Ecole Medersa : une fin d'année scolaire sur fond de doléances

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Titre
Ecole Medersa : une fin d'année scolaire sur fond de doléances
Créateur
Boureima Sanga
Editeur
Sidwaya
Date
12 juillet 2006
Résumé
La clôture de l'année 2005-2006 des écoles medersa de la Communauté musulmane du Burkina a eu lieu le samedi 1er juillet 2006 dans l'enceinte de l'établissement central à Ouagadougou.
Couverture spatiale
Ouagadougou
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Langue
Français
Contributeur
Frédérick Madore
contenu
La clôture de l'année 2005-2006 des écoles medersa de la Communauté musulmane du Burkina a eu lieu le samedi 1er juillet 2006 dans l'enceinte de l'établissement central à Ouagadougou.

Le directeur de l'école centrale de medersa, Abdou Malik Kanazoé : «l'année scolaire 2005-2006 est pleine de succès». Devant les premiers responsables de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF), les écoles medersa de ladite communauté ont clôturé leur année scolaire 2005-2006. Une année qui selon le directeur de l'école de la medersa centrale, Abdou Malik Kanazoé, est un succès.

Les écoles medersa ont obtenu 79% au CEP, 74% au BEPC et au BAC 76%. Des résultats satisfaisants que M. Kanazoé met sur le compte du dynamisme des responsables de la communauté musulmane du Burkina Faso.

Pour lui, l'école centrale de medersa, créée en 1960, est la plus vieille du Burkina dans le domaine de l'enseignement arabe. Et, la plupart des cadres dans ce domaine sont issus de ladite école.

Aussi, l'occasion était propice pour le représentant des enseignants de déplorer leurs conditions de vie «des revenus en deçà des efforts fournis». Ainsi, les enseignants demandent aux autorités de la CMBF, aux ONG de les soutenir matériellement et financièrement. Sans cette logique, ils souhaitent ils que les premiers responsables de l'enseignement modernisent les langues arabes afin de permettre l'intégration des élèves dans leur société.

Les premiers responsables de la CMBF ont félicité les meilleurs élèves et enseignants.

Quant aux élèves, ils en appellent aux autorités afin qu'elles créent une filière de l'enseignement arabe à l'Université de Ouagadougou pour leur permettre de continuer leurs études universitaires.

Pour l'instant les nouveaux bacheliers cherchent des bourses dans les universités des pays arabes. A travers des cadeaux, les meilleurs élèves et enseignants ont été encouragés et félicités par la communauté musulmane du Burkina Faso.
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