Célébration de l'Aïd-el-Kébir : prières pour la stabilité et la paix à Bobo-Dioulasso et à Gaoua

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Titre
Célébration de l'Aïd-el-Kébir : prières pour la stabilité et la paix à Bobo-Dioulasso et à Gaoua
Créateur
Karim Bikienga
Editeur
Sidwaya
Date
5 octobre 2014
Résumé
Les fidèles musulmans de Bobo-Dioulasso et de Gaoua ont célébré le samedi 4 octobre 2014, la fête de « l'Aïd-el-Kébir » ou Tabaski. Dans la ville de Sya ou dans la cité de Bafuji, on a prié pour la paix et le développement au Burkina Faso.
Couverture spatiale
Bobo-Dioulasso
Gaoua
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Langue
Français
Contributeur
Frédérick Madore
contenu
Les fidèles musulmans de Bobo-Dioulasso et de Gaoua ont célébré le samedi 4 octobre 2014, la fête de « l'Aïd-el-Kébir » ou Tabaski. Dans la ville de Sya ou dans la cité de Bafuji, on a prié pour la paix et le développement au Burkina Faso.

Dès 8 heures, ce samedi 4 octobre 2014, les fidèles musulmans de la ville de Bobo-Dioulasso ont convergé vers la place « Wara wara » pour faire la prière de deux rakats, donnant ainsi le top départ des festivités de la Tabaski.

Après la prière, El hadj Siaka Sanou, iman de la grande mosquée de Bobo-Dioulasso, dans son prêche, a formulé de nombreuses bénédictions, en vue d'une stabilité politique et d'une paix durable au Burkina Faso. Comme le veut la tradition, après la prière, l'iman doit égorger un bélier pour l'ensemble de la communauté.

C'est une fois cet acte accompli que les autres fidèles ont l'autorisation de sacrifier le leur. Les autorités de la commune, ainsi que les représentants de la communauté catholique, étaient présents, pour souhaiter joyeuse fête de Tabaski à l'ensemble de la communauté musulmane.

Le maire de la commune de Bobo-Dioulasso, El hadj Salia Sanou, a recommandé aux fidèles d'adopter un comportement responsable durant cette fête. « Nous demandons aux jeunes de circuler doucement et de consommer avec modération les boissons, afin de ne pas transformer ce jour de réjouissance en jour de tristesse », a-t-il rappelé.

Il a aussi invité l'ensemble des Burkinabè au pardon. La communauté catholique présente à cette célébration, est venue avec un message de paix, de solidarité et de tolérance pour les musulmans de Bobo-Dioulasso. « Le message qui est véhiculé par notre présence en ces lieux ce matin, est celui de la paix.

Ce message est adressé au monde entier que la religion peut être vécue autrement. Nous voulons par-là, signifier au monde entier qu'au Burkina Faso, il y a cette solidarité, cette compréhension entre tous les croyants. Et c'est au nom de cette foi que nous sommes réunis pour souhaiter la bonne fête à tous les musulmans», a dit l'abbé Jacques Sanou.

Hommage au gouverneur décédé

A Gaoua, c'est à la place de la Nation que les musulmans ont convergé pour la prière. Parés de leurs plus beaux atours, les fidèles ont pris d'assaut les lieux de prière pour répondre à la recommandation du prophète Mahomet. Prières et lecture de passages du Coran ainsi que le sacrifice du mouton, ont été les temps forts de ce jour de l'Aïd-el-Kébir dans la cité de Bafudji.

A l'occasion, les fidèles musulmans de Gaoua ont prié pour la paix et le développement au Burkina Faso. Ce sont les mêmes vœux formulés par le 2e adjoint au maire de Gaoua, Padjèté Ollo Youl, qui a représenté le conseil municipal.

Le deuil occasionné par le décès du gouverneur, Charles Bouama Ouoba, le 2 octobre dernier, s'est également invité à la célébration. L'imam, El hadj Salam Sissoko, qui a dirigé la prière à la place de la Nation, a exprimé sa tristesse et celle de toute la communauté musulmane de Gaoua face à cette situation.

L'imam a réitéré ses condoléances à la famille du gouverneur avant d'émettre le vœu que les bénédictions de Dieu soient accordées à toutes les populations du Sud-Ouest et du Burkina Faso.
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