CERFI : El hadj Souleymane Koné aux commandes

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Classe de ressource
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Titre
CERFI : El hadj Souleymane Koné aux commandes
Créateur
Djakaridia Siribie
Editeur
Sidwaya
Date
11 janvier 2016
Résumé
La passation de témoin entre le nouveau et l'ancien bureau exécutif national du Cercle d'études, de recherches et de formation islamique (CERFI), a eu lieu, le dimanche 10 janvier 2016 à Ouagadougou. Et il échoit à El hadj Souleymane Koné de présider aux destinées du CERFI pour les 3 années à venir.
Couverture spatiale
Ouagadougou
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Langue
Français
Source
Archives Sidwaya
Contributeur
Frédérick Madore
contenu
La passation de témoin entre le nouveau et l'ancien bureau exécutif national du Cercle d'études, de recherches et de formation islamique (CERFI), a eu lieu, le dimanche 10 janvier 2016 à Ouagadougou. Et il échoit à El hadj Souleymane Koné de présider aux destinées du CERFI pour les 3 années à venir.

C'est désormais sur les épaules de El hadj Souleymane Koné que reposent les destinées du Cercle d'études, de recherches et de formation islamique (CERFI) pour les 3 prochaines années. En effet, M. Koné a été élu lors du 10ème congrès ordinaire de l'association tenu en décembre 2015 pour présider le bureau exécutif national du CERFI. Il remplace à ce poste, le président sortant, El hadj Moussa Nombo. Le dimanche 10 janvier 2016, à Ouagadougou, en présence des militants et sympathisants du CERFI, des autorités religieuses et politiques, El hadj Souleymane Koné et son équipe, après avoir reçus les symboles du pouvoir, à savoir le Coran et les textes de l'association islamique se sont « engagés devant Allah à être des serviteurs du CERFI », de la communauté musulmane et du Burkina. Lui qui dit mesurer la noblesse et la lourdeur de la mission à lui confiée, entend promouvoir l'islam et le dialogue interreligieux, défendre les intérêts de l'islam et des musulmans et contribuer au développement socioéconomique du pays. « Mon ambition pour le CERFI dans les 3 ans à venir restera pour l'essentiel, le renforcement des acquis de l'équipe sortante, la mise en œuvre de diligences pour venir à bout des insuffisances et difficultés du mandat passé », a déclaré le président entrant du CERFI. Il veut aussi faire du « cerfiste, un individu ayant une foi sincère, une adoration parfaite, une culture islamique ». A l'en croire, sans le soutien des membres de l'association son engagement risque d'être sans effet. « Se choisir un responsable est une bonne chose, mais le soutenir est encore mieux, si nous avons le regard porté vers l'atteinte des objectifs dans la recherche de l'efficience », a affirmé El hadj Koné. Il a par ailleurs félicité le président sortant et son équipe pour le travail abattu. Pour El hadj Moussa Nombo qui a présidé le CERFI six ans durant, c'est mission accomplie. Il a énuméré, entre autres acquis à mettre à l'actif de son mandat, le renforcement du cadre institutionnel de l'association, l'élaboration de nombreux référentiels en matière de formation, la construction de mosquées dans 8 régions. L'ancien président ne fait pas dans l'autosatisfaction, car « les défis restent entiers ». C'est pourquoi du haut de son expérience, il a prodigué des conseils à la nouvelle équipe choisie pour « ses compétences scientifiques et techniques ainsi que pour sa bonne connaissance de l'action islamique ». L'imam Khaled Ilboudo de la même structure a fait, à l'assemblée et particulièrement à l'endroit des membres du nouveau bureau, une communication sur « la responsabilité en Islam ». A l'entendre, le CERFI ne doit pas être pour les nouveaux dirigeants un moyen mais une fin, car diriger cette institution est un sacerdoce, un sacrifice. Il a exhorté le président El hadj Souleymane Koné et son équipe à être à l'écoute de tous, à travailler dans le bon sens, dans la mesure où ils seront amenés en fin de mandat à rendre compte non seulement aux hommes mais aussi à Allah.

Djakaridia SIRIBIE
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