Al Mawadda #43

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Text
Title
Al Mawadda #43
Date
1 July 2008
Abstract
Bimestriel d'information et de formation islamique
issue
43
Rights
In Copyright - Rights-Holder(s) Unlocatable or Unidentifiable
Language
Français
Contributor
Louis Audet Gosselin
Wikidata QID
Q114030670
extracted text
Bimestriel d’information
et de
formation islamique

N°43
Juillet - Août 2008
Radjah ■ chaabane 1429

ISSN 0796-5710

Magie et divination

L’lman Sadiq et un groupe soufi

Les sorciers et les
autres devins continuent
toujours d’exploiter la.
crédulité humaine”

» Si la finalité et le dessein
de la religion étaient
la pauvreté, les pauvres
auraient donc atteint
ce but supreme» UU

Le Divorce
L'acte licite
le plus détesté

Une boule magique (milieu) déterminant l'avenir des gens

Tableau synthétique
de la réparation
de la prière P.13

..
V X,
Entretien intime n° 5 <

Ceux qui désirent

AU NOM DE DIEU LE TOUT-MISERICORDIEUX,
LE TRES-MISERICORDIEUX
Mon Dieu ! Même si mes provisions sont maigres dans ma route .
vers Toi, ma bonne opinion de Toi me fait m’en remettre à Toi. •
Même si mon crime me fait craindre Ton Châtiment, ma bonne
confiance en Toi m’informe (que je suis) à l’abri de Ta Vengeance.
Même si mon péché m’expose à Ta Punition, mon espoir me fait
sentir à l’abri de Ta Sanction.
Même si ma négligence à me préparer à Ta rencontre m’a endormi,
la connaissance de Ta Générosité et de Tes Bienfaits m’a tiré de
mon sommeil.
Même si l’excès de ma désobéissance et de ma révolte a jeté un
froid entre Toi et moi, la bonne nouvelle de Ton Pardon et de Ton
Agrément m’a réchauffé le cœur.
Je Te demande par la magnificence de Ta Face et les lumières de Ta
Sainteté et je Te supplie par la tendresse de Ta Miséricorde et par la
douceur de Ta Bonté.
Que se vérifie mon opinion faite à partir de l’abondance de Tes
Dons et de la beauté de Tes Bienfaits.
Dans le rapprochement de Toi, dans la proximité de Toi, dans le
plaisir de Te regarder.
Me voici m’exposant au souffle de Ta Miséricorde et de Ton

Â/féctiojt.
Recherchant l’abondance de Ta Générosité et de Ta Grâce.
’’Fuyant Ta Colère (en allant) vers Ton Agrément.
Me sauvant de Toi (en allant vers Toi)
Espérant le meilleur de ce que Tu as.
Comptant sur Tes Dons.
Ayant besoin de Ton Assistance.
Mon Dieu ! Ce que Tu as commencé par Ta Faveur, complète !
Ce dont Tu m’as fait don, de par Ta Générosité, ne le retire pas !•
Ce que Tu m’as recouvert, de par Ta Mansuétude, ne le dévoile
pas !

Ce que Tu as connu de mes mauvaises actions, pardonne-le-moi.
Mon Dieu ! Je demande Ton intercession auprès de Toi, Je deman­
de Ta Protection de Toi.
Je viens à Toi, avide de Tes Bienfaits.
Convoitant Tes Grâces.
Implorant des déluges de Tes Richesses.
Demandant qu’il pleuve des nuages de Ta Faveur
Demandant Ton Agrément.
Recherchant Ton Voisinage.
M’abreuvant aux sources de Tes Dons.
Recherchant auprès de Toi, les biens (les plus) sublimes.
Me rendant vers la présence de Ta Beauté.
Désirant Ton Visage.
Frappant à Ta Porte.
Humble devant Ta Grandeur et Ta Majesté.
Traite-moi en fonction de ce Tu es, Maître du Pardon et de la
Miséricorde.
Et ne me traite pas selon ce que je mérite en châtiment et en ven­
geance.
Par Ta Miséricorde ! T) Celui qui est le plus Miséricordieux de ceux
qui font miséricorde !
Source : Mafatihoul djinâne.

RAKIETA’

A vous de jouer !
1) Trouver tous les entiers naturels “n” vérifiant 486 < n < 501
et pour lesquels soit vraie une et une seule des assertions sui­
vantes :
a) n est pair ;
b) n- est divisible par 3 ;
c) n est divisible par 2 ou par 3 ;
d) n n’est pas divisible par 3, mais est divisible par 4 ;
e) n n’est divisible ni par 3 ni par 4
f) n est divisible par 8 ou par 9
g) n est divisible par 3 et par 4 ;
h) n est divisible par 11

2) Le professeur Leblond parlait avec son collègue Lebrun et
l’étudiant Leroux :
- Vous remarquerez que l’un d’entre nous est blond, que l’autre
est brun et le troisième est roux, dit celui qui a les cheveux
bruns. Et pourtant aucun de nous n’a un nom qui correspond à la
couleur de ses cheveux ! Amusant, non ?
- Tu as raison, dit le professeur.
De quelles couleurs sont les cheveux de l’assistant.

AL MAWADDA N° 043 'Juillet - Août 2008

La Compagnie Burkinabè de Transport a le plaisir de mettre à la
disposition de son aimable clientèle des nouveaux bus munis de
commodités appropriées pour le plaisir de voyager : Grand confort.

Tél. :

- Gare Ouagadougou : 50 3*1 40 56 / 70 74 14 66
-Gare Bobo : 20 97 18 91 / 70 74 14 64

..............DÉPARTS
Ouaga - Banfora : 7 h OO -14h OO - 22 h 30
Bobo - Ouaga : 7 h 30 - 1O h 30 - 14 h OO - 22 h 30
Ouaga - Bobo : 7 h OO - 1O h OO - 14 h OO - 22 h 30

Convocation : 30 mn avant le départ

!

Comment annoncer]
une nouvelle ?
bonne ou mauvaise

M

Trembla

apprend que sa
femme
vient
d’avoir un terrible
accident. Il accourt
à
l’hôpital
et
demande à la voir.
On lui répond que
le Dr Smith est
occupé et qu’il le
rencontrera dans
quelques minutes
afin de faire le
point de l’état de
santé de son épou­
se. Lorsque le doc­
teur entre dans la
salle d’attente, une
heure plus tard...
M. Tremblay est
complètement pani­
qué. Le Dr Smith
s’asseoit à ses côtés
et lui dit : « Les
nouvelles ne sont
pas très bonnes, M.
Tremblay,
Votre
femme a eu un acci­
dent très grave et
sa colonne est frac­
turée
en
deux
endroits.
C’est
inopérable. Vous
devrez vous en
occuper jusqu’à la
fin - de ses jours .
Vous allez devoir la
nourrir chaque jour
comme un bébé... »
L’époux se met
alors à pleurer. «
Ce n ’est pas du tout
facile; vous allez
. devoir la retour­

3

ner dans son lit
toutes les deux
heures afin d’éviter
d’autres complica­
tions. » Le mari
n’en peut plus, il est
incapable de s’arrê­
ter de pleurer. « Et
évidemment ; vous
devrez changer ses
couches car elle
n’a plus le contrôle
de sa vessie et de
ses intestins. Vous
devrez la changer
environ six fois par
jour
».
M.
Tremblay ne se
contrôle plus ... il
devient hystérique
et se prend par la
tête à deux mains
en
sanglotant...
C’est à ce
moment que le doc­
teur lui pose une
main sur l’épaule
en souriant ’ Non
rigole... Elle est
morte ! »
Dr Hmouni Driss
Maroc

SAGESSE
La
mort,
bien
qu’effrayante, est
appaisante
pour
certaines personnes
et soulage d’autres.
Que Dieu nous
accordé une fin
meilleure.

AL MAWADDA N° 043 Juillet - Août 2008

F

C. L U. 0
La linguistique, socle de la
culture et du développement
Le club dé linguistique dé l’université de Ouagadougou (CLUO)
a organisé du 29 au31 mai 2008, les 72 heures du linguiste.
Placées sous k thème : « La linguistique, socle de la culture et du
développement » les activités ont porté sur une opération de
salubrité, une exposition de documents, une conférence, une
compétition de dictée en langues nationales et une kermesse.

Des Participants lors de la conférence sur « Les applications de la
linguistique ».

mener les étudiants à
s’intéresser et à se
battre pour la cause de
la linguistique. Tel était

A

jectif de ses 72 heures du lin­
guistique. A travers les activi­
tés menées, l’exposition des
a permis aux visi­
ldocuments
’ob­

Clubs linguistiques Burkina-Niger

Un comité de Pilotage pour
un réseau ouest-africain
Lès étudiants en Linguistique du Burkina et du Niger réunis en
atelier du 22 au 24 juin 2008 à Ouagadougou, ont nourri l’ambi­
tion de porter les fonds baptismaux un Réseau d’étudiants en lin­
guistique de l’Afrique de l’Ouest (RELAO). Après un toilettage;
•des textes un Comité technique de pilotage a été mis sur pied./ Jri

A Bangr wéoogo, les étudiants ont échangé sur la nécessité de la créa­
tion de ce réseau. (Ph IL Baro)

ans le cadre d’un forum au 24 juin 2008 à Ouagadougou.
prévu pour la création Promouvoir la linguistique et
l’intégration sous-régionalc et
du Réseau d’étudiants
C’est le but pour­
en linguistique de l’Afriqueinternationale.
de
suivi par le RELAO. Il vise
l’Ouest. (RELAO), les étudiants
du Burkina et du Niger ont vali­ entre autres, de permettre
dé les statuts cl reglement inté­ l’échange entre les facultés de
langues, raffermir et consolider
rieur dudit Réseau. C’était du 22

D

AL MAWADDA N° 043 Juillet - Août 2008

teurs des stands
de consulter des
mémoires
de
maîtrise et des
travaux
de
recherches d’étu­
diants et ensei­
gnants en lin­
guistique.
La
conférence pla­
cée
sous
le
thème : « Les
applications de
la linguistique » Les étudiantes ont fait preuve de leurs talents
a été animée par culinaires lors de la kermesse.
M. A. Batiana
moral et financier du départe­
qui s’est beaucoup appesantit
ment de la linguistique, la
sur ce que le linguiste peut
Société internationale de la
faire après sa formation. Quant
linguistique (SIL), Elan déve­
à la dictée, elle a été effectuée
loppement et l’Association des
en mooré par Jules Kinda et
éditeurs et publicateurs dé
en dioula par Mme Sanou journaux en langues nationales
Dafrassi et sanctionnée par des. (AEPJLN). Grégoire Zongo,
prix.
président du CLUO a tenu à
En ce qui concerne la kermes­
remercier toutes les personnes
se, les étudiantes ont surtout
morales et physiques qui les
fait preuve de leurs talents
ont soutenus dans l’organisa­
culinaires. Une façon de
tion de ces activités.
rendre agréable les 72 heures.
Par Hamadi Baro
Ces activités ont été rendues
possibles grâce au soutien
les liens d’amitié et d’en­
traide entre étudiants
d’une part, et entre ensei­
gnants d’autre part, afin
de conjuguer les efforts
pour la bonne marche de
la linguistique entre les
pays membres de la
CEDEAO. A cause de la
grève des étudiants sur le
campus universitaire, les
travaux en atelier se sont Le règlement intérieur a été validé au
déroulés respectivement
consulat du Niger à Ouaga
au Parc Bangr wéoogo, à
l’hôtel de France et aux
Consulat général du Niger. Au
termes des travaux, un comité
technique de pilotage BurkinaNiger a été mis sur pied. Ce
comité a pour mission entre
autres, de rencontrer les étu­
diants des autres pays ouestafricains et de mobiliser les
moyens nécessaires à l’organi­
sation effective de ce forum en
août 2OO9.Le pays hôte de ce
forum sera déterminé ultérieure­
ment par ledit comité. Les étu­
diants burkinabè et nigériens se
sont tous réjouis du bon dérou­
lement des travaux.
Par Hamadi BARO

4

Adam & Eve

Un Repentir aqréé
L’histoire'd’Adam et Eve, comme on pourrait le deviner,
est enrichie pari de nombreux mystères symboliques et de
secrets impénétrables et ésotériques...
Dieu les installa dans Son paradis, et leur ordonna deTha-'
biter lui et sou) épouse, de manger à leur guise, mais de ne
pas s’approcher d’un arbre spécifique et de ne pas > man­
ger de son ftuit interdit.
Mais hélas, le Diable les tenta, et en désobéissant l’Ordre
Divin, ils mangèrent de ce fruit interdit et ils furent pris
en faute.il$.’eommircnt ainsi le péché.

e Seigneur appela
Adam et Eve et leur
dit : « Ne vous avais
pas interdit cet arbre
vous avais dit de ne pas man­
ger ce fruit ... ? Et ne vous
avais-Je pas dit que le Diable
était pour vous un ennemi
déclaré... ? »
À ce moment-là; Adam et
Éve se repentirent. Ils levè­
rent leurs mains au ciel, et
invoquèrent
humblement
Dieu en disant : « O notre
Seigneur ! Nous avons fait
du tort à nous-mêmes. Et si
Tu ne nous pardonnes pas, et
ne nous fais pas miséricorde,
nous serons très certaine­
ment du nombre des per­
dants. .. »
(Chapitre 7. Verset 23)

L

veillant de Dieu. Un jour, au
cours de leur promenade, ils
arrivèrent près d’un arbre qui
différait en rien des autres
?nene
arbres, ni par les branches, ni
par les fruits. Ce pendant, il
leur avait été formellement
interdit d’approcher ou de
goûter à ses fruits, Dieu le
très-Haut ayant voulu éprou­
ver leur capacité à obéir aux
prescriptions et à s’écarter
des interdits Satan leur
susurra que cet arbre était
celui de l’immortalité. S’ils
en mangeaient, ils devien­
draient deux anges immor­
tels que ni la mort, ni la finitude ne pouvaient atteindre.
Toutefois ; ils refusèrent
d’obéir à « Ibliss » et tentè­
rent de s’en retourner et s’en­
fuir.

Le Paradis
Adam - que le salut soit lui et
son épouse Eve se mouvaient
à travers le paradis et dans
ses jardins, jouissant de ses
ombres, ses fruits et la dou­
ceur de ses eaux, sans que
rien ne vienne ternir leur féli­
cité, baignant dans la béatitu­
de, sous le regard bien­

5

La tentation
Mais il insista minimisant les
conséquences de la désobéis­
sance et vantant les délices
des fruits de cet arbre jusqu’à
ce que succombant à la tenta­
tion, ils goûtèrent aux fruits
de l’arbre. A ce moment-là,
ils réalisèrent qu’ils étaient

Satan sursura à Adam et Eve que cet arbre était celui
de l’immortalité

nus et se mirent à rassembler
autour d’eux les feuilles des
arbres pour tenter de couvrir
leur nudité. C’est alors qu’ils
prirent conscience de la gravi­
té de la faute et l’ampleur du
péché.
Dieu le Très-Haut les inter­
pella « Ne vous avais-Je pas
interdit de vous approcher de
cet arbre.»
Contraints; Adam et Eve
baissèrent la tête, implorant
Son pardon.
Pour le péché qu’ils venaient
de commettre (Adam reçut
de son Seigneur quelques
paroles et il accepta son
repentir ).

Vie sur terre
Dieu leur ordonna ensuite de
quitter le Paradis pour des­
cendre sur la terre. Celle-ci
sera pour eux et pour leur
descendance le lieu où ils
s’établiraient jusqu’à la
résurrection et le jugement
pour la rétribution ou le châ­
timent,
Ils furent également préve­
nus contre l’animosité de
Satan envers eux et le com­
bat à ljvrer contre lui ; ceci

ayant débuté au moment où
il les avait induits en erreur et
incités à la désobéissance.
Cependant, Le Très-Haut ne
les abandonnera pas, eux et
leur descendance, en proie à
« Ibiss » et sa cohorte .11 les
couvrira par la miséricorde et
la bonne guidée .(Je vous
indiquerai le droit chemin.
Quiconque suivra la voie
(que j’ai tracée) ne connaîtra
ni la peur ni la tristesse.
Adam-que le Salut soit sur
lui-descendit sur la terre avec
son épouse « Eve » et là
commença la lutte pour la
survie. Adam avait en
mémoire les paroles de son
Seigneur qu’il prit comme
règles de départ pour le peu­
plement. Elles étaient égale­
ment les lumières pouvant le
guider dans les ténèbres et
atténuer les difficultés et
embûchesqu’il rencontrait.
Source « Les récits cora­
niques » de Mohammed
Ali Qutb et les prières du
Coran de Housseyn
Vâsséghi.

AL MAWADDA N° 043 Juillçt - Août 2008

Luqmân

La sagesse au lieu
de la prophétie
uqmâm naquit et grandit
La servitude
au cœur du continent afri­
cain... Noir de peau et
Luqmân fut capturé par les mar­
chands d’esclaves et vendu, le pri­
petit de taille, il avait le nez épaté,
vant de sa liberté de choix et de
les lèvres charnues et les cheveux
mouvement.
frisés.
Cet événement fut la première
Il passait son temps dans la forêt,
à escalader les arbres et les mon­ expérience humaine qu’il venait
de vivre à travers laquelle sa
tagnes, se promenant longtemps,
sagesse a jailli comme la lumière
pieds nus et à moitié dévêtu. De ce
de l’aube jaillit de l’obscurité.
fait, il avait les pieds crevassés et
Ce fut également le premier pas
le corps musclé... Il grandit donc
pour sa libération des chaînes et
fort et solide, de même que la lutte
des liens qui l’attachaient et son
contre les animaux sauvages a
ascension dans l’échelle sociale
accru sa solidité, son audace et sa
jusqu’à occuper les plus hautes
bravoure.
positions.
Il avait fait preuve de patience au
Durant son enfance, au cours de
cours de son épreuve et supporté
ses pérégrinations, il était souvent
l’avilissement de l’esclavage, le
perdu dans ses pensées, observant
ce qui l’entoure, la nature, le mou­ cœur rempli d’espoir et de
foi en Dieu, dans l’attente de la
vement de l’univers, les animaux,
délivrance.
les oiseaux et tout ce qui attirait
son regard ou retenait son atten­
L’épreuve
tion.

L

La visite de

l’ange

Un certain jour, tandis que
Luqmâm se promenait comme à
son habitude dans la jungle, il se
sentit tout à coup très fatigué. Il
s’assit à l’ombre d’un arbre pour
se reposer et reprendre des forces.
Mais il fut terrassé par le som­
meil. Fermant les yeux, il sombra
dans un profond sommeil.
Au cours de son sommeil, il fut
visité par un ange envoyé par
Dieu le Très-Haut qui lui annon­
çait qu’il avait été élu par Dieu et
lui demandait de choisir entre la
prophétie et la sagesse. Il choisit
la sagesse, craignant de ne pou­
voir assumer le fardeau de la pro­
phétie

Après cela, il ouvrit les yeux...
Sa perception des choses visibles
et palpables était toujours la
même, mais le regard qu’il portait
sur elles avait changé et il en avait
une nouvelle appréciation.

Un jour, son maître lui demanda
d’aller égorger une brebis et de lui
apporter ce qu’il y avait
de plus mauvais en elle...
Luqmân fit ce que lui avait
demandé son maître et lui apporta
le cœur et la langue de la brebis...
Le maître sourit et comprit la
morale et le sens du geste de
Luqmâm. Il se prit d’affection
pour lui et le rapprocha davantage
de lui.
Quelques jours plus tard, son
maître lui demanda d’égorger un
mouton et de lui apporter ce qu’il
y avait de meilleur en lui. Luqmân
fit ce que lui demandait son maître
et lui apporta de nouveau le cœur
et la langue de l’animal !!!
Là son maître le regarda, étonné
et surpris puis lui demanda l’ex­
plication d’une telle attitude et
comment le cœur et la langue pou­
vaient être à la fois ce qu’il y a de
meilleur et de pire ?
Que ce fut une épreuve de son
maître où autre chose, la sagesse
de Luqmâm se dégagea claire­

AL MAWADDA N° 043 Juillet - Août 2008

Luqmân a grandi dans la forêt et les montagnes

ment de sa réponse puisqu’il dit :
- Maître, ce sont les meilleures
choses si elles font preuve de
bonté et les pires si elles sont
mauvaises.

Sa sagesse sollicitée
Luqmân grimpa dans l’estime de
son maître puisque celui-ci cessa
de le traiter en esclave et cela, jus­
qu’à ce que Dieu ait ordonné la
délivrance de Luqmân qui fut
libéré.
La réputation de Laqmân le précé­
dait partout et il fut connu comme
un homme avisé, aux propos sages
et mesurés, d’une logique impla­
cable.
Il se mit à parcourir le monde
d’est en ouest et finit par s’établir
parmi le peuple d’Israël, à
l’époque de David, que le salut
soit sur lui.
Il fut un parfait exemple et un
modèle de. sagesse, de bon sens,
de pondération et de discernement
lorsque son intervention était sol­
licitée pour trancher les litiges.
Son audience s’amplifia, lui
conférant une position plus élevée
et un surcroît de respect.
Confidence à son

fils

Puis Luqmân se maria et eut des
enfants...
Parmi ses premières obligations
paternelles fut une éducation ver­
tueuse qu’il prodiguait à sa progé­
niture à travers les conseils éclai­
rés.
Lorsque son fils aîné eut atteint la
maturité, il lui fit les recomman­
dations rapportées par le Saint
Coran en matière de foi et de com­
portement.
Concernant’ la loi, il lui a recom­
mandé d’être fidèle dans la sou­

mission à Dieu, sans lui associer
aucune autre divinité, car ce serait
une grande injustice envers soi et
envers la société.
Il lui rappela les règles devant
régir les relations entre l’enfant et
ses parents si ceux-ci sont poly­
théistes et qu’ils essaient à tout
prix de le faire dévier du mono­
théisme. Il est préférable de conti­
nuer à obéir à Dieu-gloire à lui-car
c’est vers Lui que s’opère le
retour et c’est Lui le refuge.
Il lui montra certaines réalités uni­
verselles pour renforcer sa rela­
tion avec Dieu, uniquement, en lui
expliquant que la fortune, la puis­
sance et le pouvoir absolu sont
aux mains de Dieu-gloire à lui. Ni
les parents, ni tout autre habitant
de la terre ne détiennent aucun
pouvoir !!
La soumission à Dieu à travers les
remerciements et les louanges se
manifeste d’abord à travers la
prière puisque l’individu pose la
partie la plu noble de son corps,
c’est-à-dire son visage sur le sol,
en signe de soumission, de louan­
ge et remerciement.
Enfin pour que le comportement
dans la vie soit sain et droit, il est
nécessaire d’inciter au bien, de
déconseiller le mal et d’éviter
toute déviance sociale. Ceci exige
la patience en cas de malheur et
d’épreuve et en outre, l’humilité
doit être une bonne conduite dans
les rapports avec autrui.
A travers ces recommandations
précieuses et ces conseils avisés,
Luqmân a laissé ses empreintes,
dans l’histoire.

Les inters sont de la rédaction
Source : Les récits coraniques
de Mohammed Ali Qutb

6

GUIDANCE«D£f$M&HL~UL BAY T
La prière

Une tendre communion
mam Ali Ibn Abi Taléb acquittait ponctuellement,
(AS) est le seul être et dès que l’heure de la priè­
humain à naître dans la re arrivait. Même quand il
maison sacrée de Dieuétait blessé ou affaibli....
(Kaaba). Il est le 1er des 12 Pendant la bataille de
Imams d’Ahl-ul Bayt ( Séffine, il devint gravement
Saint Imam de la famille du blessé à cause d’une flèche
prophète). Il ne se prosterna qui l’avait atteint à la
jamais devant quelqu’un ou jambe.
quelque chose, excepté Son médecin a dit : “Sortir
cette flèche de sa chair, sera
devant Dieu Omnipotent.
C’était un lundi, lorsque une affaire bien douloureu­
Mohammad (SAW) annon­ se et difficile...” Et pen­
dant cela, Ali souffrait terri­
ça sa Mission Prophétique.
blement...
Imam Ali (AS) avait à cette
époque, dix ans seulement. C’est alors que l’Imam
Il s’acquitta un mardi, de sa Hassan (AS), son fils aîné,
toute première prière, et à s’approcha du médecin et
lui dit : “Je connais mon
partir de ce jour Imam Ali
(AS) exprima un amour père. Il serait préférable que
passionné et profond pour vous entrepreniez cette chi­
rurgie au moment où il s’ac­
la prière.
Imam Ali (AS) était un quittera de sa prière (et
combattant assidu pour quand il entrera en commu­
l’Islam et il participa à une nion avec son Seigneur). Ce
dizaine de guerre. Mai il sera le moment propice, car
n’oubliait jamais de s’ac­ à ce moment-là, mon père
quitter de sa prière. Il s’en entrera dans un état tout

I

Fatimah Zaharâ (as)
Fatima (as) noble créature issue d’un fruit du paradis.
Paradis qui fait l’objet de quête de tous.
Tous d’une manière ou d’une autre te prennent pour
guide dans ce monde
Monde dans lequel tu as mené ton rude combat pour
la justice
Justice dont l’établissementfut la cause de ta mort
Mort à la fleur de l’âge
L’âge de jeunesse de tendresse qui ne t’a pas fait
bénéficier de sa joie
Joie entretenue par ton père Mouhammad (SAW)
et enterrée par l’ennemi
L’ennemi, l’ennemi qui pourtant était « proche » de

7

spécial, comme s’il était
dans une transe, et il oublie­
ra toutes les choses qui
l’entoureront, excepté le
rappel de Dieu.”
Et le médecin écouta les
conseils de l’Imam Hassan
(AS), et il fit exactement
comme il lui avait conseillé.
Après cela, il s’étonna gran­
dement de l’insensibilité
d’Ali (AS) durant la chirur­
gie, et il ne pouvait s’empê­
cher de se demander com­
ment cela était possible, et
comment Ali (AS) n’avait
rien senti......!
Mais en réalité, c’était
l’amour infini envers Dieu

et la prière, qui faisaient
qu’Ali (AS) fût un combat­
tant aussi fort, invincible et
assidu !
C’était pour cela que le pro­
phète Mohammad (SAW)
aimait aussi profondément
Ali (AS), et il le chérissait
tendrement ! Car Ali (AS)
était l’exemple même d’un
homme parfait, et d’un vrai
Musulman vertueux et
pieux, et qui aimait plus que
tout, Dieu et Son Messager.

Source : Comment
s’acquitter de sa prière
de Kamal El Sayeb

Communiqué
L’Association islamique d’Al Mawadda porte à la connais­
sance de ses militant(e)s et sympathisant(e)s qu’elle orga­
nisera incha Allah, son 2e séminaire national de formation
islamique des sœurs (SE.NA.FIS) du 26 au 30 juillet 2008.
Thème : « Femme musulmane face au modernisme »

Inscription :

10 000 Ouaga
3 000 Bobo-Dioulasso
Lieu : Bobo-Dioulasso
Pour tout renseignement, contactez-nous au
50 44 77 81/ 76 27 66 09 / 70 13 55 18 / 78 27 98 82

toi
Toi qui a tant été magnifiée par
le Tout-puissant et son prophète
(SAW), ta tombe nous est cachée
Cachée ainsi que tu l’as voulu
afin que ce soit une leçon pour
l’humanité
Humanité qui te magnifiera
après s’être interrogée sur ta
mort.
Mort lumière
Lumière guide
Guide des égarés
Ousmane PARÉ

AL MAWADDA N° 043 Juillet - Août 2008

AN I DE TERTIUS ZONGO

"Nous avons fixé comme
objectif de doubler notre
production de riz”
Un an apres sa nomination a la primature le premier
ministre Tertius Zongo était face à la presse nationale et
internationale le 10 juin 2008 pour un bilan de son 1er
anniversaire à la tête du gouvernement.
Ici, il répondait aux questions de Christophe Boivouvier de
Radio France Internationale (RFI)

“ Ce que nous avons fait, c’est de nous assurer que les marchés sont bien
approvisionnés.” Tertius Zongo

RFI : Vie chère qui veut notre
chair scandaient les manifes­
tants
en
Février
à
Ouagadougou
et
BoboDioulasso, qu’est-ce que vous
faites contre la vie chère ?

Tertius ZONGO : Je crois
d’abord qu’il faut reconnaître
que la vie chère est une réalité.
C’est pourquoi je pense qu’au
niveau du gouvernement ce
que nous avons fait c’est d’al­
ler vers une défiscalisation des
produits de.grande consomma­
tion. Mai-s comme vous le
savez le cours international du
riz, le taux de tous ces produits
a tellement monté bien que le
choc apporté par la défiscali­
sation (le matelas de la défis­
calisation) s’est trouvé très
vite dépassé par la hausse des
prix sur le marché. Mais, ce
que nous avons fait, c’est de
nous assurer que les marchés

sont
bien approvisionnés,
qu’il y a une surveillance rap­
prochée des prix, pour faire en
sorte quand même que tout le
monde participe à l’effort. Ce
n’est pas le gouvernement seu­
lement, le secteur privé aussi à
sa partition à jouer.

En 2007 nous avons,
rien que pour l’électri­
cité, nous avons mis
près de 22 milliards
pour subventionner le
fuel qui est utilisé par
la société d’électricité.
Nous avons dû sub­
ventionner le prix
d’essence à la pompe
pour près de 8 mil­
liards.

Alors l’un des pro­
blèmes de fond du
Burkina c’est la fai­ “Il faut de la semence de qualité pour avoir
blesse de sa produc­ des rendements importants. ” Tertius Zongo
tion céréalière. Vous
céréales nous allons perdre 16
êtes obligé d’importer de
milliards de subvention. Nous
grandes quantités de riz,
qu’est-ce que vous allez allons distribuer des semences
améliorées pour accroître la
faire ?
productivité. Que ça soit le
Non, vous avez touché le pro­ sorgho, le maïs ou le niébé,
dans 302 communes du
blème du doigt. C’est pour­
Burkina où nous cédons le sac
quoi, ce que nous allons faire
de semence de 25 kilos aux
pour cette campagne, nous
producteurs à 4 000 F CFA.
nous sommes fixé un objectif
Par ce qu’il faut de la semence
de production de céréales de
de qualité pour avoir des ren­
plus de 4 millions de tonnes.
dements
importants.
Nous avons fixé comme
Deuxièmement pour les pro­
objectif de doubler notre pro­
ducteurs de riz, nous allons
duction de riz et nous pouvons
mettre à leur disposition de
le faire. Rien que pour les

MOS HORAIRES
OUAGA - BOBO - OUAGA BOBO - BANFORA - BOBO BOBO - ORODARA - BOBO
7h 30 mm
7h 30 mm
7h 30 mm
9h 00 mm
i
10h 00 mm
9h 00 mm
llh 00 mm
14h 00 mm
15h 30 mm
18h 30 mm
llh 00 mm
18h 00 mm
23h 00 mm
15h 30 mm
(Tous les jours)
(Tous les jours)
BOBO - ÇQTQNOU
Chaque Samedi 23 h 00 mm

BOBO - BAMAKO - BOBO
8h 30 mm
(Tous les jours)

18h 00 mm
(Tous les jours)

Vous avez réduit les droits de
douane, notamment sur les
importations de riz, de lait et
de sel, mais les syndicats
disent que ce n ’est pas suffi­
sant, ils réclament une aug­
mentation de 25% des
salaires et des pensions.
Vous savez ! Ça c’est de bonne
guerre hein. Mais comment
vous augmentez ces salaires
de 25%, ensuite continuer à
construire des hôpitaux, des
écoles ? Et c’est les mêmes qui
vous disent, le pétrole coûte
cher il faut le subventionner.

AL MAWADDA N° 043 Juillet - Août 2008

Nouvelles lignes à venir très prochainement
*BOBO - ACCRA

* BOBO - LOME

TC V : Transport - Confort voyageur
L'intégraton en marche dans l'espace CEDEAO

8

ments ?
Non ! Absolument pas.
Non ! Salif n’est pas un
manifestant, donc il n’a
rien à voir ; et ce n’est
pas lui qui cultive le
riz. Je dois dire que sur
ce plan il est à féliciter
par ce que quoi qu’on
dise sous sa houlette,
on est allé vers la petite
irrigation et je peux
vous dire que cette peti­
te irrigation fait que,
dans plusieurs villages
vous avez trois produc­
Tertuis Zongo a pronti de mettre de l’engrais tions de maïs. Ce qui
fait que, je dois dire
à la disposition des producteurs de riz.
que le ministre Salif est
l’engrais. Pour le moyen
à féliciter. Donc, ça n’a rien à
terme, il nous faut aller beau­
voir avec les émeutes, ni des
coup plus vers un autre type
manifestants,
non !
d’agriculture et impliquer le

I

secteur privé pour qu’on ait un
espace suffisant, de rendement
plus grand.

Alors, pourquoi l’avez-vous
écarté ?

Monsieur le premier ministre,
au lendemain des premières
émeutes vous avez écarté
votre ministre de l’agriculture
Salif Diallo. Est-ce qu ’ il y a
un lien entre les deux évène­

Ecoutez ! Est-ce que vous
avez déjà vu des gens qui
vivent toute leur vie dans un
gouvernement. Un gouverne­
ment, ça ce renouvelle, on s’en
va, on vient pour une cause et

on répare. Donc c’est un pro­
cessus normal, un remanie­
ment.

Juste après son éviction, vous
avez dit que le principal souci
d’un gouvernement c’était sa
collégialité, est-ce que vous
voulez dire que Salif Diallo
n’avait peut-être pas assez
l’esprit d’équipe et qu’il gar­
dait un peu trop le ballon ?
Gardez le ballon, ne pas gar­
dez le ballon, vous savez ! Je

Ayatollah Sayyid
Mohammad
Husayni Shirazi
est né enl928. Il étudia

9

Retranscription
Ousmane Paré.

“Je dois dire que le ministre Salif est à féliciter. Donc, ça n’a rien à voir
avec les émeutes, ni des manifestants, non !” Tertius Zongo

Ayatollah Mouhammed Shirâzi
auteur de plus de 1OOO livres
diverses branches scienti­
fiques et eut d’éniments
savants
et
spécialistes
comme maîtres. Son père
Ayatollah Mirza Mahdi
Shirazi fut l’un de ces
maîtres . Ces hautes qualités
morales furent reconnues de
tous. Il était un mentor et
une source d’imitation pour
de millions de musulmans.
Il devint Mujtahid à l’âge de
25 ans suite à des efforts
immenses et à son aptitude
hors pair reconnus de tous
les
jurisconsultes
de
l’époque. C’est en 1961, à
3lans qu’il lui sera donné le
titre de Marji. Il écrit plus de
1000 livres se rapportant à

crois que c’est pas l’essentiel,
l’essentiel c’est la conviction
de chacun que quelque soit là
où on est, ce que nous pouvons
faire de mieux pour notre pays
c’est de nous donner nous
même. Et je pense que ça, le
ministre Salif Diallo l’a et si
vous l’appelez, je pense qu’il a
eu satisfaction morale pour ce
qu’il a pu donner pour ce pays.

divers domaines. Doté d’une
connaissance profonde du
Coran et des enseignements
prophétiques, ses opinions et
théoriques embrassaient les
disciplines telles que : la
législation, la gestion, l’éco­
logie, la sociologie, la théolo­
gie, la philosophie, l’histoire,
les droits humains, le droit,
les croyances et la doctrine
islamique. Son œuvre sur
jurisprudence
est
par

exemple, constituée de 150
volumes
qui s’élèvent à
70.000 pages. La lutte pour la
promotion
des
droits
humains, le pluralisme des
partis politiques et d’autres
valeurs morales furent les
principaux axes de son com­
bat. Il se consacra, durant
toute son existence , à guider
et à éclairer les hommes. Il
rendit l’âme dans la sainte
ville de Qum, le 17 décembre
2001 . Son suppliant actuel
est son frère Sayyid Sadeq
Houssein Shirazi qui actuel­
lement à Qum en Iran.

AL MAWADDA N° 043 Juillet - Août 2008

j
J

Magie et divination

« Les sorciers et autres devins
continuent toujours d’exploiter
la crédulité humaine » Riyahi

a magie et la sorcellerie
signifient faire illusion
en transformant le faux
en vrai, la corruption en
me et la perfidie en fascination
et enfin, elles signifient inter­
venir pour transformer des
• créatures, contrairement à
l’état fixé par Dieu et perçu par
les sens des êtres. La divina­
tion signifie elle, prédire l’ave­
nir.
Mais la magie peut-elle
influencer les affaires de ce
monde ? Ce n’est certainement
pas le cas, sinon le cours de
l’univers et de la création en
aurait été modifié et le “magi­
cien” aurait été capable d’agir
contrairement au déterminisme
divin, ce qui est absolument
exclu.
Il faut savoir que ces actes ont
un support matériel et naturel
et que l’on doit imputer une
partie de ces pouvoirs à une
longue pratique et à l’habitude,
comme par exemple celui qui
soulève des poids ou avale des
poisons mortels sans aucune
conséquence fâcheuse sur lui.
D’autres pratiques ont des
explications naturelles, mysté­
rieuses ignorées de la majorité
des gens, par exemple certains
traversent des brasiers sans en
être affectés. Souvent ils s’en­
duisent de produits ignifuges.
Et enfin d’autres pratiques,
sont simplement le résultat de

L

la prestidigitation et de la dex­
térité.
Moïse
a lutté contre la magie
char
­

La magie et la divination
englobent différents phéno­
mènes tels que la conjuration,
l’enchantement, l’ensorcelle­
ment, l’envoûtement, l’évoca­
tion, les prédictions de l’horo­
scope, la chiromancie, la carto­
mancie, la prestidigitation, le
spiritisme et autres. La magie
et la divination ont été inter­
dites par tous les prophètes des
religions divines, pratiques
qu’ils ont inlassablement
dénoncées et combattues. A
titre
d’exemple
l’honoré
Moïse, béni soit-il, a lutté
contre les magiciens du pha­
raon. Le christianisme a égale­
ment combattu en Europe la
magie et la sorcellerie et des
pratiques, telle que la chiro­
mancie sont tombées aux
mains des gitans.
L’Islam a réprouvé les pra­
tiques de la magie avec plus de
force encore, les proclamant
illicites et selon certains
hadiths, les magiciens musul­
mans étaient frappés de peine
de mort.
Effets néfastes de la magie et
de la divination sur la société

Les effets culturels
Les conséquences de la magie

et de la divination sur la cultu­
re sont très néfastes, car la cul­
ture d’un peuple est à l’instar
des racines d’un arbre. Quand
les racines restent intactes et

2. Elle ébranle les bases de la
famille.

3. Elle augmente le nombre des
divorces et les problèmes qui
en découlent.
4. Elle corrompt la société,
favorise la prostitution et ses
corollaires.
5. Elle creuse un fossé entre
les différentes classes sociales
qui se divisent en classes
exploitantes et exploitées.
6. Elle fait apparaître des
troubles psychologiques.
Naturellement, nous n’avons

Une boule magique au (milieu) déterminant Vavenir des gens

saines, le tronc bourgeonne à
nouveau même s’il est coupé et
il déploie à nouveau de fortes
branches. Mais lorsque les
racines sont pourries, elles
détruisent les branches aussi
saines soit-elles. La magie et la
divination ont un effet ana­
logue sur la société. Elles l’af­
faiblissent et la confinent à
l’immobilisme intellectuel. Il
n’y est plus question de scien­
ce et d’innovation et les gens
demandent aux sorciers et aux
magiciens de les guérir de
leurs maux. Ce qui est le cas de
certaines ethnies et tribus sous
développées. Par ailleurs les
racontars colportés ont contri­
bué à renforcer la crainte des
magiciens et des sorciers.

Les effets sociaux
Du point de vue social, les
effets de la magie sont encore
plus évidents. Nous en énuméAL MAWADDA N° 043 Juillet ■ Août 2008

rons quelques-uns :
1. Elle crée la haine et l’animo­
sité et pousse les gens à se que­
reller, à se battre et même au
meurtre et à l’insécurité.

fait ici que survolé la question
de la magie. Malheureusement,
elle existe dans la société de_
façon secrète ou parfois même
de façon ouverte et les sorciers
et autres devins continuent tou­
jours à exploiter la crédulité
humaine. Mais s’ils étaient
capables de résoudre un quel­
conque problème, ils résou­
draient d’abord les leurs, et
leur charlatanisme resterait
chose secrète. Il reste à espérer
que les gens se rendent compte
de l’incompatibilité de ces pra­
tiques, qui n’ont aucune base
scientifiquè et sérieuse avec la
religion et qu’au lieu de
s’adresser à des sorciers ou à
des magiciens, ils cherchent à
résoudre leurs problèmes en
s’adressant à leur bon sens, et à
leur intelligence.
H.H. Riyahi
Source : Le Message
de l’Islam

10

Le divorce

L’acte licite le plus
détesté

d’autre part, il
ne met aucun
obstacle
devant
lui
pour l’empê­
cher de divor­
cer.
Etant
donné que le
mariage est en
lui-même un
besoin social,
sa dissolution
est aussi une
La loi islamique ne ferme pas la porte au divorce devant nécessité
sociale dans
les mariages non réussis
certaines cir­
a nature est faite de telle
constances. Si le divorce est si
sorte que l’homme et la
haïssable et détestable par Allah
femme sont attirés l’un
,alors pourquoi n’a-t-il pas été
par l’autre. Cette attirance les
totalement prohibé par l’Islam ?
conduit à former une famille.
Bien que la vie en couple tire
Les conditions nécessitant le
son origine de l’instint sexuel,
divorce.
elle s’érige graduellement en
La loi islamique ne ferme pas la
une forme profonde de relations
porte au divorce devant les
spirituelle sentimentale, sociale
mariages non réussis. Elle l’auto­
et économique, d’où l’appella­
rise seulement en dernier ressort,
tion d’union conjugale ou (
au cas où la séparation est inévi­
mariage) doit se faire sous l’égi­
table, c’est-à-dire basée sur des
de de l’amour, de la tolérance et
raisons valables. Ces raisons
du sacrifice.
varient selon que c’est l’homme
ou la femme qui fait recours au
A ce propos Dieu dit : « Un de
divorce.
ses Signes est qu’il va créer
pour vous des épouses, de votre
Les défauts qui invalident le
propre espèce, pour que vous
mariage
reposiez auprès d’elles, et II a
Les raisons valables chez l’homme
établi entre vous l’amour et l’af­ L’homme peut recourir au divor­
fection mutuels. Il y a vraiment ce, si après le mariage, il venait
là des signes, pour un peuple qui
à découvrir l’un des six (6)
réfléchit ». S30, V21.
défauts :
Cependant, dans certains cas, il
la
démence,
même
devient impossible ou insoute­
intermittente ;
nable pour le couple de vivre
la lèpre ; la leucoderma ; la céci­
ensemble en paix pour des rai­
té ;
sons diverses. D’où la nécessité
F handicap physique, même s’il
du divorce qui est la dissolution
n’est pas jusqu’au stade de l’im­
du mariage, si la religion chré­
mobilité ; la présence de chair ou
tienne interdit le divorce, l’is­
d’un os dans le vagin, peu
lam, quant à elle, condamne
importe que ce défaut constitue
l’homme qui le pratique et
ou non un obstacle aux relations
blâme son action d’une part mais
sexuelles et à la grossesse.

L

11

Les raisons valables pour la
femme
La femme peut dissoudre le
contrat de mariage si après la
conclusion du contrat, elle
découvre des défauts légaux au
niveau de l’homme. Ces défauts
sont entre autres : si elle vient à
découvrir que son mari n’a pas de
membre viril. Le membre viril de
son mari a été amputé avant ou
après la consommation du maria­
ge.
Si le mari souffre d’une maladie
qui le rend impuissant ; peu
importe qu’il ait contracté cette
maladie après la conclusion du
contrat du mariage.
( Réf : guide pratique du musul­
man de Ayatollah Ali Sistani.

Par ailleurs, en dehors des rai­
sons ci-dessus, il y a des raisons
communes aux deux époux, ces
raisons sont entre autres :
l’adultère : si dans le mariage
l’un des deux époux arrive à
fournir des preuves valables
avec des témoins de bonnes
mœurs, l’infidélité de l’autre et
qu’il désire divorcer, l’Islam ne
l’interdit pas.
Les différends interminables
auxquels tous les facteurs de
résolution préconisés par l’Islam
ont échoué et qu’il n y a plus
aucune possibilité de réconcilia­
tion. Dans ce cas, l’Islam leur
autorise le divorce afin que cha­
cun puisse faire sa vie avec un
nouveau partenaire qui lui
conviendrait.
En dehors de ces cas précités, le
divorce est condammé en Islam.
A propos, le prophète (PSLF) dit
que l’Archange Gabriel l’avait
exhorté et lui avait conseillé telle­
ment de ne pas recourir au divor­
ce, qu’il avait pensé que divorcer
d’une femme n’était autorisé que
lorsqu’elle était coupable d’adul­
tère. Aussi l’Imam Çadiq a rap­
porté que le Saint Prophète
(PSLF) a dit : « Rien n’est plus
plaisant pour Allah qu’une mai­
son où un mariage a lieu, et rien
n’est plus déplaisant pour Lui
qu’une maison où un divorce a
lieu »
(Les droits de la femme en Islam

de Ayatollah Moutahhari.

Les facteurs islamiques aidant
à éviter le divorce
L’Islam a imposé des conditions
qui retardent la dissolution du
mariage Des conditions qui
finissent par dissuader le couple
à renoncer à toute velléité de
séparation. Il importe de noter
que, pas de divorce sous l’effet
de la colère.
Les périodes de divorce.
Le divorce pendant la masturba­
tion et les lochies de la femme
est nul ; une manière de consti­
tuer un délai de réflexion pour le
couple.
Le divorce ne peut être pronon­
cer que dans la période de pure­
té entre deux menstrues ou le
mari n’a pa eu de rapport intime
avec sa femme.
La formation d’un tribunal fami­
lial
Ce tribunal est rendu obligatoire
pour arbitrer entre les deux
époux. Il est composé notam­
ment d’un représentant du mari
et d’un représentant de la
femme, chargés de trouver un
terrain d’entente et de réconci­
liation entre les deux parties.
Ainsi, Dieu dit, « Si vous crai­
gnez une rupture entre les deux
conjoints, désignez un arbitre de
la famille de l’époux et un
arbitre de la famille de
l’épouse ; Sils désirent tous les
deux un compromis, Allah réta­
blira la concorde entre eux.
Allah est celui Qui sait et Qui est
bien informé »; Ch4 V35,

Tous ces obstacles et barrières
ont pour but de laisser suffisam­
ment de temps pour que la ten­
sion qui a conduit à choisir le
divorce retombe, et pour per­
mettre au mari et à la femme de
retrouver leur état normal.
L’intervention du tribunal est
que la décision du divorce n’est
pas toujours un signe de la dis­
solution réelle du mariage.
(Les droits de la femme en Islam
de Ayatollah Motahhari.
Par Téné Ouattara

AL MAWADDA N° 043 Juillet - Août 2008

Plantes médicinales africaines

Utilisation Pratiques et politique nationale
en matière de médecine et pharmacopée
traditionnelle au Burkina Faso
Depuis tes temps les plus recules, lu Préoccupation de l'homme a été la satisfaction de ses besoins
alimentaires; Il a développé aussi une relation intime avec le milieu qui l’entourait Four se soigner,
il a appris à ses dépens à discerner les ressources végétale et animale nécessaires à sa survie. Pour
'cela, il s’est inspiré des mœurs des animaux, de son expérience et parfois de son imagination.
- ;
. ............
soigner toute maladie de l’hom­
Naissance de la médecine et la
Pharmacopée Traditionnelle
me.
Pendant la période coloniale,
la pratique traditionnelle en
Dans l’année 1820, le quinine a
Le recours à la médecine et
matière de santé n’a pas échappé
Ph arm acopée
Trad i li o n n el 1 e
été isolée pour la première fois
aux rejets Par le colonisateur de
par deux Pharmacies : PELLE­
remonte à la nuit des temps. En
tout ce qui était autochtone Car
effet, Pour restaurer ou maintenir TIER et CAVENTOU, pour soi­
considérer comme signe d’aéra­
gner le Paludisme.
sa santé, l’homme a, de temps à
tion et de refus de « l’œuvre de
temps utilisé des connaissances
pratiques, de technique et des
substances d’origine végétale,
animale et minérale.
Les connaissances pratique, tech­
nique, accumulées et transmises
de génération en génération
Constituent un patrimoine inesti­
mable qui suscite un intérêt sans
cesse croissant.

C’est seulement à partir de 4000
ans Av J C que l’on retrouve des
documents écrits où sont men­
tionnées des drogues comme
l’opium, la jusquiame etc Tandis
que la civilisation babylonienne,
sumérienne et égyptienne accu­
mulent les connaissances empi­
riques. Concernant la plante
médicinale, les Arabes diffusent
ce savoir autour du bassin médi­
terranéen.
Quoi qu’il en soit, on a trouvé
dans la Pharmacopée africaine
de ressemblances avec ce qui
s’est passé en Europe.
C’est par exemple « la théorie
des signatures » imaginée par
PARACELSE au 2e siècle qui
est basée sur la croyance ; que
l’aspect, la couleur, et la saveur
de chaque plante indiquent ses
propriétés médicinales.
Autrement dit « Une plante res­
semblant à une maladie peut la
soigner »
Ainsi, selon cette théorie,

* le bâtis ( plante à late jaune )
est utilisée pour soigner la jau­
nisse ( l’ictère)
*Ia mandragore ( une plante
européenne ) qui a la forme
humaine ; est utilisée donc pour

C'est en 1987 que s'est tenu le 1er séminaire national sur la medecine et
la pharmacopée traditionnelle.

Depuis quelques années, de
nombreux
chercheurs
ont
Commencé à étudier scientifi­
quement la plante médicinale.
Certaines utilisations ont été
confirmées et les principes actifs
isolés. Mais, il reste un travail
important à faire pour pouvoir
mettre sur le marché, parallèle­
ment aux médicaments dits
« moderne » des plantes bien
analysées sur le plan toxicolo­
gique et Pharmacologique.
Le contexte au Burkina Faso
Historique
Avant la colonisation, l’organi­
sation de notre société intégrait
la médecine et Pharmacopée
Traditionnelle Comme une fonc­
tion sociale destinée à l’exploi­
tation de cette médecine et
Pharmacopée
traditionnelle
Comme une fonction sociale
destinée à remandre le problème
de santé de population .

AL MAWADDA N° 043 Juillet • Août 2008

la Civilisation » . Sa pratique va
donc
entrer
dans
la
Clandestinité.

Après l’indépendance de notre
pays ; la dépréciation de la
médecine traditionnelle a conti­
nué. Ainsi ; le code de santé
Publique du 28/12/1970 à son
article 49 stipule que : « /’exer­
cice de la médecine traditionnel­
le est provisoirement autorisé au
bénéfice des personnes notoire­
ment connus qui demeurent
Civilement et pénalement res­
ponsables des actes Pratiqués ».
Ceci dénote la volonté de ne pas
mettre à Profis Ce Patrimoine
Pour le développement de notre
système de santé. Toutefois, les
populations paysannes et les
religieux ne dénermerons pas et
vont constituer l’exploitation de
celte médecine et Pharmacopée
traditionnelle, C’est le cas du
Père Goafnis et du Père César
Fernandez.

A partir de 1974, des chercheurs

de l’université de Ouagadougou,
du CRST et des structures de
santé,
encouragés par le
CAMES et I’OUA (UA )/CSTR,
vont s’investir dans la recherche
sur les plantes médicales. La
création d’un
institut de
Recherche sur les substances
Naturelles (IRSN) en 1978 mar­
quera un réel point de départ de
la promotion et de la valorisa­
tion de la médecine et de la
Pharmacopée traditionnelle.
La volonté de promouvoir et de
valoriser Ces domaines se mani­
festera ensuite par la création en
1984 d’une direction de
l’Approvisionnement et de la
Pharmacopée traditionnelle.
En 1987, un premier séminaire
national sur la médecine et le
Pharmacopée
traditionnelles
organisée sur le thème : « Pour
une approche rationnelle de la
médecine et de la Pharmacopée
traditionnelle au Burkina »
En 1999, un deuxième atelier sur
«la médecine et la Pharmacopée
traditionnelle et les critères de
sélection des médicaments tradi­
tionnels améliorés » a été orga­
nisé à kaya.
Un troisième atelier national sur
« la médecine traditionnelle
(Politique Nationale, législation
et réglementation des activités
en matière de médecine et
Pharmacopée traditionnelles ) »
a été tenu à Ouagadougou en
2001.
Par ailleurs, en 2001, la médeci­
ne et la Pharmacopée tradition­
nelles sont prises en Compte
dans le Plan National de
Développement sanitaire (
PNDS ) 2001-2010.
Enfin, à la faveur de l’érection
de la Direction du service
Pharmaceutique en direction
Générale de la Pharmacie, Du
médicament et de laboratoire en
2002, une direction de la
Promotion de la médecine et de
la Pharmacopée traditionnelles
(DMPT) est créée.
Cette Direction a pour missions :
la coordination et le suivi des
activités de la promotion de la
médecine et de la Pharmacopée
Traditionnelle ;
l’organisation de l’exercice de la
médecine traditionnelle ;
la valorisation des médicaments
issus de la Pharmacopée tradi­
tionnelle.

Konaté Moussa
Pharmacien
12

Les doutes dans la prière

Comment les réparer ?
présence d’esprit es'Fiïn facteur fondamèhtal'âèla bonne exé^
fution et de Pexaucemcnt de la prière* En effet son défaut dans
la prière conduit le plus souvent à des manquements allant des
émissions, des ajouts aux doutes dans Paccomplissement de la
prière. Ce dernier point dont nous aborderons ci après est de 23.
sortes réparties en trois catégories : notamment les doutes qui
invalident la prière, les doutes négligeables et les doutes répa-

Dans les 6 cas de figures sui­
vants, le doute ne doit pas être
considérer et la prière demeure
valide.

Lorsque mon doute porte sur 2 ou
3 Rakatsje considère 3 Rakats
(voirn°l du tableau)

Les doutes qui invalident la
prière

Ils sont au nombre de huit (8).
Ce sont :
1- Le doute entre deux rakats
comme dans la prière de Soubh
et la prière du voyageur.
2- Le doute portant sur le
nombre de rakats (unité de priè­
re) dans une prière de 03 rakats
(maghrib).
3- Le doute entre une et plus
d’une rakat dans une prière de 4
rakats.
4- Le doute avant la seconde
prosternation de la 2ème rakat
dans une prière de 4 rakats.
5- Le doute entre 2 et ou 3 et
plus de 5 rakats dans les prières
de 4 rakats.
6- Le doute entre 3 et 6 rakats
ou 3 et plus de 6 rakats.
7- Le doute portant sur le
nombre de rakats (aucune idée
sur le nombre de rakats accom­
plies)
8- Le doute entre 4 et 6 rakats
ou 4 et plus de 6 rakats.
Les doutes négligeables

13

1- Le doute sur
tour est déjà
passé.
2- Le doute
après le salâm.
3- Le doute
après le temps
de la prière (le
temps de la
prière
s’est
écoulé).
4- Le doute de
celui qui doute
beaucoup.
5- Le doute de
l’Imam alors
que
le
M a ’ m o û n
(celui qui suit
l’Imam) a la
certitude
et
vice versa.
6- Le doute
dans les prières
surréroga­
toires.

un acte dont le

Lorsque je doute entre 4 et 5 Rakats, je considère 4 Rakats ; et
je m’assois immédiatement (voir n° 6 tableau)

Tableau synthétique de la réparation de la prière

Doutes
Réparations
Considération
Situation dans la prière
Une prière de précaution (çalat Ihtiyâd)
Entre 2 et 3 Après 2eme soudj oûd de la 3 rakats
d’une rakat en position debout ou de 2
rakats
rakats en position assise
2
rakat
(C'est-à-dire qu’on est sur
d’avoir accompli au moins
deux (2) rakats
r Entre 2 et 4 Idem
4 rakats
i Une prière de précaution de deux (02)
rakats debout
rakats
T Entre 2,3 et 4 Idem
Une prière de deux (02) rakats en
4 rakats
position debout et de deux (02) rakats
rakats
en position assise
Prosternation d’oubli
4 rakats
4 Entre 4 et 5 Idem
rakats
Une prière de précaution d’une rakat en
n’importe
quelle 4 rakats
5 Entre3 et 4 Dans
position debout ou deux (2) rakats en
position
rakats
position assise
4 rakats
On s’assoit immédiatement, on récite le
6 Entre 4 et 5 En position debout
tachâhoud et le salâm. Puis on procède
rakats
à raccomplissement d’une prière de
précaution d’une rakat en position
debout ou de 2 rakats en position assise
4 rakats
On s’assoit immédiatement, on récite la
T Entre 3 et 5 Position debout
tachâhoud et le salâm. Püis on
rakats
Les doutes
accompli une prière de précaution de
réparables
deux (2) rakats en position debout
8" Entre 3, 4 et 5 Position debout
4 rakats
On s’assoit immédiatement, on récite la
Ces doutes par­
tachâhoud et le salâm. Püis on
rakats
tent essentiel­
accompli une prière de précaution de
lement sur le
deux (2) rakats en position debout et
nombre
de
une prière de deux (2) rakats en
rakats dans la
position assise
prière. Afin de 9 Entre 5 et 6 Position debout
4 rakats
On s’assoit immédiatement, on récite la
parvenir à la
tachâhoud et le salâm. Püis on
rakats
réparation,
aœompli la prosternation d’oubli

I Nc

[T

trois (03) élé­
ments
tous
regroupés dans le tableau cidessous notamment les rakats
concernés par le doute, l’étape
au cours de laquelle il intervient
et la considération à en faire
sont déterminants.

Remarque : Dans les cinq (5)
premiers cas on termine norma­
lement la prière (par la rakat en
voie d’exécution ou par le
lachâhoud et le salam si l’on est
en position assise) puis on pro­
cède à la réparation.

AL MAWADDA

NB : Pour se situer dans l’une
de ces catégories il faut néces­
sairement que le doute persiste.

Suite à la page 13

039-40-41 Nov 2007-Avril 2008

L’imam Sadeq et un groupe de soufis

« Si la finalité et le dessein de la reli­
gion étaient la pauvreté, les pauvres
auraient donc atteint ce but suprême»
Sofian Àssawi, qui vivait à Médine, se rendit chez l’Imam Sadeq, sixième (6e) Imam de la famille
U le trouva vêtu d’un vêtement blanc, d’une grande délicatesse, telle la fine peau qui sépare le blanc
d’œuf de sa coquille. « Ce vêtement n’est pas digne de toi », lui dit-il à titre d’objection. « II est atten­
du de toi que tu observes l’abstinence, que tu aies de la piété et que tu gardes les distances vis-à-vis

nant à autrui, et Dieu lui donne­
ra rétribution.
Ce verset ne se conforme donc
pas à votre allégation, car vous
empêchez et blâmez les gens
d’utiliser leurs propres biens et
les bienfaits que Dieu leur a
accordés...
« Pour amender la situation des
croyants et par l’entremise de Sa
Clémence particulière, Dieu a
interdit que l’individu se mette
dans la détresse, lui et les siens,
en donnant à autrui ce qu’il a
dans le creux de la main, car on
trouve dans la famille d’un indi­
vidu des faibles, des enfants, des
vieillards décrépits qui n’ont pas
la capacité d’endurance. S’il fal­
lait que je fasse la charge
périra ». Ainsi, le Prophète dit :
« quiconque possède quelques
dattes, quelques miches de pain
où quelques dinars qu’il a l’in­
tention de donner en aumône,
doit en faire don en premier lieu
à ses père et mère, en second
lieu à sa femme, ses enfants et
lui-même, en troisième lieu à ses
parents et à ses frères de reli­
gion, et en quatrième lieu aux
œuvres pieuses ». Ce quatrième
cas vient après tous les autres.
L’Envoyé de Dieu, apprenant
qu’un homme Ansar était mort
en laissant des enfants en bas
âge et qu’il avait donné dans la
voie de Dieu sa fortune, dit : « Si
vous m’en aviez informé aupa­
ravant, je n’aurais pas permis
qu’on l’enterre dans le cimetière
des musulmans : il laisse des
enfants qui doivent tendre la
main devant les gens »...
Le Coran a assigné à cette action
la moyenne et la modération, et
non pas que l’homme donne aux
autres tout ce qu’il possède et
reste lui-même les mains vides,
recourant alors à l’invocation :’
O mon Dieu, donne-moi mon
pain quotidien ». Or Dieu
n’exauce jamais ce type d’invo­
cation de quelques catégories de
gens.

vu dans la pratique que vous
e veux te tenir un dis­ mécréants.
vous détourniez ni vous priviez
cours, lui répondit
Contre la belle parure
de bons repas ».
l’Imam.
Ecoute-le
« Renonce pour le moment à ces
bien car, il te sera utile pour ta
Quelle chose en moi as-tu consi­ propos, dit l’Imam. Ils sont
vie en ce monde et dans l’auvains ». Puis se tournant vers
delà. Si tu t’es réellement trom­ dérée comme un défaut ?
Sofia ne peut objecter à la
l’assemblée:
«Dites-moi
pé et que tu ignores le véritable
logique de l’Imam et sortit hon­ d’abord, vous qui vous référez
point de vue de l’Islam à ce
teux et vaincu. Rejoignant ses
au Coran, si vous en discernez
sujet, mon discours te sera très
amis et condisciples, il leur ou non l’explicite, l’abscons,
profitable. Mais si tu as pour
raconta l’incident. Ceux-ci déci­
l’abrogatoire et l’abrogeable ?
dessein d’introduire dans l’islam
dèrent d’aller en groupe controTout membre de cette commu­
une innovation, de dériver et
verser avec l’Imam.
nauté qui s’égara le fut par la
d’inverser les vérités, c’est un
« Quels sont vos arguments ?
même qu’il recourut au Coran
autre problème, et ce propos ne
demanda l'Imam. Enoncez-les sans en avoir une connaissance
te profitera pas.
donc ».
exacte ».
« Nos arguments proviennent
La pauvreté au temps
du Coran ? répondit l'assem­
Aumône en premier lieu aux
du prophète
blée.
parents
« Quel argument meilleur que le
Il se peut que tu te représentes la
Coran ? Exprimez-vous, leur dit -« Bien entendu, nous possédons
condition simple et pauvre de
quelques connaissances en ce
l’Envoyé de Dieu et de ses com­ l'Imam, je vous écoute ».
« Nous argumentons par deux
domaine, répondit l’assemblée,
pagnons en ce temps-là, et
versets coraniques notre asser­ mais pas de façon complète ».
penses que cela constitue une
tion et la justesse de la doctrine
« Votre malheur aussi vient de
sorte de devoir et d’obligation
que nous avons adoptée, et cela
là, reprit l’Imam. Et les hadiths
pour tous les musulmans jus­
du prophète,'comme les versets
qu’au jour du Jugement Dernier même nous suffit. Dans le Saint
Coran, Dieu fait ainsi l’éloge
du Coran, requièrent une infor­
que prendre en exemple ce type
d’un groupe de compagnons f ' mation et une connaissance
de situation et de vivre à jamais
ils donnent priorité aux autres
complètes.
pauvrement. Or sache que
sur eux-mêmes, alors qu’ils sont
« Quant aux versets coraniques
l’Envoyé de Dieu vécut à une
que vous avez cités, ils n’indi­
époque et dans un milieu où pré­ dans l’indigence. Ceux qui se
gardent de leur propre avidité...
quent pas l’interdiction de tirer
dominaient pauvreté, difficulté
Ceux-là seront sauvés. Le Coran
parti des bienfaits divins, mais
et indigence. La plupart des gens
dit ailleurs ; « Ils nourrissent le
concernent le pardon, l’indul­
étaient privés des moyens élé­
pauvre, l’orphelin et le captif,
gence et l’abnégation. Il font
mentaires d’existence, et les
pour l’amour de Dieu ...»
l’éloge d’une tribu qui, à un
conditions de vie particulière du
Lorsqu’ils parvinrent à ce point
moment déterminé, donna prio­
prophète et de ses compagnons
rité à d’autres sur elle-même, et
étaient liées à la situation géné­ de leurs discours, une personne
Invocations non exaucées
assise en marge de l’assemblée,
leur donna des biens qui étaient
rale de ce temps-là. Mais si, à
licites à elle. Si elle ne les avait
une certaine époque sont impar­ qui écoutait leurs paroles, dit : «
- Celui qui demande à Dieu du
Ce que j’ai compris jusqu’alors
pas donnés, elle n’aurait pour­
ties les ressources d’existence et
mal pour son père et mère.
est que vous ne croyez pas voustant commis ni péché ni une
que sont fournies les possibilités
- Celui qui a prêté de son bien
mêmes à vos propres propos.
infraction. Dieu ne lui avait pas
de tirer parti des dons divins, les
sans prendre ni témoin ni reçu
Vous avez fait de ces paroles un
ordonné d’agir de la sorte, et ne
hommes les plus dignes de pro­
en retour, et dont le débiteur a
moyen de désintéresser les gens
lui avait évidemment pas interdit
fiter de bienfaits sont alors les
consumé le bien ...
de leurs biens , afin qu’ils vous
non plus à ce moment-là. Elle se
hommes bons et justes et non les
- Celui qui demande à Dieu
les donnent et que vous’en béné­
mit dans le gène et la détresse
libertins ni les malfaisants, les
d'écarter la méchanceté de sa
ficiez à leur place, car on n’a pas
par sympathie et charité en don­ femme, car l'expédient en est
musulmans
et
non
les

J

Jfc=

AL MAWADDA N° 043 Juillet - Août 2008 .

M

s;

14

entre ses propres mains : s'il est
véritablement importuné par
cette femme, il peut résilier par
le divorce le contrat de mariage,
. Celui qui s'est assis chez lui
croisant les bras et réclame à
Dieu son pain quotidien ...
- Celui a qui Dieu a accordé
bien, et fortune en abondance, et
qui les a dilapidés dans une
grande prodigalité,
- Celui quifait une « do 'a » rela­
tive à la rupture des relations
familiales ( ou celui qui a effec­
tué cette rupture et qui fait une
invocation à propos d'un pro­
blème quelconque).,, »
« Tels sont les hadiths qui vous
viennent du Prophète et dont le
contenu est confirmé par les ver­
sets coraniques. Or il est bien,
entendu, que les disciples et les
fidèles du Coran ont foi en la
teneur de ses versets.
« Au moment de sa mort, on
demanda à Abou Bakr de faire
un testament à propos de ses
biens. «Qu’un cinquième de mes
biens soit donné en aumône et
que le reste revienne à mes héri­
tiers, dit-il et un cinquième n’est
pas de chose ». Abou Bakr testa
donc un cinquième de ses biens
alors qu’un malade a le droit,
dans son lit de mort, d’en tester
jusqu’à un tiers. S’il avait estimé
qu’il valait mieux qu’il tire parti
de l’intégralité de son droit, il en
aurait donc testé un tiers.
L’exemple des compagnons

Suite de la page 13
Mode d’accomplissement de
la çalat Ihtiyât ou prière de
précaution

- Formuler l’intention d’ac­
complir une prière de précau­
tion d’une ou de rakats
- Lire la Fatiha à voix basse
- Poursuivre normalement la
prièrejusqu’àlafin.
Mode d’accomplissement de
la prière de précaution en
position assise

- Se mettre en position assise
- Je formule l’intention d’ac­
complir une prière de précau­
tion d’une ou de deux rakats
pour m’approcher d’Allah le
très haut.
- Pui faire le takbir d’entrée «
Allahou Akbar » en levant les
mains.
15

« La voie et la méthode suivies
par Salmân et Aboudhar , que
vous connaissez pour leur sages­
se, leur piété et leur dévotion,
étaient egalement conformes à
ce que j’ai exposé. « Salmân,
lorsqu’il prélevait du trésor
public sa part annuelle, mettait
de côté le montant de ses
dépenses pour un an qui le fasse
vivre jusqu’à l’année suivante.
« Toi qui es si plein de dévotion
et de piété, tu penses à épargner
pour l’année ? lui dit-on. Il se
peut que tu meures aujourd’hui
même ou bien demain et que tu
n’atteignes pas la fin de l’année.
«-»
Il se peut aussi que je ne meurs
pas, répondit-il. Pourquoi ne
considérez-vous comme valable
que l’hypothèse de la mort ? Il
existe également une autre
hypothèse qui est que je reste
vivant, auquel cas, j’aurais des
besoins et des dépenses. ...
« Je ne sais si je vous en ai dit
assez aujourd’hui ou s’il me faut
en ajouter...
« Je veux vous poser une ques­
tion relative à la loi juridique et
aux procès islamiques : suppo­
sez que l’un d’entre vous soit en
procès et qu’il soit question de
l’entretien de son épouse. Or le
juge prononce une sentence
selon laquelle il doit assurer cet
entretien. Que fait-il alors ?
Prétexte-t-il qu’il est ascète et
qu’il a tourné le dos aux biens de

- Lire la Fatiha à voix basse.
- S’incliner légèrement vers
l’avant les mains sur les cuisses
et réciter les invocations du
roukou notamment les tasbih.
- Revenir à la position initiale.
- Faire le soudjoud et réciter les
invocations.
- Revenir à la position initiale.
- Accomplir à nouveau le soud­
joud et réciter des invocations
- Revenir à la position initiale
2ème Rakat
- Lire la Fatiha à voix basse
- Procéder à partir de cette
étape comme à la première
rakat
- A la fin de la seconde proster­
nation et après le retour à la
position initiale, réciter le
tachâhoud et la salam

Mode d’accomplissement de

ce monde ? Cette excuse est-elle
plausible ? A votre avis, la sen­
tence prononcée par le juge
quant à l’entretien de sa femme
est-elle conforme à la justice et à
l’équité ou constitue-t-elle une
injustice èt un délit ? Si vous
dites que cette sentence est
injuste, vous aurez dit un men­
songe manifeste et par cette
calomnie malséante, vous aurez
usé d’injustice et de déloyauté à
l’égard de toute la communauté
islamique. Et si vous admettez
que la sentence du juge est juste,
votre excuse est nulle, et vous
admettrez donc que votre
méthode et votre procédé sont
nuis. Si la finalité et le dessein
de la religion étaient la pauvreté,
et si la fin ultime de l’éducation
religieuse était que l’être humain
se détourne de ce monde et vive
dans l’indigence et la misère, les
pauvres auraient donc atteint ce
but suprême, et il faudrait se
garder de rien leur donner afin
qu’ils ne quittent pas leur état
agréable et bienheureux. Ceuxci non plus ne devraient rien
accepter ,■ étant plongés dans le
bonheur.

Un savant est supérieur à un
spécialiste
« De manière fondamentale, si
la vérité est telle que vous le
dites, il ne convient pas de
conserver un bien ; il nous faut
donner tout ce qui nous arrive

la Sadjdat sahwi ou proster­
nation d’oubli

Formuler l’intention
- Se mettre en position de soudjhoûd

- Réciter « Bismillâh wa billâh,
assalâmou alayka ayouha
nabiyyou
warahmatoullah
wabarakâtou (on peut aussi
ajouter «Subhâna rabbi al’alâ
wa bihamdih, allâhoumma çali
a’la mouhamadine wa âli
Mouhammâd»).
- Se relever et faire de même
une seconde prosternation
- Se relever, réciter le tachahoud et la salâm.
Autres situations exigeant
l’accomplissement de la pros­
ternation d’oubli

- Lorsque l’on parle par inad­
vertance dans la prière

entre les mains, et il ne reste plus
de place pour la « zakât ».
Il apparaît donc que vous avez
adopté une méthode extrême­
ment déplaisante et dangereuse,
et que vous conviez les gens à
une doctrine erronée. La voie
que vous suivez et à laquelle
vous appelez les autres résulte
d’une ignorance du Coran, de la
tradition du Prophète et de ses
hadiths. ...
«Eh vous autres ’Renoncez à
cette voie inconvenante et ins­
truisez-vous des véritables
mœurs de l’Islam. Ne transgres­
sez pas ce que Dieu a ordonné
ou interdit et ne forgez pas de
commandements
de
votre
propre chef. Ne vous immiscez
pas dans les questions que vous
ne connaissez pas. Enquérezvous de la science de ces ques­
tions auprès de leurs savants.
Préoccupez-vous de reconnaître
l’abrogation de l’abrogeable,
l’explicite et l’abscons et de
l’illicite. Ceci est meilleur pour
vous, plus aisé et plus éloigné de
l’ignorance. Détournez-vous de
l’ignorance dont nombreux sont
les parti-sans, à l’encontre du
savoir qui en a peu. Dieu a dit :
« Un savant ( au savoir encyclo­
pédique) est supérieur à tout
spécialiste ».

Les inters sont de la redaction
Source : Mémorial des justes
d’Allameh Motahari (Vol 1)

- Lorsque l’on a omis d’accom­
plir une prosternation
- En cas de doute entre 5 et 6
rakats et entre 4 et 5 rakats
- L’accomplissement du salâm
au lieu où il ne sied. Dans ce
cas on se lève et on continue
normalement la prière jusqu’à
terme. Puis on accompli la
prosternation d’oubli.
- En cas d’oubli de réciter le
tachâhoud
N.B : Selon les enseignement
des Ahlul Bayt (Sainte famille
du Prophète), il n’y a pas de
prosternation de réparation ou
Soudjoud
Qablih
(avant
Salam). Tous les Soudjoûd
d’oublis se font après le salam
(salut final).
Source : Tahrir wassîla de
l’Imam Khomeini

AL MAWADDA N° 043 Juillet - Août 2008

Mois de Radjab
Actes cultuels et mérites

Le jeûne durant
ce mois
1. Le prophète (SAW) dit
que celui qui jeûne tout les
jours de Radjab, son corps ne
touchera point le feu de l’en­
fer.
2. D’après Imam Sôdiq (as),
Celui qui n’arrive pas à jeû­
ner tout le mois :
- qu’il jeûne 3 jours car
chaque jour correspond à un
an de jeûne.
- Ou qu’il jeûne 7 jours s’il
veut être épargné des 7
portes de l’enfer ;
- Ou qu’il jeûne 8 jours s’il
veut, s’ouvrir les 8 portes du
paradis ;
- Ou qu’il jeûne 15 jours s’il
veut faciliter son jugement ;
- Ou qu’il jeûne les 3 der­
niers jours de ce mois pour
s’assurer une fin meilleure ;
- : A défaut, qu’il jeûne un
jour de ce mois car ceci
l’éloignera de l’enfer d’un an
dé marche.

3. Selon un hadith, celui qui
jeûne un jour de ce mois et
accompli deux rakats comme
suit, ne moura pas sans avoir
vu sa place dans le paradis :
lère rakat ; j fojs sourate
Fatiha (l’ouverture) et 100
fois Ayyatoul koursi (le ver­
set du trône S2V255)
2^.e rakat : 1 fois sourate

Fatiha et 200 fois sourate
Iklass (Le Monothéisme,
sourate 112).

Les prières Nafil ■
(surérogatoiresj de
ce mois
Selon un hadith : celui qui
fait 2 rakats comme suit, aura
la récompense de 10 ans de
jeune.
1er® rakat : 1 fois sourate
Fatiha plus 50 fois sourate
ikhlass (112)
2eme rakat : 1 fois sourate
fatiha plus 50 fois sourate
ikhklass (112)
- Les prières Nafïls après
Ichaï (prière de nuit)
jère rakat : Fatiha lfois,
alam nachra (sourate Achr,
sourate 94) lfois, et sourate
Ikhlass 3fois
2ème rakat : Fatiha lfois,

alam nachra (sourate Achr,
sourate 94) lfois, et sourate
Ikhlass lfois, sourate Falaq
(l’aube naissante, sourate
113)
lfois, Nass
(les
hommes, sourate 114), lfois.
Après le salam, réciter ;
“Lâilaha illallâhou 33 fois,
“Allahoumma çolli âla
Mouhammad
wa
âli
Mouhammad” 33 fois
NB : Il est rapporté dans un
hadith que celui qui accom­
pli ce nafils, ses pêchés
seront pardonnés comme s’il
venait de naître.
- Les prières Nafils des

Yassin (sourate36), 1 fois
sourate Moulk (royauté
Sourate 67), 1 fois sourate
Iklass (Le Monothéisme,
sourate 112).
NB : ces nafils sont aussi
valables pour le mois de
Chahaban (S^h16 mois).

- La prière Nafil de la
27eme nuit
Elle comprend 12 Rakats
avec des sourates au choix
après la sourate Fatiha.
Après le salam, réciter 7 fois
chacune des sourates sui­
vantes : Fatiha (l’ouverture
sourate 1), Falaq (l’aube
naissante, sourate 113), Nass
(les hommes, sourate 114),
Kâfiroun (les infidèles, sou­
rate 109), Qadr (la destiné,
sourate 97), Ayatoul koursi
(le verset du trône, sourate 2
verset 255).
Ensuite il peut ajouter l’invo­
cation qui suit :
“Al-hamdoulillahil-lazî
lam yattakhiz waladan
walam yakoune lahou charîkoune filmoulk walam
yakoune lahou walîyyoune
minazzoul-li wakabbirhou
takbîra.
Enfin faîtes vos vœux.

Les Zikr du mois de
Radjab
1. Faire istigfas “Astag
firoulaha rabbi wa atoûbou ilayhi” 70 fois par jour
ajouter
à
la
fin
“Allahoumma igh firlî wa
atoûbou ilayhi”

2.
réciter
“Lâ
ilaha
illallaha” 1000 fois par nuit

3. réciter la sourate Ikhlass
(Le Monothéisme, sourate
112) 1000 fois durant tout le
mois
4. Chaque nuit de Radjab
(valable pour Chahaba et
ramadan (8®me et çème
mois)

- réciter 3 fois chacune des
sourates suivantes : Fatiha,
Ayatoul koursi, kâfiroun,
Ikhlass, Falaq et Nass.
- Réciter le zikr suivant
3fois :
“Soub hânallâhi, wal hamdoulilâhi, wa lâ ilaha illal­
lâhou, wal-Allahou akbar,
walâ hawla wala qouwwata
ilia bilâhil- âliyyoul’azuim”
- Réciter 3 fois la Sôlli :
“Allahoumma çolli alâ
Mouhammad
wa
âli
Mouhammad”
- Réciter 3 fois : “
Allahoumma
igfirli
Mou’minîna wal mou’minât”.
- Réciter 3 fois : “Astagh
firoulaha rabbi wa atoûbou
ilayhi”
NB : selon les Imams, celui
qui pratique cette recette,
Dieu lui pardonnera ses
pêchés même s’ils valent
l’ensemble des gouttes d’une
pluie, des feuilles des arbres
et des vagues de la mer.
Source : Nafatih Djinâne

13ème, 14èrac et 15ème
nuit
Elles comprennent respecti­
vement 2, 4 et 6 rakats avec
chacune : 1 fois Sourate

ALMAWADDA N° 043 Juillet - Août 2008

16

j

JEC-U

« Des nouveaux défis à relever »
Les 48 heures de la Jeunesse estudiantine Catholique
Universitaire (JEC.U) sc sont tenues du 16 au 17 mai
bû8.PIacces sous le thème « Les nouveaux défis de la
tJEC.U » un débat sur le dit thème, une kermesse et
Une nuit maracana ont été les moments forts des acti­
vités ayant marqué ecs 48 heures.
xaminer, diagnosti­ jeciste. Uun débat autour
quer et proposer la de ce thème a permi aux
thérapeutique participants d’examiner
les difficultés actuelles du
nécessaire au relancement
du mouvement de la mouvement et de dégager
Jeunesse
estudiantine des perspectives en s’ap­
catholique universitaire puyant sur les expériences
(JEC-U) ; créer un cadre des aînés et les nécessités
conformé­
d’échange entre la JEC-U du moment
et les autres structures ment à la méthode d’ac­
estudiantines .Ce sont tion du mouvement « Voir
entre autres les objectifs -Juger-Agir. »(VJA).
poursuivis à travers l’orga­ La kermesse qui s’est
déroulé
au
sein
de
nisation de ces 48 heures.
Elle avaient pour nom de l’UFR/SJP a connu la par­
de
presque
Baptême « les nouveaux ticipation
défis de la JEC.U) .Ce toutes les cellules JEC-U.
thème a été animé par Quant à la nuit de. maracaTamini Bienvenu, ancien na elle s’est tenue au pla­

E

teau S VT du 17 au 18 mai
de 21 heures à 6 heures du
matin. C’est le Mariam
FC qui a su tiré son
épingle du jeu en rempor­
tant le 1er prix. Ce tournoi
a connu la participation de
09 équipes : les scoutes,
l’Association Islamique Al
-Mawadda , le phoenix
FC , le Mariam FC, les
cellules SJP , SH/LAC ,
SEA/SVT , SEG et SDS .
Le comité d’organisation

s’est dit satisfait du bon
déroulement des activités
même si elles ont été per­
turbées par des grèves qui
n’ont pas permis la tenu du
panel
débat sur le
« Dialogue interreligieux
et cohésion sociale . »

Pour le comité
d’organisation

Idani Motandi

Si vous n’étes pas encore abonné à “Al Mawadda” hâtez vous
de prendre votre fiche dans vos habituels kiosques à Journaux.
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6

Adresse : 01 BP 4856 Ouagadougou 01
E.mail : aimbfben@yahoo.fr Tél. (226) 50 44 77 81 / 70 13 55 18
17

AL MAWADDA N° 043 Juillet - Août 2008

Mois de Cha’bane
Actes cultuels et mérites

, Imam al-Sâdiq (p) dans ce mois?” : “Oui bien
dit : «Lorsque le sûr! Lorsque le croissant du
mois de Cha'bân mois de Cha'bân apparais­
arrivait, l’Imam al-Sajjâdsait,
(p) le Messager d’Allah
réunissait ses compagnons et ordonnait à un crieur de pro­
leur déclarait : “O mes com­ clamer : “O Habitants de
pagnons! Savez-vous ce Yathrib (Médine)! Je suis le
qu’est ce mois? C’est le mois Messager d’Allah auprès de
de Cha'bân dont le Prophète vous. Sachez que le mois de
(P) disait: “C’est mon mois”. Cha'bân est mon mois.
Jeûnez donc pendant ce mois Qu’Allah entoure de Sa
par amour pour votre Miséricorde quiconque parti­
Prophète (P) et pour vous cipe avec moi au jeûne de
rapprocher de votre Seigneur. mon mois.” Et l’Imam alJe jure, par Celui Qui détient Sâdiq d’ajouter :”L’Imam Ali
mon âme, que j’ai entendu (p) disait :”Depuis que j’ai
l’Imam al-Hussain (p) dire : entendu le crieur du Prophète
“Quiconque jeûne le mois de (P) proclamer (le jeûne) au
Chabân par amour pour le mois de Cha'bân, je n’ai
Prophète (P) et pour se rap­ jamais manqué de jeûner
procher d’Allah, Allah l’ai­ pendant ce mois et je ne man­
mera, le rapprochera de Sa querai jamais, inchâ’AUah (si
Grâce le Jour du Jugement et Dieu le veut) de le faire le
le destinera obligatoirement restant de ma vie. Car le
au Paradis”».
Messager d’Allah (P) disait
Safwân al-Jammâl rapporte :
:”Le jeûne pendant deux
«L’Imam al-Sâdiq (p) me dit mois consécutifs est une
un jour : “Incite les gens repentance auprès d’Allah”»
autour de toi à faire le jeûne Si on ne peut pas faire le
pendant le mois de Cha'bân”. jeûne tous les jours du mois,
Je lui demanda alors :”Que je on pourrait se contenter de
te sois sacrifié! Y a-t-il trois jours de jeûne avec l’ac­
quelque chose de particulier complissement de deux rakah

L

N éerologie
Innâ lillah wa innâïlaïhi hi râdji’oûne

* Le 27 juin 2008, les sœurs Nombo Fatimata et Barkissa, mili­
tantes de l’association Al ; Mawadda ont perdu un de leurs cou­
sin du nom de Seyba Nombo
* C’est courant juin 2008, que Dieu a rappelé à lui, le tout nouveau-né d’El Hadj Semdé Moussa, secrétaire général de la
Communauté Musulmane du Burkina.
* Qu’ Allah les pardonne et les agrée tous dans son Paradis.
* Mariam Sanogo a quitté ce monde le 3 juillet 2008 à Lanfièra.
Elle est une tante à Mouaze Sanogo, membre d’Al Mawadda.
AL MAWADDA N° 043 Juillet - Août 2008

de prière la nuit. Dans chaque
rakah on doit réciter la soura­
te al-Hamd une fois et la sou­
rate al-Tawhîd onze fois.

I. Les Actes de piété à
accomplir pendant le mois
de Cha'bân
Il y a deux sortes d’actes de
piété à accomplir pendant ce
mois : les uns communs à
tous, les jours du mois, les
autres ponctuels et s’accom­
plissent pendant des jours
déterminés de ce mois:
1- Les actes communs à
tous les jours du mois
1- Dire chaque jour 70 fois :
“Astagh-fîr-ullâha
wa
as’alahu-t-tawbah”
(Je
demande pardon à Allah et je
me repens auprès de Lui)
2- Dire chaque jour 70 fois:
“Astagh-fir-ullah-al-lathî lâ
Ilâha illâ Huwa-r-Rahmânu-Ra hîm u-l-Hayy-ulQayyûmu wa atûbu ilayhi”
*Traduction:
(Je demande pardon à Allah,
point de Dieu que Lui, le
Miséricordieux, le Clément,
le Vivant, l’Absolu, et je me
repens auprès de Lui).
Il est à noter que l’istighfâr
(la demande de pardon à
Allah) est le meilleur des
doâ’et des actes d’adoration
au mois de Chabân. Et celui
qui demande pardon à Allah
70 fois chaque jour de ce
mois aura la récompense spi­
rituelle de quelqu’un qui
aurait récité soixante-dix
mille fois l’istighfâr pendant
tous les mois de l’année
3-Faire l’aumône, ne seraitce qu’avec la moitié d’une
datte (si l’on n’a pas les
moyens) pour qu’Allah inter­
dise l’Enfer à son corps.
4-Dire : “AHâhu lâ Ilâha
illallâh-u, wa Iâ na'budu
illâ iyyâh-u, mukhliçîna
lahu-d-dîn-a wa law kariha-l-muchrikûn-a”
♦Traduction
(Allah, il n’y a de Dieu
qu’Allah. Nous n’adorons
que Lui en étant sincères
dans notre culte, et ce même
si cela déplaît aux poly­

théistes).
5- Accomplir deux rak'ah de
prière chaque jeudi de
Cha'bân.
Dans
chaque
rak'ah, il faut réciter une fois
la Sourate al-Hamd (Fâtihah)
et cent fois la sourate alTawhîd (ikhlass). Et au terme
de la Prière on doit réciter
cent fois :”AIlâhumma çalli
'alâ Muhammadin wa Ale
Muhammad-in” (O Allah !
Prie sur Mohammad et sur sa
Famille) afin de pouvoir
espérer qu’Allah subvienne à
tous nos besoins dans ce basmOnde et dans l’autre monde.
De même, il est très recom­
mandé d’accomplir le jeûne
les jeudis de ce mois, faute
de pouvoir le faire tous les
jours. En effet, selon le
Hadith, le ciel est orné
chaque jeudi du mois de
Cha'bân et les Anges disent
alors à Allah :”O Notre
Seigneur! Pardonne à celui
qui jeûne aujourd’hui et
exauce ses prières”.
Enfin, selon un autre Hadith,
il est fortement recommandé,
de faire le jeûne les lundis et
les jeudis de ce mois béni,
cela appellera la satisfaction
des besoins
6- Multiplier la récitation de
la prière sur le Prophète (P)
et
sur
sa
Famille
:”Allâhumma çalli 'alâ
Muhammadin
wa
âle
Muhammad-in”

2. Les actes de piété ponc­
tuels
- La veille (la nuit) du Ie
jour du mois : accomplir 12
rak'ah de prière: réciter dans
chaque rak'ah une fois la
sourate al-Hamd et 11 fois la
sourate al-Tawhîd
- Le Ie jour du mois: II est
très recommandé qu’on
accomplisse le jeûne ce jourlà et qu’on fasse la nuit deux
rak'ah de prière, et qu’on
récite dans chacune d’elles la
sourate al-Hamd une fois et
la sourate al-Tawhîd onze
fois.
- Le 3e jour du mois : C’est
un jour béni marqué par la
18

sont très recommandés pen­
dant cette nuit. En voici
quelques-uns:
1-Accomplir un ghosl (bain
rituel), de préférence au cou­
cher du soleil. Cet acte appel­
le l’allégement des péchés
inscrits dans le passif de la
personne concernée.
3. Les Trois Nuits blanches 2.- Il est recommander de
du mois (la veille-la nuit-du veiller cette nuit pour la lec­
13, du 14 et du 15)
ture du Coran, invocation et
On appelle les Nuits blanches prières notamment :
les trois nuits du 12 au 13, du - la prière de 100 Rakats
13 au 14 et du 14 au 15 du - la prière de TASBIH
mois de Chabân (ainsi que. - la prière de 4 rakats et dans
celles du mois de Rajab et du chaque rakat, réciter 1 fois la
mois de Ramadhân). Elles Fatiha et 100 fois Ikhlass
sont dénommées ainsi, parce (sourate 112) et après le
que la lune y devient très Salam, réciter l’invocation
blanche.
svte :
Elles comprennent respecti­ “ Allahoumma inni ilaîka
vement 2, 4 et 6 rakats avec faquiroune wa min aâbika
chacune : 1 fois Sourate kahîfoune moustadjîroune
Yassin (sourate36), 1 fois Allahoumma lâ toubadile
sourate Moulk (royauté ismî wala tougayîre djismî,
Sourate 67), 1 fois sourate wala tadjhad dalâhî wala
Iklass (Le Monothéisme, touche mite bi ahadâhi, ahoûsouratell2).
zou biafwika min iquâbika
wahoûzou birah-matika min
4. La Nuit de la mi- azâbika wa ahoûzou biridâka
Cha'bân (la nuit de la veille min sakha tika wa ahoûzou
du 15 Cha'bân)
minka djalla chachanouka
anta kamâ assnaita alâ nafsita
C’est une Nuit très honorée, wa fawqua mayaquoûloule
car, selon l’Imâm Ja'far al- quahiloûna”
Sâdiq (S), l’Imam al-Bâqer 3 - Lire le do'â’ suivant que
(S), parlant de la précellence le Saint Prophète récitait pen­
de cette Nuit, dit: «Elle est la dant cette nuit:
meilleure des nuits après la Allâhomma aqsim lanâ min
Nuit du Destin, car Allah y Khachyatika mâ yahûlo bayaccorde à Ses serviteurs Ses nanâ wa bayna ma'açiyatika,
Faveurs et leur pardonne par wa min tâ'atika mâ toballiSa Grâce. Efforcez-vous ghonâ bihi ridhwânika, wa
donc de vous approchez min-al-yaqîni mâ yahûno
d’Allah pendant cette Nuit,
'alaynâ bihi moçîbâto-dLequel a promis de ne refuser doniyâ. Allâhomma amti'nâ
aucune demande d’un sollici­ bi-asmâ'inâ wa abçârinâ wa
teur, à moins que sa demande qowwatinâ mâ ahyaytanâ,
ne comporte un péché. C’est wa-j'alho-l-wâritha minnâ,
la Nuit qu’Allah a accordée à wa-j'al thâranâ 'alâ ma(i dlianous les Ahl-ul-Bayt, au lamana wa-pçornâ 'alâ-man
même titre qu’IL a accordé la 'âdânâ, wa lâ taj'al mpçîbataNuit du Destin à notre nâ fî dînanâ, wa lâ taj'al-idProphète, que la Paix soit sur donyâ akbara hamminâ wa lâ
lui. Appliquez-vous donc à mablagha 'ilmanâ, wa lâ
prier Allah et à faire Ses tosallit 'alaynâ man lâ yarhalouanges pendant cette Nuit manâ, bi-Rahmatika yâ
bénie».
Arham-ar-râhimîn-a.
Selon les différents hadiths *Traduction:
beaucoup d’actes d’adoration (O Seigneur ! Fais que nous

naissance de l’Imam alHussain (p). Tous les actes de
piété, et tout particulièrement
le jeûne, sont très recomman­
dés ce jour dans lequel on
commémore l’anniversaire
du Maître des Martyrs, le
petit-fils du Prophète (P).

19

Te craignions suffisamment
pour ne pas Te désobéir, et
que nous T’obéissions suffi­
samment pour que Tu sois
satisfait de nous, que nous
ayons suffisamment de certi­
tude (relativement à la Vie
future) pour que nous puis­
sions supporter les épreuves
de la vie d’ici-bas. O
Seigneur ! Fais que nous
jouissions de notre ouïe, de
notre vue et de nos facultés
tant que Tu nous maintien­
dras en vie (...) Et fais-nous
venger de ceux qui étaient
injustes envers nous et triom­
pher de ceux qui se sont
montrés hostiles envers nous,
ne nous laisse pas voir notre
malheur dans notre Religion,
ni ne nous conduis à voir
dans la vie d’ici-bas notre
plus grand souci et le but
final de notre savoir, et ne
nous fais pas dominer par
quelqu’un qui soit impi­

toyable envers nous, par Ta
Miséricorde, ô le plus
Miséricordieux des miséri­
cordieux !) Selon certains
hadiths, le Noble Prophète
lisait ce do’â’ n’imporfe
quand et non seulement à
cette occasion, ce qui montre
son importance.
4. Lire Doha (l’invocation)
Khoumeyl
5. Les Trois derniers jours
du mois
L’Imam al-Redhâ (p) dit :”
Quiconque jeûne les trois
derniers jours du mois de
Cha'bân et relie ce jeûne à
celui du mois de Ramadhân,
Allah inscrit à son actif lé
jeûne de deux mois consécu­
tifs.
source: Mafatih Al Djinane
www.bostani.com

Une mosquée pour le Medersa
Amiroul mou’minîne
Le Lycée franco-arabe Amîroul moûminîne a déposé les
premières pierres de sa mosquée .C’était le 18 Mai 2008
au secteur 19 (Nonsin ) de Ouagadougou à la présence de

nombreux autorités religieuses sunnites et chi’ite. 2e du
genre après celle du lycée privée Daroul Houda, la
construction de ces mosquées serviront sans doute de
cadre de promotion de la voix d’Ahl-ul Bayt. Cheik Issa
Kindo, fondateur dudit établissement s’est réjouit du lan­
cement des travaux .
aov ss .nH : aooii

Pose de la première pierre

AL MAWADDA N° 043 Juillet - Août 2008

PARLOUS-EN
Adu-Nationaie
De la contrefaçon su soctEcr
iTTE de Onaga
Dans la matinée du 1er juillet
2008 le commissariat central de
Ouagadougou a présenté à la
presse d'énormes quantités de
vinaigre, d'eau de Javel, de sel
en poudre, de Mousquito etc,
de qualité dangereuse, produits
clandestinement dans un domi­
cile privé au secteur n°16 de
Ouaga. L’eau de javel était
frappée du label « La Croix »
avec la mention « made in Côte
d’ivoire ».
Quant au vinaigre « made in
secteur 16 de Ouaga », il était
fait à base d’acide de batterie,
en témoignent les bidons d'aci­
de qui figuraient parmi le lot de
matériels saisis.

Cteimane œSb Brito
7 srnrandîsssmBtC^,
S2 sa±tExnrs
Le conseil municipal de la
commune de Bobo, en sa ses­
sion ordinaire les 26 et 27 juin
2008, a adopté un projet de
redécoupage de la commune de
Sya.
Ce présent projet fait l'exten­
sion de la commune à 7, au lieu
de 3 comme c’est le cas actuel­
lement, et 52 secteurs contre
25. Quant aux nombre de vil­
lages rattachés à la commune, il
passera de 35 à 19, certains
ayant été érigés en secteurs
urbains.

La région du Centre-Ouest
figure parmi les zones crimino­
gènes identifiées par le Comité
national de veille et d'alerte
(CNVA). Selon le CNVA, les
points de la haute insécurité
sont le pont Nazino sur l’axe
Ouaga-Sapouy, dans la localité
Diallo, Taxe Pô-Sapouy. Dans
le Sanguié les points dangereux
sont : village Laba au pont de
Baporo sur la nationale 1, les sec­
teurs n°4 et 5 de Réo, les sites
aurifères de Bongolo Diolet et de
Guido,
l’axe
KoudougouGoimcji-Ténado,
1 ’ axe
Kpuflqugou-Réo-Bongolo-

Didyr-Tougan. Le CNVA invite
donc les populations de celte
région à une grande prudence,
et surtout à ne pas hésiter à le
contacter au 1010 en cas de
danger quelconque.

soirée. C'était le mardi 22 juin
2008 au siège de l’Association.

Chantal Cnmpaoré, «c bu cheveI de sa mène mabde »

Après Moussa Kaka qui ne
cesse de croupir en prison
depuis des mois, pour avoir
« entretenu des relations avec
la rébellion touarègue », c’est
la Maison de la presse qui
représente l’ensemble des jour­
nalistes du pays qui vient d’être
fermée, pour avoir entretenu
une « collusion avec des inté­
rêts français et américains ».
Ainsi, on est tenté de se deman­
der si c’est l’ensemble des jour­
nalistes nigériens qui se tient du
côté de la rébellion.

Mme Chantal Compaoré, épou­
se du président du Faso s’est
rendue « en visite privée » en
Côte d’ivoire où elle n'avait
pas mis pied depuis au moins
six ans. C’était le mercredi 25
juin 2008. De nationalité ivoi­
rienne, elle s’est rendue au
« chevet de sa mère malade » à
travers ce voyage. Ceci fut l’oc­
casion pour elle de rencontrer
quelques autorités dont son
homologue Simone Gbagbo et
Boureima Badini représentant
spécial du facilitateur dans la
crise
ivoirienne,
Blaise
Compaoré).

ÆETaSB : jpnrrnês ds
sriTcSsiriffiâ
L’AEEMB en collaboration
avec le Groupe d’Action
Sociales (GAS) a organisé la 3e
édition de la journée de solida­
rité le 15 juin 2OO8.Le thème «
Vie chère : Quelle solidarité
pour une stabilité sociale ? »
Cette journée a été ponctuée
entre autres par un panel sur :
Jeunesse et chômage quelles
alternatives ? Et une visite gui­
dée au centre Delwendé de
Tangin .

L’AEEMB et le CERFI organi­
sent la 19e édition de la colonie
de vacances islamique du 17 au
31 Juillet 2008 à Ouaga.

A l’occasion de la naissance de
la Dame la plus prestigieuse au
monde, l’Association Islamique
d’Al Mawadda au Burkina
(A.I.M.B) a ténu une soirée cul­
turelle en prélude au Séminaire
national de formation islamique
des sœurs (SE NA FIS) qui se
tiendra à Bobo du 26 au 30
Juillet 2008. Un exposé sur
Fatima Az-Zahara (As), un
sketch, des poèmes ont été les
manifestations phares de cette

44 MAWADDA N° 043 Juillet - Août 2008

Acfcu4ntemationale
Niger : encore une répres­
sion contre les journalistes

Etats-Uns

insriage tomcssorsl tégaSsé
La Cour suprême de l’Etat de la
Californie a légalisé les unions
gay, le lundi 16 juin 2008. Dès
lundi soir, une poignée de
couples du même sexe ont pu
s’unir légalement à San
Francisco et Los Angeles. Le
mardi matin, des dizaines de
couplés homosexuels se bous­
culaient devant les bureaux
d’état civil en Californie pour
obtenir des certificats de maria­
ge. (AFP)

durée de 5 ans permettra au
Burkina, de réduire la pauvreté
et de stimuler la croissance éco­
nomique par des investisse­
ments stratégiques pour amé­
liorer la productivité agricole,
les droits d’utilisation de la
terre et la gestion foncière, les
voies d’accès aux champs vers
les marchés et l’éducation pri­
maire des filles.
Colombie
Ingrid Betancourt n’est plus
dans la jungle

Après plus de six ans de déten­
tion dans la jungle par les
FARC, la Franco-colombienne
Ingrid Betancourt a été libérée
le 02 juillet 2008 grâce à une
opération militaire inédite de
l’Armée colombienne. Ainsi,
cette, opération a réussi là où le
dialogue a échoué.

Tariq Ramadan
a Intellectuel suisse
de Tannée »

La revue américaine « Foreign
policy » a placé Tariq Ramadan
parmi les 100 penseurs les plus
influents dü monde. « J’ai sou­
vent été critiqué par les gens
qui ne m’avaient pas lu.
J’espère que ce classement
amènera des suisses a être plus
curieux de mes livres » s’est
réjouit Tariq.

Lôfoasi
Bberataon de canq prisonniers
contre dem dcprwwBrr

Fin juin 2008, Israël a procédé
à l’échange de cinq prisonniers
libanais contre les dépouilles de
leur deux soldats dont la capturation avait fait l’objet d’une
guerre entre l’Israël et le
Hezbollah. De ces cinq prison­
niers libérés, l’on notera que le
plus ancien avait été arrêté, il y
a plus de vingt ans.
MCC
plus de 200 mMards de
FŒA pour le Buridna

Par communiqué de presse, le
conseil d’administration du
Millenium
Chalenge
Corporation (MCC) a approuvé
une subvention de 480.9 mil­
lions,
soit
environ
204.382.500.000 FCFA, pour la
réduction de la pauvreté au
Burkina Faso. Cet accord d’une

Edité par l’Association Islamique
d’Al Mawadda du Burkina
(A.I.M-B)
01 BP 4856 Ouagadougou 01
Tel. î (226) 50 44 77 81 / 70 13 55 18
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Rédacteur en chef
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Equipe de rédaction
Sidi Mohamady OUEDRAOGO

Hamadi BARO
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