Fête de Ramadan : l'aïd-el-fitr a été célébrée
Contenu
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Titre
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Fête de Ramadan : l'aïd-el-fitr a été célébrée
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Date
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18 décembre 2001
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Résumé
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L'Aïd-el-fitr ou fête de Ramadan a été célébrée le dimanche dernier sur toute l'étendue du territoire. La grande prière a été officiée par El Hadj Ibrahim Koanda, grand imam du Burkina.
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Droits
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contenu
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L'Aïd-el-fitr ou fête de Ramadan a été célébrée le dimanche dernier sur toute l'étendue du territoire. La grande prière a été officiée par El Hadj Ibrahim Koanda, grand imam du Burkina.
Le mois de Ramadan a officiellement pris fin avec la célébration de l'Aïd-el-Fitr par les fidèles musulmans du Burkina. Comme d'habitude, à Ouagadougou des milliers de musulmans se sont retrouvés à la Place de la nation très tôt le dimanche pour la prière de l'Aïd-el-Fitr. La prière de l'Aïd-el-Fitr consiste à faire deux rakats (prosternations) suivis du sermon (message).
Le message a été donné par Cheick Aboubacar Sana, président de la Communauté musulmane du Burkina. Celui-ci a préché l'unité et l'entente entre tous les fils et filles du Burkina d'une part, et d'autre part, invité les fidèles musulmans à faire des bénédictions pour le pays afin que Allah continue à protéger le Burkina contre les mauvaises choses. Pour Cheick Aboubacar Sana, le Burkina jouit d'une réputation inégalée en Afrique, en témoignent les grandes rencontres internationales qui se déroulent dans la capitale (FESPACO, SIAO, UIP et CISMA). Avant de dire sa prière de l'Aïd-el-Fitr , le fidèle est invité à payer le Zakat-el-Fitr qui est l'aumône du mois de jeûne. Il est obligatoire pour chaque musulman de faire cette aumône au plus tard avant la prière de l'Aïd-el-Fitr ; à ce sujet, même la contribution du nouveau-né est exigée. Cette aumône est destinée aux pauvres afin de les faire participer aux joies de la fin du mois de Ramadan. De nos jours, le taux du Zakat-el-Fitr est fixé à 500 F par personne pour ceux qui ont les moyens et à 250 F pour ceux en situation difficile. L'imam a également profié de l'occasion pour rappeler les fidèles que la fin du jeûne ne marque pas la fin des prières prescrites par le Coran. Pour ce faire, il les a invités à respecter les différentes prières établies par la religion. On notait la présence du Moro-Naaba Baongo, des membres musulmans du gouvernement.
Sidwaya