Adoption de Charte finale de la transition : la "bonne nouvelle" portée aux religieux

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Classe de ressource
Text
Titre
Adoption de Charte finale de la transition : la "bonne nouvelle" portée aux religieux
Créateur
Wendesonguéda Aubin Nana
Editeur
Sidwaya
Date
17 novembre 2014
Résumé
Le chef de l'Etat, le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, a effectué une visite de courtoisie, le vendredi 14 novembre 2014 à Ouagadougou, à trois leaders religieux des communautés catholique, protestante et musulmane du Burkina. Les échanges ont porté sur la charte finale et consensuelle de la transition, adoptée la veille.
Couverture spatiale
Ouagadougou
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Langue
Français
Source
Archives Sidwaya
Contributeur
Frédérick Madore
contenu
Le chef de l'Etat, le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, a effectué une visite de courtoisie, le vendredi 14 novembre 2014 à Ouagadougou, à trois leaders religieux des communautés catholique, protestante et musulmane du Burkina. Les échanges ont porté sur la charte finale et consensuelle de la transition, adoptée la veille.

La charte finale de la transition civile, après moult péripéties, a été adoptée à l'unanimité, le jeudi 13 novembre 2014 à Ouagadougou. C'est pour porter cette «bonne nouvelle» à la communauté religieuse du Burkina Faso que le chef de l'Etat, le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida a, au lendemain de cet événement «historique», rendu visite à trois leaders religieux : Le Cardinal Philippe Ouédraogo, le pasteur Samuel Yaméogo et El Hadj Adama Sakandé. «Depuis hier soir (Ndlr: jeudi 13 novembre) nous sommes parvenus à un accord. Nous avons maintenant une charte de la transition consensuelle qui va être signée. C'est cette bonne nouvelle que je suis venu annoncer», a expliqué le chef de l'Etat, le lieutenant-colonel Zida. «J'ai demandé également qu'ils(les leaders religieux) prient en faveur de la paix au Burkina Faso et qu'ils apportent à l'endroit de tous les fidèles, un message de paix et de réconciliation», a-t-il ajouté.

De plus, «les filles et les fils du Burkina Faso doivent apprendre à vivre ensemble. Cette page noire que nous avons tournée doit être définitivement derrière nous et nous devons, à présent, regarder l'avenir avec sérénité», a-t-il souhaité. Pour sa part, tout en remerciant son illustre hôte, notamment pour «tout le travail déjà abattu», le Cardinal Philippe Ouédraogo a souhaité «que le Seigneur permette à toutes les entités, les militaires, la société civile, les partis politiques de travailler de concert». Car, «nous avons un seul objectif, un seul rêve. C'est le bonheur, le bien du peuple burkinabè», a indiqué l'archevêque de Ouagadougou. Aussi, ce «bien» du peuple burkinabè, a-t-il poursuivi, doit l'emporter sur le bien particulier, le bien des groupes, voire des individus. C'est pourquoi, «nous accompagnons de nos prières tous les efforts entrepris afin que le Burkina Faso puisse sortir grandi de cette expérience douloureuse», a-t-il déclaré.

«Un grand honneur»

A l'endroit de la communauté internationale, le Cardinal Philippe Ouédraogo a demandé un accompagnement et de la patience «dans cette phase historique afin d'éviter des sanctions qui feront souffrir inutilement le peuple burkinabè». «Nous sommes sûr que la communauté internationale prêtera une oreille attentive pour nous aider à recréer un Burkina réconcilié. C'est un cri du cœur», a-t-il imploré. Après l'archevêché de Ouagadougou, le chef de l'Etat s'est rendu à la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME). «Nous sommes très honorés et très heureux de les voir venir jusqu'à nous et nous les félicitons d'avoir été une armée républicaine», s'est réjoui le pasteur Samuel Yaméogo. «Nous prions pour eux et nous demandons que tout se passe dans l'intégrité et dans l'intérêt supérieur de tous les Burkinabè», a-t-il ajouté. Même son de cloche du côté de la communauté musulmane où la visite du Lieutenant-colonel Zida a été perçue comme «un grand honneur». «Et vous savez, en tant que croyant, lorsque ce genre d'occasion se présente, il est de notre devoir de faire des prières pour que Dieu puisse guider le chef de l'Etat dans toutes ses actions en faveur de la paix et de la quiétude», a confié El Hadj Adama Sakandé, le président par intérim de la Communauté musulmane du Burkina Faso. Car, les Burkinabè doivent «franchir cette situation sans accroc et sans difficulté afin que nous puissions passer pacifiquement cette phase transitoire», a-t-il soutenu. Cette dernière rencontre a eu lieu au domicile du grand iman de Ouagadougou, El Hadj Aboubcar Sana.
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