Fête de l'Aïd el Fitr : Ouagadougou prie pour les soldats

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Titre
Fête de l'Aïd el Fitr : Ouagadougou prie pour les soldats
Editeur
Sidwaya
Date
17 juin 2018
Résumé
Les fidèles musulmans ont célébré, le vendredi 15 juin 2018, la fête de Ramadan. A la place de la Nation de Ouagadougou, la prière a été officiée par le 1er adjoint du grand imam de la capitale, El Hadj Adama Zoungrana.
Couverture spatiale
Ouagadougou
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Langue
Français
Source
Archives Sidwaya
Contributeur
Frédérick Madore
contenu
Les fidèles musulmans ont célébré, le vendredi 15 juin 2018, la fête de Ramadan. A la place de la Nation de Ouagadougou, la prière a été officiée par le 1er adjoint du grand imam de la capitale, El Hadj Adama Zoungrana.

L'apparition du croissant lunaire dans diverses localités du Burkina a été le quitus pour la communauté musulmane du pays des Hommes intègres de célébrer, le vendredi 15 juin 2018, la fête de l'Aïd el Fitr (fête de la rupture).

Comme à l'accoutumée, dès 8 heures, les fidèles ont pris d'assaut la place de la Nation de Ouagadougou pour prendre part à la grande prière dirigée cette année par le 1er adjoint du grand imam de Ouagadougou, El Hadj Adama Zoungrana.

Bien habillés, les visages rayonnants de joie, les fidèles ont, en un temps record, envahi cette traditionnelle place qui sert de lieu de réjouissance pour la Oumma islamique (communauté musulmane). Il est 9 heures. C'est le début de la prière.

Après deux rakats, l'imam met fin à la première partie de la prière. Dans son sermon, deuxième temps fort de la prière de el Fitr, l'imam Zoungrana a remercié Allah pour toutes ses grâces en ce mois béni de Ramadan. Il l'a magnifié pour avoir permis à la communauté de jeûner sans « couacs » durant ces 29 jours.

Après Ramadan, les fidèles doivent continuer d'accomplir de bons actes et d'avoir l'esprit de partage et de solidarité, a-t-il insisté. Car, c'est à ce prix que le Ramadan sera bénéfique pour eux. Le Burkina Faso fait face à de nombreux défis sécuritaires, l'imam Zoungrana a prié pour les forces de défense et de sécurité qui, de jour comme de nuit, veillent sur la sécurité des Burkinabè. Il a demandé à Dieu de les protéger.

El Hadj Adama Zoungrana a également invoqué Allah de leur permettre de relever tous les défis auxquels, elles sont confrontées dans l'exercice de leurs missions.

Dans son sermon, celui qui a officié la prière en l'absence du grand imam de Ouagadougou, El Hadj Aboubacar Sana (nldr : empêché pour des raisons de maladie) n'a pas occulté la question de la tolérance religieuse, socle d'une paix durable et d'un bon vivre-ensemble. « Que toutes les confessions s'entendent. Dieu seul sait pourquoi, il nous a permis de vivre ensemble dans ce pays. Donc, nous devons nous aimer les uns les autres », a affirmé l'imam Zoungrana.

Promouvoir le dialogue interreligieux

Le cardinal Philippe Ouédraogo, venu au nom de l'Eglise catholique soutenir ses frères musulmans, leur a présenté ses vœux de santé, prospérité...Le pape François est très préoccupé par le dialogue interreligieux, a confié le Cardinal Ouédraogo.

C'est pourquoi, il est nécessaire pour le premier responsable de l'Eglise catholique de vivre-ensemble pour le bien commun, la paix, la réconciliation, la justice et la paix. Ces derniers, étant pour lui, des valeurs communes aux hommes.

« Que le Seigneur nous permette de collaborer pour un monde plus juste, plus beau, de paix... où tous les hommes sont respectés », a signifié le Cardinal.

En ce jour béni, a indiqué le ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, Siméon Sawadogo, il est venu nom du président du Faso, souhaiter bonne fête aux musulmans. Durant le Ramadan, ils ont beaucoup prié pour le pays, la paix, l'entente...a reconnu le ministre Sawadogo.

«D'autres confessions sont venues prier aujourd'hui avec les musulmans. C'est cela l'image réelle du Burkina », s'est-il réjoui. C'est fort de tous ces efforts de paix, a-t-il soutenu, que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a tenu à ce qu'il soit présent pour témoigner de l'engagement du gouvernement et du peuple à travailler pour une société de paix, de cohésion sociale où, il fait bon vivre.
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