Conférence du Djalsa Salana : enseigner la tolérance dans les coeurs
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Titre
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Conférence du Djalsa Salana : enseigner la tolérance dans les coeurs
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Date
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22 février 2001
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Résumé
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Les travaux du XIIe Djalsa Salana (conférence annuelle) du Jama'at Islamique Ahmadiyya ont pris fin le 18 février dernier à Somgandé (SOCOGIB). Quatre exposés ont été prononcés par les missionnaires venus des quatre pays (Burkina, Côte d'Ivoire, Bénin, Ghana). Différents thèmes ont été débattus dont entre autres «L'Islam enseigne-t-il la tolérance malgré son concept de Jehad? ». développé par Abdoul Rachid Anwar Amir et missionnaire en chef du Jama'at Ahmadiyya de Cote d'Ivoire: «Des coutumes non islamiques chez les musulmans» donné par Hafiz Ehsan Sakanden Amir et missionnaire en chef du Jama'at Ahmadiyya du Bénin...
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Droits
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contenu
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Les travaux du XIIe Djalsa Salana (conférence annuelle) du Jama'at Islamique Ahmadiyya ont pris fin le 18 février dernier à Somgandé (SOCOGIB). Quatre exposés ont été prononcés par les missionnaires venus des quatre pays (Burkina, Côte d'Ivoire, Bénin, Ghana). Différents thèmes ont été débattus dont entre autres «L'Islam enseigne-t-il la tolérance malgré son concept de Jehad? ». développé par Abdoul Rachid Anwar Amir et missionnaire en chef du Jama'at Ahmadiyya de Cote d'Ivoire: «Des coutumes non islamiques chez les musulmans» donné par Hafiz Ehsan Sakanden Amir et missionnaire en chef du Jama'at Ahmadiyya du Bénin... Etymologiquement, le mot Jehad est dérivé de «Jouhd» qui veut dire faire des efforts». Pour comprendre le mot Jehad, selon le conférencier Abdoul Rachid Anwar, il faut se référer aux versets du Saint Coran. Le Jehad évoqué par le livre saint est une fierté pour l'Islam et ne veut en aucun cas dire qu'il faut tuer ou faire des actions terroristes sur le chemin d'Allah. Jehad telle qu'il apparaît aux yeux des musulmans est une violence sur soi-même et à travers sa philosophie et l'histoire islamique, le concept de Jehad et la tolérance islamique peuvent résider ensemble en parfaite harmonie sans aucune contradiction, sans aucun «clash» ou rupture.
Dans un verset du saint Coran il est mentionné qu'«il n'y a pas de contrainte dans la religion». Ce qui amène M. Rachid Anwar à dire que le mauvais concept de Jehad des musulmans d'aujourd'hui est dissipé, car le Jehad islamique ne peut jamais autoriser un musulman à changer la religion d'autrui par la force. Et le verset en question ajoute clairement que les guerres religieuses ne sont permises que lorsque les croyants sont extrêmement malmenés par les incroyants. Ce XIIe Djalsa Salana a connu la participation de plus de 1 500 membres du Jama'at. L'acte final de la cérémonie officielle de clôture a été marquée par la pose de la première pierre à Somgandé (secteur 25 de Ouagadougou) du centre hospitalier Ahmadiyya par Mme Ruth Yaméogo haut-commissaire du Kadiogo.
L'hôpital Ahmadiyya sera construit sur une superficie de 25 000 m2 avec une antenne chirurgicale et des prestations différentes. Selon le docteur du Centre, M. Mahmood Bhuno cet établissement qui est l'un des grands projets du Jama'at islamique Ahmadiyya du Burkina rentre dans la politique sanitaire et sociale du gouvernement dont le souci est d'offrir un mieux-être aux Burkinabè. Le centre hospitalier accueillera des malades de la Sous-région.
Lors des travaux, la conférence du Djalsa Salana, un camp médical a été organisé à l'intention des malades, plus de 1 000 (mille) personnes ont reçu des soins de toute nature.
Mamadou NACAMBO
Sidwaya
