Enseignement confessionnel : la communauté musulmane organise ses examens de fin d'année

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Title
Enseignement confessionnel : la communauté musulmane organise ses examens de fin d'année
Creator
Issa Siguire
Publisher
Le Pays
Date
19 June 2013
Abstract
La communauté musulmane a donné le top de départ de ses examens du CEP et BEPC arabes, session 2013. Les premières épreuves ont eu lieu le 17 juin 2013 à Ouagadougou en présence de la ministre de l'Eduction nationale et de l'alphabétisation, Koumba Boly.
Spatial Coverage
Ouagadougou
Rights
In Copyright - Educational Use Permitted
Language
Français
Contributor
Frédérick Madore
content
La communauté musulmane a donné le top de départ de ses examens du CEP et BEPC arabes, session 2013. Les premières épreuves ont eu lieu le 17 juin 2013 à Ouagadougou en présence de la ministre de l'Eduction nationale et de l'alphabétisation, Koumba Boly.

Ils sont au total 1 681 candidats au CEP et 430 candidats au BEPC qui prennent part à ces examens de fin d'année. Ces candidats sont répartis dans 31 centres pour le CEP et 13 centres en ce qui concerne le BEPC.

C'est en présence de la ministre de l'Education nationale et de l'alphabétisation, Koumba Boly, que la communauté musulmane a procédé au lancement des examens du CEP et du BEPC arabes session 2013.

Les épreuves se déroulent du 17 au 22 juin 2013 sur toute l'étendue du territoire national. Cette session connaît une particularité soulignée par le directeur général des écoles franco-arabes de la communauté musulmane, Abdoul Malick Kanazoé. « Par le passé, chaque association musulmane organisait ses examens. Cette année, nous les organisons ensemble ».

Aux jeunes candidats, Koumba Boly a prodigué ces conseils : « lisez bien les questions. Ecrivez lisiblement et évitez les ratures. Il est normal que vous ayez peur mais dépassez cette peur. Ayez confiance en vous- même ». Elle a justifié sa présence par ce message « il faut que les enfants sachent qu'ici, au Burkina Faso, chaque enfant compte pour le gouvernement.

Tous les types d'enseignement sont sur le même pied d'égalité. » « Nous avons engagé des réformes parce que cet enseignement compte pour nous » a-t- elle ajouté.

La ministre a reconnu que l'école franco-arabe joue un rôle important dans le système éducatif burkinabè car, selon elle, « Ce type d'enseignement occupe une place importante dans l'éducation nationale. Il occupe 66 % des écoles privées du Burkina Faso ».

A en croire le directeur général des écoles franco-arabes de la communauté musulmane, Abdoul Malick Kanazoé, les diplômés de ce type d'enseignement peuvent, outre l'enseignement, faire valoir leurs compétences dans les fonctions comme la médecine, la chimie, l'électricité, etc.
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