Hadj 2011 : les 518 pèlerins bobolais enfin de retour

Contenu

Classe de ressource
Text
Titre
Hadj 2011 : les 518 pèlerins bobolais enfin de retour
Créateur
Mahamadi Tiégna
Editeur
Sidwaya
Date
5 décembre 2011
Résumé
Les pèlerins partis de Bobo-Dioulasso pour le pèlerinage musulman en Terre Sainte sont rentrés le samedi 3 décembre 2011 par un vol direct de la compagnie Orient Thaï. Comme au départ, l'arrivée des 518 pèlerins s'est faite dans la cacophonie.
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Langue
Français
Contributeur
Frédérick Madore
contenu
Les pèlerins partis de Bobo-Dioulasso pour le pèlerinage musulman en Terre Sainte sont rentrés le samedi 3 décembre 2011 par un vol direct de la compagnie Orient Thaï. Comme au départ, l'arrivée des 518 pèlerins s'est faite dans la cacophonie.

Plusieurs fois annoncé puis reporté, c'est finalement autour de 13h GMT le samedi 3 décembre 2011, que l'avion transportant les 518 pèlerins Bobolais a foulé le tarmac de l'aéroport international de Bobo-Dioulasso. A leur descente, les passagers avaient du mal à dissimuler la joie légitime d'avoir pu effectuer le cinquième pilier de l'islam, mais surtout de retrouver leurs familles. Passé l'émotion des retrouvailles avec les parents et amis, les pèlerins ont retrouvé les réalités du voyage. La destination finale de certains est la capitale, Ouagadougou et ceux-là ne sont pas au bout de leur peine. Ils sont d'ailleurs tous unanimes, pèlerins comme émissaires des agences de voyage accréditées, à reconnaître que le pèlerinage ne s'est pas passé dans les meilleures conditions. « Le voyage s'est bien déroulé mais il y a eu des difficultés, surtout pour les vols au départ de Bobo. Les pèlerins bobolais sont arrivés en retard à La Mecque, après les 4 vols au départ de Ouagadougou. L'avion de Bobo a emporté 518 personnes et comme il y en avait près de 700 inscrits, les autres sont allées par car prendre leur vol à Ouagadougou. Le problème se situe surtout au niveau du transport », témoigne Abdramane Kouanda de l'agence Golf Voyage. Ils sont aussi très nombreux, toutefois, à être compréhensifs face la situation, comme pour dire qu'il n'y a pas de pèlerinage sans difficultés. C'est l'avis de Hadja Fanta Traoré.

« Il y'a eu de petites difficultés organisationnelles et c'est normal, car c'est un monde fou. C'est la souffrance de la purification », foi de Hadja Traoré. L'imam de la grande mosquée de Dioulassoba, El Hadj Siaka Sanou était aussi du pèlerinage. Il a salué la mobilisation des autorités régionales des Hauts-Bassins à leur départ comme à leur arrivée, rassurant, au passage, que tous les pèlerins ont prié pour la paix sociale et le développement du Burkina Faso. L'imam de Dioulassoba a saisi l'occasion pour demander que les fidèles musulmans du "pays des Hommes intègres" fassent comme ceux des autres pays, c'est-à-dire envoyer des offrandes aux pèlerins burkinabés à La Mecque pour demander des bénédictions. Selon l'imam, les douas des pèlerins en Terre Sainte a plus de baraka que ceux effectués ailleurs.
Collections
Sidwaya