé un colloque placé sur
le thème «la connaissance
de Fatima Zahra (AS)», les

Mmes Ouédraogo Ilabibou/Soré (gauche) etAwa Barry ont représenté les
femmes d'Afrique de l'Ouest à ce colloque mondial d'Ahl ul Bayt (AS).

AL MAWADDA N° 44 Septembre- Octobre 2008

Les officiels à la cérémonie d'ouverture (Ph. colloque)

au service de la justice, de
la vérité, faisant ainsi d’el­
le une source d’inspiration
pour toute femme qui croit
en Dieu. Au terme de ce
colloque, il a été recom­
mandé au niveau d’Afrique
de l’Ouest, la mise en place
d’une structure sous-régionale avec pour siège
Ouagadougou, et l’organi­
sation d’une cérémonie
commémorative du martyr
de Fatima (AS) en mai
2009 (3 joumada I) par les
femmes
du
Burkina.
Madame
Ouédraogo
Habibou a mis à profit son
séjour qui s’est étalé jus­
qu’au 6 juillet, pour ren-

associations sœurs du
Burkina.
Pour joindre l’utile à
l’agréable, les participants
ont eu droit à des visites
guidées à des lieux saints
(Hâram,
mosquée
DjamKarâne) et de grandes
bibliothèques de renom.
Pour Mme Ouédraogo
Habibou, sa mission au
nom de l’Assemblée natio­
nale Ahl-yl Bayt du
Burkina (ANAB) a été une
réussite du point de vue
expérience acquise. «Elle a
été l’occasion pour moi de
revisiter Qom (la ville sain­
te d’Iran)», a-t-elle relevé.
16

Droits des enfants talibés

Des acteurs formés

.Mendier pour se nourrir est une chose, mais mendier à longueur de jour­
née en est une autre

U- p
&

e projet Talibé a
organisé des ateJ. liers de formation
des prêcheurs et prêcheuses
aux droits des enfants
Talibés conformément aux
enseignements islamiques.

-J

Le premier Hadith «des sta­
tuts des enfants» cité dans
Wasâ’il chi’ah indique que
«l’enfant joue pendant 7
ans, apprend le livre pen­
dant 7 ans, et apprend le
licite (halal) et l’illicite
(harâm) pendant 7 ans ».

M.P.A
Vivre comme du temps
du prophète (pslfj

Zakaria Konaté, du MPA parcourt
Ouaga - Nouna à pied

e
Mouv
ement
des partisans
d’Allah
(MPA)
de
Nouna (dans
la Boucle du
Mouhoun)
prône le retour
à
l’Islam
comme
à
l’époque du
prophète
(SAW),
à
Médine. Selon
Z a k a r i a
Konaté, leur
ministre
de
l’information

Cependant, force est de
constater que nombreux
sont les enfants des écoles
coraniques (Talibés) qui
sont privés de leur droit de
jeu et d’apprentissage du
Livre Saint au profit de la
mendicité à longueur de
journée à des fins commer­
ciales. Pourtant «la main
qui donne est bien meilleu­
re que celle qui demande»,
dit un hadith. D’où la
nécessité de diffuser les
droits des enfants talibés
basés sur le Saint Coran et
les propos prophétiques
(hadith) au profit des lea­
ders et prêcheurs des mos­
quées de Ouaga.
Quand on sait que certains
talibés sont tenus de fournir
à leur maître une recette
journalière de 200 F à 250
F C FA, cette initiative du

« le bonheur des musulmans
ne passe que par ce retour ».
D’où la nécessité d’une cam­
pagne de sensibilisation à
cette prise de conscience
qu’il mène de ville en ville à
pied. «J’ai déjà parcouru
Nouna - Bouaké, Nouna Ouaga en passant par
Tougan - Ouahigouya Kongoussi à pied », a-t-il
indiqué avant d’ajouter qu’il
parcourt 40 à 50 km par jour.
Tenez-vous bien, chemin fai­
sant, il se nourrit d’arachide
et de fruits sauvages. Je dois
même quitter Ouaga le 26
juillet pour Nouna à pied »,
nous a-t-il signifié (Nous
étions le 22 juillet 2008).
A la question de savoir si
c’est une obligation de mar­
cher dans leur mouvement.
Non ! a-t-il répondu avant de
préciser que cela est dû au
manque de moyens finan­
ciers.
Avec des cheveux en dread et

projet Talibé dont l’ONG
Kéoogo est le point focal à
Ouaga est à saluer à sa juste
valeur, un enfant qui ne
trouve pas cette recette
journalière n’est-il pas livré
à l’illicite ? Le Cheick
Mahamoud Bandé, prési­
dent de la Commission des
affaires islamiques de la
Communauté musulmane
(CMBF) a indiqué lors de
la session de formation des
prêcheurs que exposer les
élèves coraniques à toutes
les vexations et humiliations dans la rue relève de
la méconnaissance des
textes islamiques. Ousmane
Sawadogo, du projet Talibé
s’est résolument engagé à
dire non à l’exploitation
économique des enfants
talibés.

régulièrement vêtu de rouge,
le ministre de l’information
du MPA porte toujours au cou
un gros et long chapelet. De
temps en temps, il tient une
canne de plus de 2 mètres de
longueur.
« Tout ceci, n’est pas une
obligation religieuse » sou­
ligne-t-il. Mais se vêtir de
rouge, pour lui, témoigne sa
lutte quotidienne pour la
cause de Dieu. Il a laissé
entendre que se vêtir de blanc
symbolise la fin du travail
sur le sentier d’Allah. «Dans
la mesure où beaucoup reste
à faire, je porte alors le rouge
pour dire que le travail n’est
pas fini », a-t-il signifié avant
de relever que la tenue de la
canne est une tradition des
prophètes.
En rappel, créé en 2001 à
Nouna, le MPA est constitué
d’un bureau de.16 membres.

AL MAWADDA N° 44 Septembre- Octobre 2008 77 T

Médecine traditionnelle

Antitussifs (Toux)

Utilisation pratique des plantes

Guiera senegalensis
Nom africains :
- Mooré : Wilenwiga
- Bambara : Kungê
- Peuhl : Géloki
C’est une plante typique de la zone
sahclo-soudanienne, présente sur­
tout en Gambie et au Sénégal. On
en trouve également au Mali, au
Niger et au Burkina Faso.
Emploi :
Antitusif
Faire bouillir 50 grammes de
feuilles dans 1 litre d’eau. Filtrer
et sucrer à volonté, Boire par
petite quantité aux accès de la
toux a raison de 2 à 3 cuillères à
café pour les enfants et 2 à 3
cuillères à soupe pour les
adultes.

t une partie intégrante de la culture des populations qui y recourent. Plus de 80 de la popu-'
pihèrement recours aux plantes médicinales pour se soigner et n’a pas accès aux medica| n juin 2003, PrometraBurkina en collaboration

E

Sfavec la Banque mondiale
a organisé à Ouagadougou une
rencontre de restitution de l’enquête sur le thème : «collecte,
approvisionnement et commer­
cialisation des plantes médici­
nales au Burkina et dans la
sous-région ».
Et selon cette enquête, 891 000
tonnes de plantes médicinales
sont vendues à Ouaga et 30 000
tonnes à Bobo-Dioulasso chaque
année, estimées en valeur à 4,5
milliards de francs CFA.
La création d’industries pharma­
ceutiques s’avère une nécessité.
Ces industries favorisent le déve­
loppement économique de notre
pays et contribueront à réduire le
chômage et à lutter contre la pau­
vreté.
Des recherche plus appropriées
pourront conduire à la découver­
te de nouvelle molécules, à la
mise au point de médicaments
accessibles et utilisables dans le
traitement des pathologies prio­
ritaires. (paludisme, VIH/SIDA,
drépanocytose, HTA, diabète,
les hépatites, la maladies diar­
rhéiques et les IRA...)
Conscient des enjeux de la méde­
cine traditionnelle, le gouverne­
ment du Burkina Faso s’est réso­
lument engagé dans la valorisa­
tion du patrimoine médical tradi­
tionnel.
C’est dans ce cadre que s’est
tenu le 1er Congrès international
de
la
plytrothérapie
de
Ouagadougou (CIPO) du 8 au 11
octobre 2007. Ce congrès a réuni
des chercheurs du monde entier
pour échanger leur expérience
en matière de recherche et déve­
loppement de médicaments à
partir de plantes médicinales.
Choix de quelques plantes
et leurs utilisations pratiques

Les plantes sont choisies en
fonction de leur emploi très fré­
quemment en Afrique sahélien­
ne et en général sont connues par
les tradipraticiens, les mères de

familles et beaucoup sont ven­
dues sur le marché. Nous allons
donné pour chaque plante, cer­
taines références où le lecteur
pourra puiser des compléments
d’utilisation.

dans les pays tropicaux.
Emplois : Laisser macérer 10
grammes de poudre d’écorce des
200 ml d’eau et boire 20 ml de
cette solution deux fois par jour.
Vérifier la tension et la glycémie.

Anidiarrhéiques Diarrhée

Acacia nitrifiant :
Nom français : gommier rouge
Noms africains :
- Mooré : Penenga
- Bambara : Bagana
- Peuhl : gaddi, gaudi

C’est un arbre de 10 à 12 m de
hauteur. On utilise les feuilles et
les écorces pour les maux de
dents.
La dysenterie constitue l’indica­
tion majeure de cette plante

Prendre une pincée de la poudre
du fruit sans les graines ; soit 5
grammes en cas de diarrhée.
Renouveler toutes les heures
selon l’évolution des douleurs.

Adansonia digitata :
Nom français : baobab
Noms africains :
- Mooré : Tohèga
- Bambara : Sira
- Peuhl : boio ; boki
Les feuilles contiennent un
pourcentage élevé de calcium
utile à l’alimentation et un bon
mucilage qui gonfle dans l’eau
et permet une meilleure diges­
tion
Emplois : Mélanger la pulpe du
fruit séchée après avoir enlevé
les graines, dans l’eau ou du lait
(un gramme pour 100 ml) et
boire au repas.
Hypotenseur Hypoglycémiant
(Tension - glycémie)

Anacardium occidentale
Nom français : Anacardier ;
Pommier....
Nom africains :
- Bambara : Finzâ
C’est un arbre originaire de
l’Amérique tropicale et introduit

AL MAWADDA N° 44 Septembre- Octobre 2008

NB : Le remède n 'est pas recom­
mandé aux personnes souf­
frantes d'hypotension.
La santé par les plantes

Antimalarique (Paludisme)

Azodirachta indica
Nom français : Linas des indes
ou Margoussier
Noms africains :
- Mooré : Nim,
- Bambara : Nim, Neem
- Peuhl : Neem
Le neem est originaire des Indes.
Ce sont les familles qui sont les
plus utilisées en médecine tradi­
tionnelle dans : le paludisme les œdèmes et les rhumatismes.
Emplois : Fièvre - Ulcère gas­
trique - Paludisme
Faire bouillir 30 grammes des
feuilles dans un litre d’eau pen­
dant une demi-heure. Boire un
demi-litre par jour.

Anti-inflammatoire externe
(Rhumatisme)
Nom français : Karité
Noms africains :
- Mooré : Taanga
- Bambara : Sî, dde
- Peulh : kari, korrigan, kolo
Emplois :
* Douleurs des membres (rhu­
matisme)
Frictionner à l’aide du beurre de
karité les endroits douloureux,
au moins deux fois par jour.
* Congestion nasale
Appliquer un gramme de beurre de
karité à l’intérieur des narines dans
le cas des rhinites toutes les 6
heures.

Lexique des mots botaniques et
termes médicaux ; sigles et abré­
viations
- Drépanocytose : Maladie héré­
ditaire due à la présence d’une
hémoglobine particulière qui
déforme les globules rouges.
- Infusion, infusée : Opération
qui consiste à mettre l’eau
bouillante sur les plantes pour
obtenir un infusée
- Ictère : Coloration jaune des
muqueuses et téguments due à
l’augmentation de la bilirubine
- Macéré : Opération qui consis­
te à laisser un variable en
contacte avec l’eau à températu­
re ordinaire
- Mucilage : Substances qui ont
la propriété de gonfler au contact
de l’eau.
- Rhimite : Inflammation du nez
et des voies respiratoires
- Ulcère : Maladie caractérisée
par une perte de substances
(alceratie) profonde et chronique
de la paroi interne de l’cstomac
et du duodenum.
- Prometra-Burkina : Réseau
d’associations pour la promotion
de la médecine traditionnelle au
Burkina Faso
- VIH/SIDA : Virus de l’Immuno
déficience Humaine/Syndrome
de l’Immuno déficience Acquise
- HTA : Hypertension artérielle
- IRA : Infection Respiratoires
Aigues
Moussa Konaté
Pharmacien
18

Hadith du savoir

Suite de la page 8

Parmi les prières surrérogatoires à accomplir individuellement
durant le mois de Ramadan, nous vous proposons ce tableau :
Un groupe de dix indivi­

Nuils
I1'1' nuit
2* nuit
l3 nuit I
1 4 nuit• » i1
5* nuit

Nombres de rakats
4
4
10 '
8
2

6* nuit !
7 nuit |
8* nuit |

4
4
2

•9*nuit
I

6

|lO*nuit
| 11* nuit
(12* nuit 1
13*nuit |
14* nuit
nuit

20
2
8
4
6
2
2
12
1
1

16* nuit |
17* nuit i
|18*nuit !
19* nuit

4
50

20*nuit
21* nuit
22* nuit
123* nuit 1
(24* nuit
125* nuit
26* nuit
.27* nuit

8
8
8
8
8

28* nuit

6

l?9*nuit

2
12

30* nuit

8
8
4

Sourates et zirk
Fatiha
(1
fois)
+
ikhlaç
(15 fois)
i
Fatiha (1 fois) + quadr (1 fois)
Fatiha (1 fois) + ikhlaç (50 fois)
Fatiha (1 fois) + quadr (20 fois)
Fatiha (1 fois) + ikhlaç (50 fois) + salawat (100
fois) après le salam
Fatiha (1 fois) + mulk (1 fois)
Fatiha (1 fois) + quadr (13 fois)
Fatiha (1 fois) + ikhlaç (10 fois) + tasbih (100 fois)
après le salam
Fatiha (1 fois) + ayatoul (7 fois) + salawat (50 fois)
après le salam
Fatiha (1 fois) + ikhlaç (30 fois)
Fatiha (1 fois) + kawçar (20 fois)
Fatiha (1 fois) + quadr (30 fois)
Fatiha (1 fois) + ikhlaç (25 fois)
Fatiha (1 fois) + zalzalah (30 fois)
Fatiha (1 fois) + ikhlaç (100 fois)
Fatiha (1 fois) + ikhlaç (50 fois)
Fatiha (1 fois) + takathour (12 fois)
Fatiha (1 fois) + une sourate au choix
Fatiha (1 fois) + ikhlaç (100 fois) + tahlil (100 fois)
après le salam
Fatiha (1 fois) + kawçar (25 fois)
Fatiha (1 fois) + zalzalah (50fois) ; ou
Fatiha (1 fois) + zalzalah (1 fois) + zalzalah ( 250
fois) après le salam
! Fatiha (1 fois) + une sourate au choix
Fatiha (1 fois) + une sourate au choix
Fatiha (1 fois) + une sourate au choix
Fatiha (1 fois) + une sourate au choix
Fatiha (1 fois) + une sourate au choix
Fatiha (1 fois) + ikhlaç (lOOfois)
Fatiha ( 1 fois) + i khiaç ( 100 fois)
;
Fatiha (1 fois) + mulk (25 fois) ; ou
Fatiha (1 fois) + ikhlaç (25 fois)
Fatiha (1 fois) + ayatoul qursiy (100 fois) ; ou
Fatiha (1 fois) + ayaoul qursiy (10 fois) + kawçar
(10 fois) + ikhlaç (11 fois) + salawat (100 fois)
après le salam
i
Fatiha (1 fois) + ikhlaç (20 fois)
Fatiha (1 fois) + ikhlaç (Il fois) + salawat (100
fois) après le salam

NB : On lance le salam après chaque deux (2) rakat
Tasbih : soubhanallah
Tahlil : lâ ilâha illal-lâhou
Salawât : allâhoumma çolli àlâ mouhammad wa âli mouhammad

truite peut être généreuse
(de sa connaissance),
alors que la personne for­
tunée peut être avare (de
sa fortune)
6 - Le savoir est mieux,
car il ne peut pas être
volé, alors que la fortune
peut l’ctre.
7 - Le savoir est mieux
car le temps ne peut pas
l’user, alors que la fortune
peut être érodée à la
longue et disparaître.
8 - Le savoir est mieux
parce qu’il est sans bornes
alors que la fortune est
limitée et vous pouvez
même la compter.
9 - Le savoir est mieux,
parce qu’il illumine l’es­
prit, alors que la fortune
l’obscurcit.
10 - Le savoir est mieux,
car il a inspiré à notre
Prophète (P) que nous
restons des humains, lors­
qu’il s’est adressé à
Allah : «Nous T'adorons,
car nous sommes Tes ser­
viteurs», alors que la for­
tune a conduit Pharaon et
Nimrod à avoir la vanité
de se proclamer dieux.

NOS HORAIRES
BOBO-ORODARA-BOBO

OUAGA-BOBO-OUAGA

BOBO - BANFORA - BOBO

7h 30 mm

7h 30 mm

10h 00 mm

9h 00 mm

14h 00 mm

llh 00 mm

9h 00 mm

18h 30 mm

15h 30 mm

llh 00 mm

7h 30 mm

23h 00 mm

18h 00 mm

(Tous les jours)

(Tous les jours)

BOBO - COTONOU

BOBO - BAMAKO - BOBO

18h 00 mm

Chaque Samedi 23 h 00 mm

8h 30 mm
(Tous les jours)

(Tous les jours)

15h 30 mm

Nouvelles lignes à venir très prochainement
* BOBO - ACCRA
* BOBO - LOME
K 1 : Transport - Confort voyageur

Source : Mafâtihoul djinâne

19

dus instruits ont posé à
rimam Ali (p) la question
suivante en lui demandant
de donner une réponse
différente
à
chacun
d’eux :
- Qu’est-ce qui est mieux,
le savoir ou la fortune, et
pourquoi ?
- L’Imam Ali (p) a répon­
du :
1 - Le savoir est le legs
des prophètes, la fortune
l’héritage des Pharaons.
Par conséquent, le savoir
est mieux que la fortune.
2 - Vous devez assurer
votre fortune, alors que le
savoir vous assure. Par
conséquent le savoir est
mieux que la fortune.
3 - L’homme fortuné a
beaucoup
d’ennemis,
alors que l’homme de
savoir a beaucoup d’amis.
Par conséquent, le savoir
est mieux.
4 - Le savoir est mieux
que la fortune car le pre­
mier augmente lorsqu’on
l’offre, alors que la secon­
de décroît.
5 - Le savoir est mieux
parce que la personne ins­

L’intcgraton en marche dans l'espace CEDEAO

AL MAWADDA N° 44 Septembre- Octobre 2008

tantes peuvent désormais se frottravers? T interconnection avec
mêmes faits courent toujours. II
les mains en Ouganda. Avec i s’agit entre autres du général,
les pays voisins : Ghana; Côté d’ivoire et Nigeria vià’le Niger. de*? chef d’Etat Musovcni dans
Ratko Mladics, chef militaire
leur giron, ils ont réussi à
sous les. ordres duquel les mas­
construire une église à la prési­ sacres de Srebnica auraient été
riQùi est derrière la
dence. Selon un reportage de
perpétrés.
L
=
Fédération internationale
RFI le 12 août 2008, tout serait
i
pour la paix mondiale ?
parti de l’évangclisation des
Russie-Géorgie :------- T-;
Derrière cette épidémie .d’amr enfants du président, ensuite leur
silence.quand je mâte
bassadeurs de la paix depuis mère puis papa donc toute la
famille présidentielle. Elle a Tel David devant Goliath, la
quelques temps dans notre pays,
Russie a infligé une correction à
il y a la Fédération internationa­ réussi a ratissé large aux seins
le pour la paix mondiale. Une. ..des hauts cadres, des ministres et la Géorgie en la chassant de
ONG internationale et interreli­ des députés. L’appareil d’Etat F Ossétie. Elle a bombardé cer­
taines dé ses villes et opéré un
gieuse œuvrant pour la promo­ ougandais serait devenu reli­
blocus maritime.
......’
tion de la paix dans le monde. gieux. Il importe de noter que
Celte fédération n’est qu’une l’Ouganda est un pays a majori­ L’Ossetie est une des 3 pro­
vinces cessessionistes qui a été
ramification de l’Association du té chrétienne.
attaquée par la Géorgie dans la
Saint-Esprit pour l’unification
nuit du 7 au 8 août 2008. Ce qui
du christianisme’mondial ; elleCôte d’ivoire : l’ONUCI
Iuia attiré la foudre de la Russie. ‘
même prête-nom de la secte’
remet un 1er lot
Lui, ayant déjà échappé après
Moon. Et qui dit secte Moon
de matériel électoral
l’ère soviétique, la Russie ne
parle du Nord Coréen, Sun
Myung Moon, créateur et gou-’ l 500 valises électorales. C’est veut pas queries forces curoaméricaines ..s’installent à,,.ses
rou Je la secte.
•Je premier lot de matériel que
portes. Elle entend faire de cette
Le moonisme serait la continuité l’opération des Nations Unies en
de toutes les religions (christia­ Côte d’Ivoire (ONUCI) a remis
région une "zone-tampon "'entré'
nisme, judaïsme, islam,*"boud-’ officiellement le 10 août à elle etri’Occident. Avec sont
.hisme, .etc.) qui doivent toutes Abidjan au gouvernement ivoi­ droit de- veto à l’ONU, ses
être réunifiées, .-j i;.‘î ?______ rien... .Ce matériel devra per­ gigantesques ressources énerge- !
tiques et sa force ; de . frappe;
mettre à l’opérateur technique
Sâ'gérri de démarrer rapidement m il i ai re retrouvée/ria Russie J
UPB : une mosquée
montre scs muscles pour?
7 uî un pour l’AEEMB k ;c: 001) les opérations d’identification.
défendre ses intérêts; A l’ONU/
Tôti en remerciant l’ONUCI,
elle a laissé entendrejque_tou£le ;
Le . ; ., Çonseil . généràL^.de^ JKûfïL-EâUl^â au.. nom du ri^r
' P Université polytechnique (de ministre, Guillaume Soro, soumonde peut parler de sa façon de j
L’AEEMB) de Bobo-DioûTasso â* “Ijàité; que cétté coopération aille éprendre les-choses - en "Géorgie.
désormais’/une mosquée. Il ;a, ,,à son terme,- afin que la Côte
sauf celui qui a ^envahi;
émis lé vœux de J’inaugurer offi- d’ivoire puisse organiser comme
l’Afghanistan, l’Irak...
S)
»
, jçiçllementJçUÀ octobre. 2008. prévu les. .élections le- 30
Pour cela, il en appelle aux novembre 2008.
I Karadzic Le Ben Laden
l.ri de.l’Europè aux arrêts

anciens étudiants musulmans de
l’UPB et aüx bonnes volontés..,
; des contributions financières et
.'matérielles. '• . • ► "j pjhTC/
• ’ : ■ ri '
■'
f '
- r | j
- ...
ACTU-INTERNATIONALES

/Ouoganda).MUA église prémVf«WfS»dentieile i
tès ëglisès .évangélistes/protes­

AL MAWADDA N° 44 Septembre- Octobre 2ÔÔ8

l'Après-,3 ans de cavale,
i Radovan Karadzic, ancien; chef
■ politique, des.Serbes deiBosnieT Herzégovine ;-a?.été?' arrêté: à • Edité parJ’Association Islamique ,
d’AI Mawadda du Burkina
i
I Belgrade en SerbieJè«21-juillet
”7 (ALM-Bj r" ; ?
I 2008. 11 chefs d’accusation •
01 BP 4856 Ouagadougou 01
j pèsent sur lui.. Il est. poursuivi
TéL: (220 50 44 77 817 7013 5518 ;
patrie Tribunal pénal internâtio76 641105
-ri
| ;pal (TPI) pour l’ex-Yougoslavie
E-mail : aimbfben@yahoo.fr
;
.surtout pour génocide et crimes j
contre l’humanité après avoir
Directeur de Publication
. orchestrée, lç....massacre;i-.de
__ _____________________ _ _
SrcbniCa où>800 musulmans
Rédacteur en chef
avaient été tùês le 11 juillet
- Hamadi
i
1995. Des commentaires ont]
Equipe de rédaction
qualifié son acte du plus grand.-crime de l’humanité après la- _JidiMohamady OUEDRAOGO^
•: v;Vl , HamadiBARO}\
-,
\
seconde guerre mondiale oü le'
Paré Ousmane, •.
Ben Laden de l’Europe. Dans
\i^.'.Karim YABRE
C
son pays où il a été arrêté, il se
AV; Boüreima KONATE

faisait spécialiste de la médecine
Imprimerie AIMT
dôUce.: Des Serbes accusés des
./ ’ mOUA<M06>TêlM3&âS2iia36iwZ

J

20

Item sets
Al Mawadda