10e édition du festival des arts islamiques : sous le signe de la paix

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Title
10e édition du festival des arts islamiques : sous le signe de la paix
Creator
Hamadi Baro
Publisher
Le Pays
Date
14 October 2013
Abstract
Le Groupe d'action et de formation pour une culture islamique (GAFCI) a organisé la 10e édition du Festival des arts islamiques (FARIS). Placé sous le thème : « Tous pour la paix, la paix pour tous au quotidien : un comportement musulman », ce festival s'est déroulé à la Maison du peuple de Ouagadougou le 12 octobre 2013.
Rights
In Copyright - Educational Use Permitted
Language
Français
Source
Archives Le Pays
Contributor
Frédérick Madore
content
Le Groupe d'action et de formation pour une culture islamique (GAFCI) a organisé la 10e édition du Festival des arts islamiques (FARIS). Placé sous le thème : « Tous pour la paix, la paix pour tous au quotidien : un comportement musulman », ce festival s'est déroulé à la Maison du peuple de Ouagadougou le 12 octobre 2013.

Organiser des activités récréatives orientées vers la promotion de la culture islamique. C'est l'un des objectifs poursuivis par le Groupe d'action et de formation pour une culture islamique (GAF-CI). D'où l'organisation du Festival des arts islamiques (FARIS) qui, après 10 ans d'existence, a tenu son pari, le 12 octobre 2013 à la Maison du peuple. « Tous pour la paix, la paix pour tous au quotidien : un comportement musulman ». C'est autour de ce thème que tous les genres artistiques se sont investis à rappeler aux spectateurs que vivre la paix, la promouvoir partout et pour tous est une obligation et une exhortation quotienne pour le musulman. « A travers ce thème, nous voulons montrer quelle peut être la contribution des musulmans à la paix au Burkina Faso et partout dans le monde », a dit Moumouni Dabré, secrétaire général du GAF-CI et directeur du FARIS. Ordinairement, le festival avait au menu les cantiques les sketchs et les slams. Cette année la nouveauté a été la prestation de Faso cirque qui a apporté une touche particulière à l'éclat de cette activité récréative. « Le dernier sketch traitant du conflit intrareligieux mérite d'être enregistré et diffusé partout où de besoin, pour sensibiliser les extrémistes religieux », a laissé entendre un spectateur. Après 10 ans d'existence, le directeur du FARIS rassure qu'il a la conviction que le festival est une activité porteuse. Cependant, l'arbre ne doit pas cacher la forêt. Les difficultés ne manquent pas. Moumouni Dabré a relevé entre autres la question de la formation des troupes et le manque d'accompagnement matériel. « Au niveau organisationnel nous avons une équipe dynamique mais c'est le moyen financier qui fait défaut », a-t-il indiqué. En termes de perspectives, le directeur du FARIS a cité entre autres une meilleure organisation, la révision des stratégies d'approche des partenaires et le renforcement des capacités des troupes. Rendez-vous a été pris pour 2014.

Hamadi BARO (Collaborateur)
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Le Pays