Fraternité en Islam : les femmes cherchent à resserrer les liens

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Title
Fraternité en Islam : les femmes cherchent à resserrer les liens
Creator
Séni Dabo
Publisher
Le Pays
Date
28 February 2008
Abstract
Les femmes membres de l'Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB) et du Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) ont organisé le 24 février 2008 à Ouagadougou la 2e édition de la journée de retrouvailles.
Spatial Coverage
Ouagadougou
Rights
In Copyright - Educational Use Permitted
Language
Français
Contributor
Frédérick Madore
content
Les femmes membres de l'Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB) et du Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) ont organisé le 24 février 2008 à Ouagadougou la 2e édition de la journée de retrouvailles.

Il s'est agi de chercher les voies et moyens pour donner un coup de fouet à la fraternité entre soeurs de même religion.

Les occupations professionnelles ont mis à mal, de nos jours, bien des valeurs. Sont de celles-là la solidarité et la fraternité. C'est l'amer constat fait à la 2e journée de fraternité organisée conjointement par l'Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB) et le Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI), le 24 février 2008 au siège du CERFI à Ouagadougou. Les femmes membres de ces 2 structures se sont retrouvées à l'occasion pour échanger et surtout chercher les voies et moyens pour promouvoir la fraternité entre soeurs de même religion. En introduction aux débats de la journée, la soeur Awa Gnessi/Séré a donné une conférence sur le thème "Comment renforcer la fraternité entre les femmes ?" Après avoir défini la fraternité et énuméré 3 types de fraternité, à savoir la fraternité universelle, la fraternité biologique et celle religieuse, la conférencière a proposé des stratégies (pas standard, comme elle l'a précisé) qui, si elles sont bien mises en oeuvre par les religieuses, pourraient donner un sens concret à la fraternité, pense-t-elle.

Au nombre des stratégies proposées, il y a la culture de l'amour du prochain, la création ou la dynamisation de cadres comme les familles spirituelles, les visites à domicile de coreligionnaires, la fidélité et la constance dans les actions, l'humilité dans les relations avec les autres, etc. En conclusion, la soeur Awa Gnessi/Séré a relevé qu'il fallait aller au-delà du traditionnel "Assalam aleykoum" (salutation signifiant "Que la paix soit avec vous") et concrétiser la relation fraternelle dont elle a démontré toute l'importance en islam avec force sourates, versets et autres hadiths du prophète Mahomet (PSL).

Avant les débats en petits groupes et la conférence proprement dite, la présidente de la Cellule féminine nationale du CERFI, Habibou Ouattara/Ouédraogo, a relevé que la journée avait été organisée pour permettre de réfléchir à l'atteinte des objectifs de l'AEEMB et du CERFI. Selon elle, les objectifs fixés butent sur un certain nombre d'obstacles comme le manque de communication entre les membres, le manque de temps consacré aux activités des 2 structures, etc.

La journée a eu comme marraine Hadja Ramata Boly, ancienne responsable de la cellule féminine du CERFI. Elle s'est dit honorée par le choix de sa personne comme marraine. Hadja Boly a dit aussi avoir accepté le choix parce que c'est un hommage rendu aux pionnières de la section féminine. Elle a invité ces dernières à ne pas être en retrait des activités car "il n'y a pas de retraite en islam".
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