8e congrès du mouvement sunnite : les musulmans interpellés sur leurs droits et devoirs

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Titre
8e congrès du mouvement sunnite : les musulmans interpellés sur leurs droits et devoirs
Créateur
Asdara Sawadogo
Editeur
Sidwaya
Date
1 avril 2013
Résumé
Le mouvement sunnite du Burkina Faso a tenu son 8è congrès, du 29 au 31 mars 2013 à Ouagadougou. Placé sous le thème : « L'islam, une solution pour le développement économique et social équilibré », l'évènement a connu la participation de plusieurs délégations venues des pays frères du Burkina Faso.
Couverture spatiale
Ouagadougou
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Langue
Français
Contributeur
Frédérick Madore
contenu
Le mouvement sunnite du Burkina Faso a tenu son 8è congrès, du 29 au 31 mars 2013 à Ouagadougou. Placé sous le thème : « L'islam, une solution pour le développement économique et social équilibré », l'évènement a connu la participation de plusieurs délégations venues des pays frères du Burkina Faso.

Prévu pour se tenir au cours de l'année 2012, le 8è congrès du mouvement sunnite du Burkina Faso a été effectif du 29 au 31 mars 2013 à Ouagadougou. Placé sous le thème « L'islam, une solution pour le développement économique et social équilibré », le congrès s'est fixé pour objectif, de contribuer au renforcement du dynamisme et du rayonnement du mouvement sunnite, en vue de mieux promouvoir l'islam, basé sur le Coran et la tradition du prophète Mohamed. Pour le président du mouvement sunnite, Adama Nikièma, le choix du thème s'explique par le fait que l'islam encourage la recherche du gain et de la richesse, mais dans l'honnêteté et dans l'ardeur au travail. Selon lui, le musulman doit se débarrasser des maux qui gangrènent la société, tels que les vols, les détournements, la corruption, l'individualisme, la prostitution...Au moment où des « pratiques obscurantistes ternissent l'image de l'islam », la rencontre a été l'occasion pour sensibiliser le grand public aux valeurs sociales et humaines de cette religion et du musulman au profit de la cohésion sociale, la paix et le développement national. Le ministre de l'Administration territoriale et de la sécurité, Jérôme Bougouma, a salué la « pertinence » du thème et a interpellé les leaders de l'association à travailler de sorte que les musulmans s'inspirent du message de l'islam pour participer de manière conséquente, au développement économique et social du Burkina Faso. « C'est par les actes quotidiens que les musulmans doivent prouver à l'opinion publique, que l'islam est une religion de paix, de solidarité, qui est en phase avec son temps », a ajouté le ministre de l'Habitat et de l'urbanisme, Yacouba Barry, parrain de l'évènement.

L'acceptation des différences de croyance

Le congrès qui a réuni des mouvements sunnites frères venus du Sénégal, de la Côte d'Ivoire, du Mali et du Niger, ainsi que des structures-sœurs du Burkina Faso, a aussi permis aux membres de l'association de se rencontrer pour échanger sur leur vie de croyants et sur celle de l'association. Le président par intérim de la Communauté musulmane du Burkina, Adama Sakandé a, par ailleurs, apprécié la « grande » mobilisation du mouvement sunnite, après le 7e congrès du 2 novembre 2007 et qui invitait les Sunnites à l'unité. Il a ensuite, rendu un hommage à feu Oumarou Kanazoé, ex-président de la Communauté musulmane du Burkina. Tout en regrettant le tâtonnement constaté dans l'organisation du pèlerinage, le parrain a invité le Mouvement sunnite à œuvrer, avec la Fédération des associations islamiques du Burkina, à son amélioration. Conformément aux dispositions de l'association, un nouveau bureau de 54 membres a été mis en place et le président sortant, Adama Nikièma, tout comme le coordonnateur des oulémas du mouvement sunnite, Mohamad Ishak Kindo, ont été reconduits.
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