Hadj 2004 : 80 pèlerins attendent de s'envoler pour La Mecque

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Titre
Hadj 2004 : 80 pèlerins attendent de s'envoler pour La Mecque
Editeur
Sidwaya
Date
27 janvier 2004
Résumé
Après avoir affrété deux Boeing 747 et un Airbus, la compagnie de transport Air Sénégal international à la date du 26 janvier 2004 se bat toujours pour acheminer 80 pèlerins en Arabie Saoudite.
Sujet
Hadj
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Langue
Français
Contributeur
Frédérick Madore
contenu
Après avoir affrété deux Boeing 747 et un Airbus, la compagnie de transport Air Sénégal international à la date du 26 janvier 2004 se bat toujours pour acheminer 80 pèlerins en Arabie Saoudite.

Quatre-vingts candidats burkinabè au pèlerinage à La Mecque n'ont pas encore embarqué. Pourtant, l'affréteur, Air Sénégal international, agence générale pour le Burkina Faso estime qu'il a fait son travail. Il a prévu un certain nombre de vols qui sont "bel et bien arrivés". Ce qui a permis de pouvoir évacuer les premiers pèlerins avec deux Boeing 747 (de 576 fauteuils) de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso. Un dernier groupe de pèlerins (172 personnes) a embarqué le mardi 20 janvier. Les Boeing, eux, ont décollé le lundi 19 janvier. Ce qui fait dire à l'agent général pour le Burkina Faso d'Air Sénégal, M. Louis Yaméogo que le "contrat est rempli".

Mais, continue -t-il, il se trouve que les ventes entre temps ont continué et il y a eu un trop-plein de trente (30) passagers. "Ce trop-plein a été grossi par les pèlerins des démarcheurs apparemment qui ont gardé par devers eux des pèlerins qui n'avaient ni billet d'avion, ni passe-port et carnet de vaccination". Ces derniers sont une cinquantaine.

Quand on fait une sommation, il en résulte que 80 personnes prennent encore leur mal en patience aux portes de l'aéroport international de Ouagadougou. Ces gens auraient dû décoller dans la nuit du dimanche 25 à lundi 26 janvier. "Malheureusement, regrette M. Yaméogo, il y a eu un gros problème qui est celui du slot, c'est-à-dire que nous n'avons pas obtenu le créneau d'atterrissage à Djeddah". Dans cette ville, rappelle-t-il, pendant le pèlerinage, pratiquement toutes les trois minutes, il y a un avion qui décolle ou atterrit.

L'heure à laquelle l'avion devait atterrir en Arabie Saoudite n'ayant pas été déterminée jusqu'alors, impossible de faire décoller un avion, même si à Ouagadougou cette autorisation est acquise. L'espoir reste de mise pour l'obtention du slot selon M. Yaméogo qui "est en train d'utiliser les voies les meilleures" pour cela. Ce qui devrait soulager ces pèlerins qui, dimanche dans la nuit, "étaient en salle d'enregistrement" aux dires des agents de police de l'aéroport. A notre passage ce lundi aux environs de 10 h 30, ils avaient déjà regagné la ville.
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