Dialogue interreligieux : trois structures estudiantines dressent le bilan

Contenu

Classe de ressource
Text
Titre
Dialogue interreligieux : trois structures estudiantines dressent le bilan
Créateur
Gaspard Bayala
Editeur
Sidwaya
Date
31 juillet 2012
Résumé
Le Comité mixte du dialogue interreligieux (CMDIR) a clôturé ses activités le 28 juillet 2012 à Ouagadougou. Parrainée par le ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, Jérôme Bougouma, la cérémonie a permis de présenter aux leaders et responsables religieux, le travail de terrain abattu par des associations estudiantines.
Couverture spatiale
Ouagadougou
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Langue
Français
Contributeur
Frédérick Madore
contenu
Le Comité mixte du dialogue interreligieux (CMDIR) a clôturé ses activités le 28 juillet 2012 à Ouagadougou. Parrainée par le ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, Jérôme Bougouma, la cérémonie a permis de présenter aux leaders et responsables religieux, le travail de terrain abattu par des associations estudiantines.

Lancé le 14 avril 2012, le projet « expression du dialogue interreligieux par une synergie d'actions » entrepris par la Jeunesse étudiante catholique (JEC), l'Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB) et l'Union des groupes bibliques du Burkina (UGBB) a pris fin le samedi 28 juillet 2012. Les trois structures regroupées sous la bannière de Comité mixte du dialogue interreligieux (CMDIR) ont présenté leur rapport à travers une projection vidéo.

Au nombre des activités, le lancement du CMDIR intervenu en avril 2012, des audiences avec des leaders religieux notamment Cheick Boubacar Doukouré, khalife des Tidjanie, Issaka Sawadogo, vice-président de l'AEEMB et le pasteur Samuel Yaméogo, président de la Fédération des églises et missions évangéliques du Burkina (FEME) et un séminaire de tolérance organisé à l'endroit des militants.

A ces activités, s'ajoutent la journée de salubrité à l'Université de Ouagadougou et la visite au centre Delwendé de Tanghin afin d'apporter un réconfort aux femmes accusées de sorcellerie. Si les objectifs ont été atteints à 95% comme l'estime le coordonnateur national, Celestin Sarambé, le comité a été par moment confronté à des difficultés sur le terrain. Ce sont entre autres, la faible mobilisation des militants, l'incompréhension de certaines autorités administratives et religieuses, l'insuffisance des ressources financières et le faible accompagnement par les organes de presse.

Qu'à cela ne tienne, les responsables des trois structures se sont engagés à perpétuer l'activité. Selon le ministre Jérôme Bougouma, parrain de la cérémonie représenté par le directeur des affaires coutumières et du culte au Ministère de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS), Aminou Ouédraogo, ce projet constitue une interpellation de la jeunesse et un appel à tous les acteurs politiques, religieux sur les conséquences de leurs actions sur cette denrée rare qu'est la paix.

Il a exhorté les étudiants et les leaders religieux à ne pas laisser libre cours à la rumeur. « Cela consiste en l'abandon de certaines habitudes qui sont un tant soit peu préjudiciables à la cohésion sociale comme les préjugés, les insultes, les sobriquets et l'intolérance », a-t-il ajouté. Une attestation de reconnaissance a été remise au parrain pour sa disponibilité à accompagner le comité pour l'atteinte de ses objectifs.
Collections
Sidwaya