Alliance musulmane de Banfora : quand l'islam brise les barrières

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Titre
Alliance musulmane de Banfora : quand l'islam brise les barrières
Créateur
Idrissa Nogo
Editeur
Sidwaya
Date
31 décembre 1997
Résumé
L'Alliance musulmane de Banfora (AMB) comprenant les associations et mouvements islamiques du Burkina Faso tels le mouvement Tidjania, le mouvement sunnite, la Jeunesse musulmane, l'Association des femmes musulmanes, l'Association des élèves et étudiants musulmans, le Cercle d'études, de recherche et de formation islamique, le Conseil islamique... a célébré du 25 au 28 décembre 1997 à Banfora (province de la Comoé) la première édition de ses journées cuturelles islamiques. La cérémonie d'ouverture officielle de cette fête biennale qui s'est déroulée dans une atmosphère empreinte de cordialité et de fraternité a connu la présence effective du haut-commissaire, du maire et des députés de la province de la Comoé, des présidents de l'Alliance musulmane de Banfora, et du Conseil national islamique de Côte d'Ivoire (CNI-CI), et des six cents (600) participants venus du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, et du Mali.
Couverture spatiale
Banfora
Bobo-Dioulasso
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Langue
Français
Contributeur
Frédérick Madore
contenu
L'Alliance musulmane de Banfora (AMB) comprenant les associations et mouvements islamiques du Burkina Faso tels le mouvement Tidjania, le mouvement sunnite, la Jeunesse musulmane, l'Association des femmes musulmanes, l'Association des élèves et étudiants musulmans, le Cercle d'études, de recherche et de formation islamique, le Conseil islamique... a célébré du 25 au 28 décembre 1997 à Banfora (province de la Comoé) la première édition de ses journées cuturelles islamiques. La cérémonie d'ouverture officielle de cette fête biennale qui s'est déroulée dans une atmosphère empreinte de cordialité et de fraternité a connu la présence effective du haut-commissaire, du maire et des députés de la province de la Comoé, des présidents de l'Alliance musulmane de Banfora, et du Conseil national islamique de Côte d'Ivoire (CNI-CI), et des six cents (600) participants venus du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, et du Mali.

C'est la sœur Sali Kamara de Côte d'Ivoire qui donnera le ton de ces quatorze jours d'échanges culturels dominés par une intense profession de foi islamique par une lecture coranique. Le chemin balisé, le haut-commissaire Ernest Bationo interviendra pour remercier tous les fidèles pour le choix porté sur sa province, et aussi réaffirmer la présence des autorités politiques du Burkina Faso qui n'ont jamais fait, a dit M. Bationo, mystère de leur soutien à toutes les communautés religieuses de notre pays. Quant au président du Conseil national islamique' de Côte d'Ivoire (CNI-CI), El Hadj Idriss Koudouss Koné, son allocution s'est appesantie sur les grands moments de la vie politique, sociale, économique et culturelle en islam. De son allocution sont ressortis des mots forts; des mots avec leur pouvoir et leurs symboles prononcés avec une évidence absolue justifiant ainsi la présence dans la ville sucrière du Burkina Faso de tous les fidèles musulmans. Le' discours du président du CNI-CI a donné en effet, de vraies raisons d'espérer. N'est-ce pas là le mérite de ces journées culturelles islamiques de Banfora?

Cette impression du reste, sera confirmée par le discours d'ouverture du président de l'Alliance musulmane de Banfora (AMB), El Hadj Mamadou Baro. Un discours au ton fort qui est venu encore donner assurance à toute l'assistance: pas d'étonnement, l'atmosphère dans la salle de cinéma Nérigaba de Banfora était relaxe, et la familiarité certaine.

Dans les détails, les journées ont porté sur la lecture intégrale du Coran, les prières, la formation des imams, une excursion à Bobo-Dioulasso (mosquée de Dioulasso-Ba), et des conférences pleines d'enseignements relatives à l'état des lieux de l'islam. Ainsi donc, Ivoiriens, Maliens et Burkinabè ont pu échanger autour des exposés suivants: “Islam, culture et développement" coanimé par Tiemtoré Tiogo et Oustaz Mamadou Cissé (Burkina, Côte d'Ivoire), “Les enfants de la rue, quelle solution islamique”? par Oustaz M. Cissé du CNI-CI, “L'organisation islamique en Côte d'Ivoire” donné par le porte-parole du Conseil supérieur des imams de Côte d'Ivoire (COSIM), M. Aboubacar Fofana, et “L'islam face aux dangers du Sida”, conférencier Hamidou Cissé du Mali. C'est dans un étroit sentiment de fraternité et de solidarité que les journées cuturelles islamiques de Banfora sanctionnées par deux motions de remerciements, deux recommandations, et par une remise d'attestations aux 600 participants ont pris fin. Tout ce qui est le produit d'une foi islamique est à entretenir... ” Inch Allah ! (S'il plaît à Dieu).

Idrissa NOGO
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