Débat autour de l'art.37 de la constitution : la FAIBF appelle au dialogue

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Title
Débat autour de l'art.37 de la constitution : la FAIBF appelle au dialogue
Creator
Ezékiel Ada
Publisher
Le Pays
Date
1 September 2014
Abstract
La Fédération des associations islamiques du Burkina Faso (FAIBF) a reçu en audience, à son siège, l'opposition politique burkinabè conduite par Zéphirin Diabré, son chef de file. Cette audience qui a eu lieu le 29 août dernier, à Ouagadougou, a été une occasion pour l'opposition de discuter de la situation sociopolitique du pays et de bénéficier des conseils de ladite structure.
Spatial Coverage
Ouagadougou
Rights
In Copyright - Educational Use Permitted
Language
Français
Contributor
Frédérick Madore
content
La Fédération des associations islamiques du Burkina Faso (FAIBF) a reçu en audience, à son siège, l'opposition politique burkinabè conduite par Zéphirin Diabré, son chef de file. Cette audience qui a eu lieu le 29 août dernier, à Ouagadougou, a été une occasion pour l'opposition de discuter de la situation sociopolitique du pays et de bénéficier des conseils de ladite structure.

« Faire la paix et privilégier le dialogue, car Dieu seul peut tout résoudre. Que chacun apaise son cœur pour le grand bonheur du Burkina Faso ».

Tels sont les propos qu'El Hadj Souleymane Konfé, représentant du Cheik Aboubakar Maïga 2, dit avoir tenu à l'endroit de l'opposition politique, à l'issue des échanges que la FAIBF a eus le 29 août 2014, avec la délégation de celle-ci. Cette rencontre n'est pas la première du genre, aux dires de Zéphirin Diabré.

«Il y a de cela quelque temps qu'on s'est donné comme devoir de venir échanger avec eux, leur parler des activités que nous menons et recevoir de leur part des conseils qui nous permettront de réussir nos actions.

Nous avons discuté des sujets qui nous tiennent à cœur, notamment le grand danger qui pèse sur la démocratie de notre pays, avec la volonté réaffirmée de la majorité de vouloir procéder à la révision de l'article 37 de la Constitution.

Nous avons expliqué une fois de plus notre position sur le caractère inopportun, inutile et même socialement dangereux de cette initiative ; et dire que notre souhait est que le camp d'en face sache raison garder, respecte la Constitution et trouve une formule pour que quelqu'un de grande qualité soit leur champion à l'élection présidentielle de 2015 », a affirmé le Chef de file de l'opposition.

Aussi a-t-il demandé à la communauté musulmane dont il connaît bien l'influence, d'être leur interprète auprès de tous les acteurs, notamment le camp d'en face, de leur passer ce message de dialogue et de paix. Il a ajouté qu'ils restent une opposition prête à recevoir qui que ce soit pour échanger.

« C'est l'occasion aussi pour nous de remercier la contribution inestimable de la communauté musulmane dans l'affermissement de la foi et des valeurs.

Ce qui fait d'elle une gardienne irremplaçable de la paix dans notre pays », a-t-il ajouté. Il faut retenir que la délégation, en plus du Chef de file de l'Opposition, Zéphirin Diabré, président de l'Union pour le progrès et le changement (UPC), était composée de Bénéwendé Stanislas Sankara de l'Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS), Ablassé Ouédraogo de « Le Faso autrement », Mamadou Kabré du Prit-Lanaya et François Wendlasida Ouédraogo du Rassemblement pour la démocratie et le socialisme (RDS).
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Le Pays