1 200 imams prient pour la paix à Ramatoulaye

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Titre
1 200 imams prient pour la paix à Ramatoulaye
Créateur
Boureima Sanga
Editeur
Sidwaya
Date
17 avril 2011
Résumé
La prière du vendredi 15 avril 2011 à Ramatoulaye, localité située à 25 km de Ouahigouya, était consacrée à la paix au Burkina Faso. Elle a été suivie de l'ouverture d'un séminaire de trois jours sur le thème : « Vers une reconnaissance de la confrérie de la Tidjania pour un rayonnement de l'islam et la consolidation de la paix et la concorde au Burkina Faso ».
Couverture spatiale
Ouahigouya
Ramatoulaye
Ghana
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Langue
Français
Contributeur
Frédérick Madore
contenu
La prière du vendredi 15 avril 2011 à Ramatoulaye, localité située à 25 km de Ouahigouya, était consacrée à la paix au Burkina Faso. Elle a été suivie de l'ouverture d'un séminaire de trois jours sur le thème : « Vers une reconnaissance de la confrérie de la Tidjania pour un rayonnement de l'islam et la consolidation de la paix et la concorde au Burkina Faso ».

Ils sont 1200 imams et prêcheurs tidjanites à converger vers Ramatoulaye, le berceau de la Tidjania au Burkina. Venus de tous les quatre coins du pays, ils ont, sous la direction du guide spirituel du soufisme au Burkina, le cheick Aboubacar Maïga II, implorer Dieu pour la paix et la cohésion sociales au Burkina. Le sermon de l'imam de ce vendredi 15 avril, annonce les couleurs. La mosquée était pleine à craquer.

Le pourtour de cet édifice religieux est aussi bondé de fidèle. Le dominateur commun de tout ce monde est « Wendè ganeguè zamane laafi » (Que Dieu apporte la paix au monde). Tout juste après la prière, c'est l'ouverture d'un séminaire axé également sur la paix et le renforcement des capacités des imams.

Le thème retenu est « Vers une reconnaissance de la confrérie de la Tidjania pour un rayonnement de l'islam et la consolidation de la paix et la concorde au Burkina Faso ». Cette formation s'étale sur trois jours, du 15 au 17 avril 2011.

Des cheicks et des professeurs venus du Burkina, du Mali et du Ghana se sont entretenus avec les participants sur des sujets divers. Il s'agit du rôle de l'imam dans l'éducation spirituelle des musulmans, mais aussi dans la culture de la solidarité, de la citoyenneté et de la paix.

« Dans notre monde si pervers et troublant, vous aurez certainement à coeur de prier à l'unisson pour la paix et la concorde qui sont les socles de notre pratique islamique », a déclaré le représentant de la communauté islamique de la Tidjania du Burkina Faso.

La paix au Burkina est une préoccupation pour les tidjanites. Le thème du mouloud 2011 a porté sur la paix, « le soufisme un message de paix et de tolérance ». Cet engagement de la Communauté islamique de la tidjania du Burkina Faso (CITBF) pour la cohésion sociale est salué par les autorités administratives déconcentrées. « Vous avez choisi de prier pour la paix au Burkina et de former les imams, acteurs privilégiés dans la sauvegarde de la paix.

Cette initiative est salutaire d'autant plus que ces journées se tiennent dans un contexte national marqué par des troubles menaçant la cohésion sociale », a précisé le préfet de Namissiguima, Sibiri Sawadogo.

Le cheik Aboubacar Maïga II, guide spirituel du soufisme au Burkina, a invité les imams à être des modèles, à guider les fidèles vers le paradis, le bien être familial et social, la paix, la solidarité et le dialogue.

En tous les cas et comme le dit si bien l'ancien président ivoirien, Félix Houphouet-Boigny « le dialogue est l'arme des forts et non des faibles, c'est l'arme de ceux qui font passer leurs problèmes généraux avant les problèmes particuliers, avant les questions d'amour propre ».
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