Clôture du congrès de l'AEEMB : vers un succès de l'Islam au Burkina

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Classe de ressource
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Titre
Clôture du congrès de l'AEEMB : vers un succès de l'Islam au Burkina
Créateur
B.Y. Bamba
Editeur
Sidwaya
Date
26 juillet 1988
Résumé
"La tenue de ce premier congrès de notre association, la qualité et la profondeur des thèmes abordés prouvent que nous venons de jeter les bases pour un succès de l'islam dans les années à venir". C'est sur cette note d'autosatisfaction et d'encouragement que le président sortant du bureau national de l'association des élèves et étudiants musulmans du Burkina a prononcé la clôture des travaux du premier congrès ordinaire de ladite association. C'était le vendredi 22 juillet 1988 dans l'enceinte du Lycée national des jeunes filles de Ouagadougou. Le camarade Abdoulaye Bara a félicité les observateurs extérieurs, le ministère de l'Education nationale, les congressistes - en réalité tous ceux-là qui ont fourni des efforts pour permettre à l'association de tenir son premier congrès ordinaire. “Nous devons tout cela à Allah, le tout puissant” a-t-il conclu. Allah, Dieu de l'Islam étant le guide de ces jeunes qui entendent lui consacrer toute leur vie. Ils entendent également amener dans leur rang une grande majorité de jeunes élèves et étudiants.
Couverture spatiale
Ouagadougou
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Langue
Français
Contributeur
Frédérick Madore
contenu
"La tenue de ce premier congrès de notre association, la qualité et la profondeur des thèmes abordés prouvent que nous venons de jeter les bases pour un succès de l'islam dans les années à venir". C'est sur cette note d'autosatisfaction et d'encouragement que le président sortant du bureau national de l'association des élèves et étudiants musulmans du Burkina a prononcé la clôture des travaux du premier congrès ordinaire de ladite association. C'était le vendredi 22 juillet 1988 dans l'enceinte du Lycée national des jeunes filles de Ouagadougou. Le camarade Abdoulaye Bara a félicité les observateurs extérieurs, le ministère de l'Education nationale, les congressistes - en réalité tous ceux-là qui ont fourni des efforts pour permettre à l'association de tenir son premier congrès ordinaire. “Nous devons tout cela à Allah, le tout puissant” a-t-il conclu. Allah, Dieu de l'Islam étant le guide de ces jeunes qui entendent lui consacrer toute leur vie. Ils entendent également amener dans leur rang une grande majorité de jeunes élèves et étudiants.

Mais pour l'instant les militants de l'AEEMB ont tenu tout d'abord à travailler à consolider ('organisation sur un plan idéologique et organisationnel. Les thèmes abordés pendant les 4 jours de travaux le démontrent. En effet, 4 conférences ont été tenues sur les thèmes suivants : L'islam et la jeunesse, l'islam et la science, l'effort dans la voie d'Allah ou Jihad, et enfin le mariage dans l'islam. Les travaux en commission ont été consacrés à la révision des statuts, au règlement intérieur, le financement de l'association etc. Des débats en profondeur ont permis de faire des propositions concrètes pour le succès de l'Islam au Burkina.

Montrant l'exemple de fidélité à la foi islamique les congressistes ont pratiqué pendant les 4 jours les 5 prières en commun, l'assahamou alaïkoum était le seul ordre de salutation. Filles et garçons étaient habillés à la manière indiquée par les enseignements du Coran. Il leur a été enseigné la manière de manger, de se coucher, de marcher et de s'asseoir. Quelle rigueur ? Espérons que cette force qui naît ne devienne pas (tant les signes premiers inquiètent) le noyau de l'intégrisme musulman, tel qu'on le voit dans certains pays.

B.Y.BAMBA
Collections
Sidwaya