Enseignement arabe : bientôt un isntitut de langue arabe au Burkina

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Titre
Enseignement arabe : bientôt un isntitut de langue arabe au Burkina
Editeur
Sidwaya
Date
26 octobre 1999
Résumé
Le stage de formation pédagogique des encadreurs de l'enseignement de la langue arabe et de développement de la culture islamique dans les pays du Sahel (Burkina, Mali, Niger, Nigeria et Tchad) qui se tenait dans notre capitale a pris fin dimanche dernier, sur une note de satisfaction. Organisé par l'Organisation arabe pour l'éducation, la science et la culture (ALESCO), en collaboration avec l'Association mondiale de l'appel islamique (AMAI), ce stage a permis aux participants d'approfondir leurs connaissances pédagogiques et scientifiques.
Couverture spatiale
Ouagadougou
Nigéria
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Langue
Français
Contributeur
Frédérick Madore
contenu
Le stage de formation pédagogique des encadreurs de l'enseignement de la langue arabe et de développement de la culture islamique dans les pays du Sahel (Burkina, Mali, Niger, Nigeria et Tchad) qui se tenait dans notre capitale a pris fin dimanche dernier, sur une note de satisfaction. Organisé par l'Organisation arabe pour l'éducation, la science et la culture (ALESCO), en collaboration avec l'Association mondiale de l'appel islamique (AMAI), ce stage a permis aux participants d'approfondir leurs connaissances pédagogiques et scientifiques.

Il a également permis aux pays du Sahel de dégager les voies et moyens pour un véritable essor de l'enseignement arabe. «On pense à tort que celui qui fait l'enseignement arabe est destiné à être Almamy... L'enseignement arabe dispense des formations en médecine, en pharmacie, en économie, en agronomie, etc. C'est la raison pour laquelle les pays arabes ont atteint un niveau de développement que nous envions... », explique le Pr Laya Sawadogo. Les stagiaires ont fait, pour leur part, des recommandations aux décideurs et aux partenaires de l'enseignement arabe. Ils ont notamment proposé la création d'un département de l'enseignement de langue arabe à l'université de Ouagadougou et dans les universités des pays du Sahel qui n'en disposent pas. Ils ont aussi recommandé la création d'un institut supérieur de formation des enseignants de langue arabe et la culture arabe au Burkina Faso. Ils ont enfin souhaité la mise à leur disposition d'outils pédagogiques ainsi que la réforme des programmes d'enseignements. «Les encadreurs pédagogiques du Sahel sont maintenant dotés des outils nécessaires pour lutter contre l'analphabétisme, la pauvreté et le sous-développement», explique le Dr Abdulah Alosta, représentant de ALESCO à cet atelier.

Le secrétaire général du ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr Laya Sawadogo, qui a pris bonne note, les a encouragés à plus de persévérance et de patience dans la transmission du savoir. Il a promis de transmettre les recommandations à qui de droit; mais le Pr Sawadogo pense que de l'application de celles-ci dépendra de la mobilisation des acteurs de l'enseignement arabe. Il a conseillé à chaque délégation d'entreprendre les démarches nécessaires de retour dans son pays.

Victorien A. SAWADOGO

(Ph.: M. GANSORE)
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