La nuit du destin : prière et adoration au rendez-vous

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Titre
La nuit du destin : prière et adoration au rendez-vous
Créateur
Jérémie Ouédraogo
Djakaridia Siribie
Editeur
Sidwaya
Date
25 juillet 2014
Résumé
Le centre d'étude, de recherche et de formation islamique (CERFI) et l'Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB) ont organisé, le jeudi 24 juillet 2014 à Ouagadougou, une conférence publique et une veillée de prière et d'invocation au cours de la nuit du destin.
Couverture spatiale
Ouagadougou
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Langue
Français
Source
Archives Sidwaya
Contributeur
Frédérick Madore
contenu
Le centre d'étude, de recherche et de formation islamique (CERFI) et l'Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB) ont organisé, le jeudi 24 juillet 2014 à Ouagadougou, une conférence publique et une veillée de prière et d'invocation au cours de la nuit du destin.

« Quiconque accomplit la prière de la nuit, la nuit d'Al-Qadr avec une foi ferme et en cherchant la récompense, tous ses péchés passés lui seront pardonnés » selon un hadith du prophète de l'islam.

C'est convaincu de cette recommandation divine que les fidèles musulmans réunis au sein du Centre d'étude, de recherche et de formation islamique (CERFI) et de l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) ont célébré, le jeudi 24 juillet 2014 à Ouagadougou, la nuit du destin.

La présente célébration trouve son essence dans la recherche des mérites de cette nuit qui est meilleure que 83 années d'adoration, foi du président exécutif du CERFI, Moussa Nombo.  La « nuit d'Al-Qadr » 2014 est placée sous le thème «  Le système éducatif : responsabilité et contribution des musulmans ».

A travers cette thématique, « nous entendons susciter au sein de notre communauté, la réflexion sur les insuffisances de notre système éducatif, définir la responsabilité des organisations musulmanes et de dégager des perspectives d'une meilleure contribution de notre communauté », a déclaré M. Nombo.

Pour lui, l'éducation est la voie par laquelle les sociétés se délient du joug du sous-développement et des maux de tout genre. En outre, de son avis, le devenir de tout pays dépend en grande partie de la qualité de son système éducatif, étant donné que c'est l'appareil qui construit l'homme et le met au service de la communauté.

« Pour tout musulman, investir dans l'éducation n'est pas un choix, c'est une exigence de notre foi » a-t-il insisté. Selon le conférencier du jour, l'imam du CERFI et de l'AEEMB, Thierno Simporé, chaque musulman doit contribuer à l'essor du système éducatif du Burkina Faso.

« Je fais le constat que les sociétés modernes sont dans une crise des valeurs à tous les niveaux (…). Et cette crise prend sa source dans l'échec des systèmes éducatifs » a-t-il laissé entendre. Pour l'imam Simporé, cet état de fait a pour corollaire le chômage, l'incivisme, la dépravation des mœurs…

Il s'est réjoui de l'appui de la communauté musulmane à l'éducation au Burkina, même s'il reconnait que des efforts restent à faire. M. Simporé a déploré l'inadéquation du contenu des programmes d'enseignement et l'offre d'emploi, d'où les difficultés pour les jeunes de s'insérer dans le tissu du travail. La remise du prix du  concours de « Meilleure lecture coranique », prières et invocations ont mis fin à cette « nuit bénie » du mois de ramadan.

Jérémie OUEDRAOGO

Djakaridia SIRIBIE

(Stagiaires)
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