Priére de ramadan au camp Sangoule Lamizana : cultiver l'esprit de tolérance

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Title
Priére de ramadan au camp Sangoule Lamizana : cultiver l'esprit de tolérance
Creator
Hamadi Baro
Publisher
Le Pays
Date
21 August 2012
Abstract
L'aumônerie militaire musulmane des forces armées nationales a célébré la fête d'Ide al-Fitr marquant la fin des 30 jours de jeûne du mois de Ramadan. Placée sous le signe de « la paix et la tolérance en islam », cette prière a été dirigée par l'aumônier militaire principal, le Cheick Aboubacar Compaoré. C'était le 19 août 2012 à Ouagadougou, précisément au camp militaire Sangoulé Lamizana.
Spatial Coverage
Ouagadougou
Rights
In Copyright - Educational Use Permitted
Language
Français
Contributor
Frédérick Madore
content
L'aumônerie militaire musulmane des forces armées nationales a célébré la fête d'Ide al-Fitr marquant la fin des 30 jours de jeûne du mois de Ramadan. Placée sous le signe de « la paix et la tolérance en islam », cette prière a été dirigée par l'aumônier militaire principal, le Cheick Aboubacar Compaoré. C'était le 19 août 2012 à Ouagadougou, précisément au camp militaire Sangoulé Lamizana.

Habillés en boubou, qui en bonnet, qui en babouche, les militaires musulmans du camp Sangoulé Lamizana ont effectué la prière marquant la fin du jeûne (Ide al-Fitr) dans leur mosquée située dans l'enceinte du camp en compagnie des fidèles des quartiers riverains. En ce jour de fête, armes, godasses et bérets n'avaient sans doute pas droit de cité. Difficile alors de distinguer officiers et sous- officiers des hommes du rang.

C'est dans cette atmosphère que l'aumônier militaire principal, le Cheick Aboubacar Compaoré, a présidé la prière d'Ide al-Fitr qui marque la fin du jeûne du mois de ramadan 2012. Placée sous le thème de « la paix et la tolérance en islam », a indiqué le Cheick, cette prière est une action de grâce à Dieu qui a aidé les fidèles à accomplir leur obligation spirituelle. Pour lui, cette action de grâce ne doit pas se limiter à la dévotion spirituelle et aux expressions verbales ; elle doit se traduire dans un esprit social humanitaire.

« Nous devons donc cultiver l'esprit de tolérance car l'intolérance gagne du terrain dans le monde aujourd'hui, semant non seulement la violence mais aussi la mort, les persécutions religieuses, le génocide, sans oublier les affrontements à différents niveaux », a-t-il dit avant de préciser qu' on ne peut pas prétendre à la paix et à la tolérance, si chaque individu n'a pas sa place à tous les niveaux de la société, dans un respect mutuel, de dignité et de décence.

La cohabitation par des actions communes Le sermon du Cheick Aboubacar Compaoré a été ponctué par la manière dont le musulman doit mener une coexistence avec son entourage. Pour l'imam, cette cohabitation ne doit pas se limiter au dialogue ou aux débats interreligieux, elle doit aussi s'exprimer par des actions communes car, le rayonnement du Burkina Faso dépendra de l'action de tous et pour tous.

Boukari Ouédraogo s'est dit satisfait du thème traité par l'aumônier militaire principal parce que c'est un thème d'actualité. « Il faut surtout éviter de compromettre le développement de la nation par des actions nuisibles comme l'intolérance religieuse. Et seules des actions concertées et menées ensemble peuvent nous permettre de remporter de véritables victoires », a-t-il laissé entendre avant de souhaiter paix, tolérance et sécurité pour le Burkina Faso.
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