Jeune du mois de Ramadan : ce que le fidèle doit savoir

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Titre
Jeune du mois de Ramadan : ce que le fidèle doit savoir
Créateur
Mahamadi Tiégna
Editeur
Sidwaya
Date
9 juillet 2013
Résumé
Les musulmans du Burkina Faso entament ce mercredi 10 juillet 2013, l'observance du 4e pilier de l'islam, le jeune du mois de Ramadan. Cette période sacrée, est celle de la privation et de pénitence, mais surtout de la solidarité du fidèle envers ses semblables.
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Langue
Français
Contributeur
Frédérick Madore
contenu
Les musulmans du Burkina Faso entament ce mercredi 10 juillet 2013, l'observance du 4e pilier de l'islam, le jeune du mois de Ramadan. Cette période sacrée, est celle de la privation et de pénitence, mais surtout de la solidarité du fidèle envers ses semblables.

« Croyants ! On vous a prescrits le jeûne comme on l'a prescrit à ceux d'avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété, pendant un nombre déterminé de jours. » Comme le stipule la sourate II, Verset 184 du Saint Coran, l'importance du carême pour le musulman n'est plus à démontrer.

Aussi est-il prescrit à tous les croyants valides à l'exception de ceux qui sont malades ou en voyages et à ceux qui ne pourraient le supporter qu'avec grand peine. Ceux là sont autorisés à jeuner plus tard, un nombre égal de jours où il n'a pu jeûner, ou encore de nourrir un pauvre.

Selon le président de l'organisation culturelle pour le développement Islamique (OCDIS), Cheick El Hadj Ismaël Démé, il est plus exaltant pour le fidele de jeûner lui-même. « Ramadan est un mois béni, sacré où Dieu a demandé aux croyants de jeuner pour aujourd'hui, demain et où toutes les bénédictions sont exhaussées.

Dieu aime, pardonne et donne davantage à ceux qui se montre généreux durant ce mois béni », a affirmé M. Démé.

Aussi béni, soit t-il, le mois de Ramadan exige du musulman des efforts afin d'en tirer tous les bienfaits. De l'avis de l'imam Démé, dans sa vie comme dans ce mois, un musulman doit se comporter avec beaucoup de sagesse dans l'action.

Par exemple, au-delà du jeûne qui est un don d'une partie de soi même à Allah, l'islam demande à ceux qui sont nantis de faire l'aumône, de partager et aider les déshérités.

Cette générosité doit être de rigueur selon le Cheich Démé, fort de la conviction coranique que « par le temps éternel, l'homme va à sa perte sauf ceux qui ont cru et œuvrer et qui se sont recommandés la vérité, la justice et la patience. »

Raison pour laquelle, il invité les fideles à ne pas proférer de mensonges, à se départir de hypocrisie, à ne pas se mêler d'une quelconque vie privée, à ne pas créer d'ennui aux autres. En somme, abandonner ce que Dieu et ses Creatures condamnent.

Et que dire de la valse des étiquettes de certains produits que l'on constate durant ce mois de forte demande en produits de premières nécessités ?

Pour l'imam Démé, les commerçants devraient plutôt baisser les prix comme cela se fait dans certains pays pendant le mois de Ramadan.

Le plus important à l'entame de ce mois de jeune pour tous les musulmans est de demander à Dieu que tout se passe bien au Burkina Faso qui va vers la mise en place d'un sénat. « Etre un pays pauvre et ne pas être en paix est une souffrance éternelle. » a affirmé le leader religieux.
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