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Titre
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An-Nasr Vendredi #033 (Marie, l'invocation exaucée / L'éducation des enfants : une épreuve pour tout croyant géniteur)
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Date
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3 septembre 2004
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numéro
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033
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Droits
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extracted text
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2004
Lonque vieot le secoure d'Allah aiDai. ~· la victoire, c6ltbre lu louaDgtl de tœ Beig~~~~~r •t ilplon aœ pardac
la suite du numéro précendance sous ta protection, ..
cédent de An-nasr vencontre Satan le banni. • S3V36
dredi sur les grandes figures féminines, la ré1- Mari•, , .•,,.. d••l•~~t~~t•B d•s
daction vous propose cette se~~toltd•s
maine l'économie de la vie de MaMarie, "l'invocation exaucée" de la
rie, mère de Jésus. La mère de
femme d'lmran. fut adoptée et
Marie était l'épouse d 'lmran, le
admise comme première fille
saint, elle était restée longtemps
dans le temple. Elle fut placée
stérile ; et ne cessa d'implorer
sous la tutelle de Zacharie, époux
son Seigneur pour avoir un ende sa tante maternelle. Marie
fant qu'elle mettra au service du
grandit ainsi dans une famille
temple,
au
p ieu s e .
service
de
MARIE, L'INVOCATION
dans raDieu.
Ainsi,
EXAUCEE
doration,
malgré
son
dans l'acavancé, L_----------------------------------~ uon pour
âge
Dieu lui fit
Dieu.
porter un enfant. Quelle joie pour
Dès l'âge de la puberté, Zacharie
une vieille femme qui n 'avait jala plaça dans le temple, au sermais été féconde, jusqu'au troivice de Dieu, conformément au
sième âge !
vœux de sa maman. Alors. Marie
Cependant, quelle ne fut sa surse consacra au jèûne, le jour et à
prise lorsqu'elle enfanta une filla prière, la nuit. suivant les relette ; elle s'exclama : « ••• 0 Sei- .
commandations de Dieu : • 0 Magneur, voilà que j'ai accouché
rie, obéis à Ton Seigneur, pros-
A
d'une fille ... " S3 V36
Néanmoins, elle se résigna à la
volonté de Dieu et s'adressa de
nouveau à Lui en ces termes : • ... je l'ai appelée Marie
et je la place, ainsi que sa des-
An-nast venchedi n'033 du 03 Septembte 2004
terne-toi, et incline-toi avec
ceux qui s'inclinent. • S3V43 ;
elle était donc en exclusivité avec
Dieu à tout moment.
Le Seigneur de la providence cé-
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leste et terrestre Lui assura sa pitance ; l'ange Gabriel lui apportait
tous les jours, à manger. Les anges, émerveillés par une telle estime s'écrièrent: • 0 Marie, certes
galée la suite des événements : • Elle devient donc en-
vint la trouver dans la solitude et
lui annonça de vive voix : • Je suis
ceinte de l'enfant et se retira
avec lui en un lieu éloigné. Puis
les douleurs de l'enfantement
l'amenèrent au tronc du palmier et elle dit : '' Malheur à
moi ! Que je fusse morte avant
cet instant et que je fusse totalement oubliée ! Alors, il l'appela d'au-dessous d 'elle, (lui disant) : " Ne t'afflige pas. Ton
Seigneur a placé à tes pieds
une source. Secoues vers toi le
tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches
et mûres. Manges donc et bois
et que ton œil se réjouisse ! Si
tu vois quelqu'un d'entre les humains, dit (lui) : 11 Assurément,
j'ai voué unjeûne au Tout Miséricordieux : je ne parlerai donc
aujourd'hui à aucun être humain. • Sl9V22-26
enfait un Messager de ton Seigneur pour te faire don d'un
fils pur. • Sl9Vl9
La promesse de Dieu s'est réalisé ;
J ésus fut donné; là commence la
grande épreuve d e la pieuse Marie.
Allah t'a élue et purifiée ; et n
t'a élue au-dessus des femmes
des mondes. " S3V42
2·l~
dOH d~ 'JifJt.S
Marie, dans sa dévotion, dans sa
piété, . . . dans sa retraite n'avait
jamais • connue un homme • ; elle
n'était pas mariée. Pourtant Dieu
décida de la faire enfanter. Et le
Coran témoigne : • 0 Marie, voilà
qu'Allah t'annonce une parole
de Sa part : son nom sera « al
Masih » (Issa), fils de Marie, illustre ici-bas comme dans l'audelà et l'un des rapprochés
d'Allah. • S3V45 Et l'ange Gabriel
Cependant, Marie prit peur, et davantage encore, si bien qu'elle ne
pu s'empêcher de demander :
• Elle dit : "Comment aurai-je
un fils quand aucun homme ne
m'a touchée et que je ne suis
pas prostituée?"• Sl9V20 Gabriel
la rassura aussitôt : • Ainsi serat-il 1 Cela M'estfacile, a dit Ton
Seigneur ! Et nous ferons de Lui
un signe pour les gens et une
miséricorde de notre part. C'est
une qffaire déjà décidée. •
Sl9V21
Et le Coran rappelle, de façon iné-
3· la flaltd~ iptlll4tlll d11 Marl11, la ftaH·
d11w d• 'Jis~ts
Voici venu le moment de la grande
épreuve, le regard des gens et
leurs jugements. En effet, • Elle
vint auprès des siens en le portant (bébé). ns dirent : "0 Marie,
tu as fait une chose monstrueuse. Sœur de Hârûn, ton
père n'était pas un homme de
mal et ta mère n'était pas une
prostituée". • Sl9V27-28
Aussitôt le Seigneur intervint pour
An- n<!st ven~te~i n'033 ~u 03 Septembre 2004
...
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P. 2
blanchir sa servante, son élue en
lui ordonnant de faire parler le bébé : • Elle fit alors un signe vers
lui (le bébé). Ils dirent : " Comment parlerions-nous à un bébé
au berceau?" Mais le bébé
dit : '' Je suis vraiment le
serviteur d'Allah. n m'a donné
le Livre et m'a désigné
prophète. Où que je sois, il m'a
rendu béni
et il m'a
recommandé, tant que je vivrai,
la prière et la zakat ; et la
bonté envers ma mère. Il ne m'a
fait ni violent, ni malheureux. "
S 19V29-32 • Et que la paix soit
sur moi le jour où je naquis, le
jour où je mourai, et le jour où
je serai ressuscité vivant. •
Sl9V33 • Tel est Issa (Jésus),
fils de Marie : parole de vérité,
dont ils doutent. • S 19V34
Voici donc la grandeur de Jésus,
en récompense à _l'adoration, à la
dévotion, à la piété, à l'épreuve de
Marie, fille d'lmran. Cette histoire
combien extraordinaire de Marie
nous renseigne davantage sur le
vrai statut de Jésus qui est sans
aucun doute, un humain, un prophète, un messager de Dieu et
non son fils ni un dieu comme le
prétendent les chrétiens. • Pour
Allah, Jésus est comme Adam
qu'il créa de poussière puis il
dit: "Sois" et ilfut. • S3V59
• Il ne œrwient pas il AILzb de s'attrib11er ""
fils. Gloire et p11reté il LIÎÜ Qrulrul il dlcide
d'liRe chose n dit selllement "Sois, et elle est. ,.
S19V35
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L 'EDUCATION DES ENFANTS
Une épreuve pour tout
croyant géniteur
Myriam ZERBO
L
a perpétuation du genre
humain par la procréation
est un des buts du mariage. Ainsi, a pparaissent
dans la famille (cellule de base de
la sociét é), des enfants dont l'éducation incombe aux parents. La famille est le cadre idéal pour l'épa nouissement physique, moral et
spirituel des enfants.
Pour l'islam, éduquer un enfant
c'est lui attribuer une personnalité
islamique en lui inculquant des
valeurs religieuses afm de le préparer à la vie ici-bas et à la vie future (vie de l'au-delà). Il relève
donc du droit de chaque enfant
d'avoir une bonne éducation, une
éducation islamique.
Celle-ci prend source dans le
choix du conjoint ou de la
conjointe avant le mariage. En effet, l'enfant a droit à un bon père
ou à une bonne mère. Car le
choix, quel qu'il soit, a toujours
des influences sur le devenir du
nouveau-né. Si les parents sont
pieux et ont de bons caractères,
l'enfarit, bien évidemment, le sera.
Mais si ces derniers n'ont aucune
notion des vertus, imaginer ce que
deviendra leur progéniture. A ce
sujet, Omar (RA) dit : • Épousez
les femmes d 'un bon caractère car
An-n<~s~ vencl~eqi n'033 elu 03 Septemb~e 2004.
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P. 3
En outre, dans l'éducation, les parents sont la référence première et
principale pour l'enfant. Les enfants sont de grands imitateurs et
les premiers qu'ils copient sont les
parents. Si ces derniers passent
leur temps à danser, c'est évident
que l'enfant en ferait autant. Rassou! (SAW) nous dit ceci : « L'enfant naît avec la jitra
(nature primordiale, pure), ce sont
les parents qui font de lui un juif,
un chrétien ou un nazdéen. •
Les éducateurs doivent donc adopter de bonnes manières surtout devant leurs enfants. Ils doivent faire
très attention à ce qu'ils disent et à
ce qu'ils font, et éviter de se contredire devant eux. Ils ne peuvent pas
interdire à l'enfant ce qu'ils font
eux-mêmes. Par exemple l'éducateur ne pas dire à l'éduqué de ne
pas fumer alors que lui-même est
un grand fumeur.
L'éducation doit être progressive et
en concordance avec l'âge. Muhammad (SAW) à ce propos
dit ceci : « Joue avec lui sept ans,
enseigne-le sept ans et soit son ami
sept ans puis donne-lui sa liberté. •
En analysant cela, on voit que l'éducation n'exclut pas le jeu qui est
le premier facteur même de l'apprentissage chez l'enfant. Il l'aide à
développer son physique, sa sensibilité et son intellect. Mais combien
de parents ont-ils le temps aujourd'hui de s'amuser avec leurs
enfants ? Outre ces jeux avec l'enfant, il y a la phase d'enseignement
où il faut lui inculquer les valeurs
morales et spirituelles. On doit en-
seigner à l'enfant la foi, les pratiques rituelles, lui apprendre à aimer Dieu, son Prophète (SAW) et à
distinguer le halai du haram.
Cependant, l'enseignement ne doit
pas se limiter à la vie religieuse
seulement. Il doit également
concerner ce qui se passe dans la
société, les pratiques sociales actuelles comme par exemple les
nouvelles technologies de l'information et de la communication
(NTIC).
Enfm, éduquer l'enfant ne veut pas .
dire lui imposer sa supériorité à
tout instant. L'éducateur doit agir
avec sagesse et amour, devenir à
un certain moment l'ami de l'enfant, son confident. Il doit beaucoup dialoguer avec lui surtout sur
les sujets délicats telle que la
sexualité. Aussi doit-il savoir l'écouter avec attention et patience et
le conseiller à tout instant.
L'éducation en islam· ayant pour finalité la formation d'une personnalité islamique, doit inciter au savoir, au savoir-être et savoir-faire.
- Indispensable à tout être humain,
elle s'avère être une œuvre difficile
pour les parents. Mais au-delà de
cette difficulté, l'éducation des enfants en islam est une épreuve
pour tout croyant géniteur.
Imam BAKATOGO
0 bOmmes/ Craignez 'IJOtre Seigneur et redtnttn.,
jour ON k père ne ripondra en quoi que ce sDit pOlir
son enfant ni l'enfant pour son père... Que 14 fJie
prlsente ne ooxs trompe donc pas, et que k trompar
(Satan) ne 'IJOJIS induise pas en errt!Mr sur A114bl •
«
SJ1V33
An-nast ven~recti n·033 ~u 03 Septembte 2004
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An-Nasr Vendredi #033.pdf