Processus de paix en Côte d'Ivoire

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Classe de ressource
Text
Titre
Processus de paix en Côte d'Ivoire
Créateur
Antoine Battiono
Editeur
Le Pays
Date
17 avril 2008
Résumé
Le président du Faso, Blaise Compaoré a reçu le mardi 15 avril dernier, une délégation du Conseil supérieur des Imans en Côte d'Ivoire.
Couverture spatiale
Ouagadougou
Côte d'Ivoire
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Langue
Français
Contributeur
Frédérick Madore
contenu
Le président du Faso, Blaise Compaoré a reçu le mardi 15 avril dernier, une délégation du Conseil supérieur des Imans en Côte d'Ivoire.

Cette délégation est venue témoigner sa reconnaissance au facilitateur du dialogue direct interivoirien. 40 mn est le temps qu'a duré l'audience accordée par le président du Faso, Blaise Compaoré au Conseil supérieur des Imams en Côte d'Ivoire (COSIM).

La délégation conduite par le président du COSIM, le Cheick Aboubacar Fofana est venue exprimer deux actes de gratitude au président du Faso. Il s'agit dans un premier temps de sa disponibilité à l'égard des personnalités religieuses en général et de la Oumma islamique de Côte d'Ivoire en particulier. Le COSIM, selon son président, est également venu remercier le président Blaise Compaoré pour son implication personnelle depuis le dialogue direct interivoirien jusqu'à la signature de l'Accord politique de Ouagadougou.

Au sujet des élections en Côte d'Ivoire qui ont été reportées au 30 novembre 2008, le Cheick Aboubacar Fofana a indiqué que tout ne se résume pas en des élections. Il faut, dit-il, que "les esprits et les coeurs se vident de toutes séquelles de la crise et de la haine". Le plus important aujourd'hui pour le COSIM est que la fraternité s'installe non seulement entre les Ivoiriens mais surtout entre la Côte d'Ivoire et le Burkina dont les intérêts sont historiquement liés. Dans la mise en oeuvre du processus de paix en Côte d'Ivoire, les Imams ont une grande implication et cela se situe dans le sermon, les différentes interventions, le travail sur le coeur des uns et des autres pour enseigner l'amour, la fraternité, la cohésion. Pour le président du COSIM, le Cheick Aboubacar Fofana, "il s'agit surtout de faire comprendre aux acteurs politiques qu'une élection n'est pas la fin de la vie d'un homme. Tout le monde doit y aller avec un esprit sportif."
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Le Pays