Commémoration de la JNP : pardon et réconciliation prêchés dans les lieux de culte

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Titre
Commémoration de la JNP : pardon et réconciliation prêchés dans les lieux de culte
Créateur
Enok Kindo
Editeur
Sidwaya
Date
31 mars 2005
Résumé
Dans le cadre de la commémoration de la Journée nationale de Pardon (JNP), des offices religieux ont été célébrés dans les mosquées et les églises de Ouagadougou le 30 mars 2005. Des prières pour le pardon, la réconciliation nationale et la paix au Burkina Faso ont été dites aux cours des différentes célébrations.
Couverture spatiale
Ouagadougou
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Langue
Français
Contributeur
Frédérick Madore
contenu
Dans le cadre de la commémoration de la Journée nationale de Pardon (JNP), des offices religieux ont été célébrés dans les mosquées et les églises de Ouagadougou le 30 mars 2005. Des prières pour le pardon, la réconciliation nationale et la paix au Burkina Faso ont été dites aux cours des différentes célébrations.

La matinée du 30 mars 2005 a été consacrée à la célébration d'offices religieux dans les lieux de cultes de Ouagadougou. A l'Eglise centrale des Assemblées de Dieu, plusieurs fidèles chrétiens ont prié aux côtés de leurs pasteurs et des membres du gouvernement pour le pardon des coeurs et l'instauration d'une paix véritable au Burkina Faso. Au cours de la célébration, des enseignements bibliques relatifs au pardon, en l'occurrence l'Evangile de Saint Mathieu et le passage de 2 Corinthiens 5 versets 18-22. " L'instauration de la paix est une activité divine. Dieu nous invite à pardonner 70 fois 7 par jour ", a indiqué le pasteur Freeman Compaoré, président de la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) du Burkina Faso. " Dieu nous a pardonné et nous devons à notre tour nous pardonner ", a-t-il ajouté. A la chaire de l'Eglise centrale des Assemblées de Dieu, plusieurs pasteurs ont martelé la nécessité pour tous les Burkinabè d'aller vers le pardon, vers la réconciliation nationale pour une paix durable. " La conséquence de l'obstination à ne pas pardonner, c'est la destruction de soi-même ", ont fait remarquer les pasteurs.

Ils ont prié pour que le pardon s'instaure dans les familles et foyers brisés, invoqué le nom du seigneur afin que le pardon soit accepté par les familles encore réticentes. Les frères et soeurs en Christ ont prié pour que Dieu bénisse la nation, les autorités et qu'il accorde sa sagesse aux députés pour le vote des lois justes et bénéfiques pour l'ensemble des Burkinabè. Les protestants ont enfin sollicité la grâce divine pour préserver l'unité des ethnies du Burkina Faso et pour une vie harmonieuse entre elles. A la grande Mosquée de Ouagadougou, les musulmans avec à leur tête les responsables des associations islamiques ont comme les protestants invoqué le nom du Tout puissant qu' est Allah en vue d'obtenir la paix des coeurs. Lectures coraniques, douas, invocations, bref autant d'actes visant à la préservation de la paix sociale ont été posés. Le président de la Communauté musulmane El Hadj Oumarou Kanazoé a insisté sur la nécessité de voir tous les Burkinabè emprunter le chemin de la réconciliation. Il a promis d'oeuvrer en dehors de la Journée de pardon pour que la question de pardon et de réconciliation soit évoquée dans les lieux de prières. C'est ainsi, pense-t-il, que le Burkina vivra dans la paix, dans la quiétude.

A l'Eglise centrale comme à la grande Mosquée de Ouagadougou, les membres du gouvernement et d'autres personnalités notamment certains membres des comités mis en place pour la réconciliation nationale ont fait le déplacement.

Quant aux fidèles catholiques, ils devraient eux aussi célébrer ces offices dans la soirée du 30 mars 2005.
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