Expulsions de la Mecque : les Burkinabè ne sont pas concernés

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Titre
Expulsions de la Mecque : les Burkinabè ne sont pas concernés
Créateur
O. K.
Editeur
Le Pays
Date
16 avril 1996
Résumé
Le ministre de l'Administration territoriale, président de la Commission nationale du pèlerinage à la Mecque, a tenu à réagir face aux informations selon lesquelles des pèlerins burkinabè seraient sur le point d'être expulsés d'Arabie Saoudite. Pour M. Yéro Boly, il n'en est rien.
Couverture spatiale
Djeddah
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Langue
Français
Source
Archives Le Pays
Contributeur
Frédérick Madore
contenu
Le ministre de l'Administration territoriale, président de la Commission nationale du pèlerinage à la Mecque, a tenu à réagir face aux informations selon lesquelles des pèlerins burkinabè seraient sur le point d'être expulsés d'Arabie Saoudite. Pour M. Yéro Boly, il n'en est rien.

Ils sont 1580 pèlerins burkinabè à avoir débarqué le 10 avril dernier en Arabie Saoudite. Un chiffre record, selon le ministre de l'Administration territoriale, qui a donné une conférence de presse, hier matin, à son cabinet. Cette prompte réaction des autorités avaient pour but de rassurer les Burkinabè, surpris d'entendre sur certaines ondes, que leurs pèlerins seraient en voie d'expulsion, notre pays ayant été frappé par une épidémie de méningite.

Le ministre Yéro Boly est clair ; "Tous les pèlerins burkinabè qui sont aujourd'hui sur le territoire saoudien ne sont pas concernés par la mesure". Le ministre Boly, qui est en contact permanent avec notre ambassadeur en Arabie Saoudite, affirme que les pèlerins accomplissent tranquillement les rites. Beaucoup d'entre eux se trouvent actuellement à la Mecque, deuxième étape du Hadj.

Comme dans toute organisation de cette envergure, le Hadj 96 a enregistré des retardataires. Ils sont au nombre de 21 Le Comité d'organisation a dû faire des pieds et des mains pour les convoyer à Niamey d'où ils ont décollé hier à 3 heures, pour Djeddah, dans un vol Air Afrique. Du côté du MAT, c'est plutôt le sort de ces retardataires qui est inquiétant. Mais, aux dernières nouvelles, Air Afrique indiqué que les 21 retardataires ont pu débarquer et seraient même en train désemplir les formalités d'usage, pour le pèlerinage. M. Yéro Boly reste donc confiant : il y a des chances qu'ils soient autorisés à suivre le pèlerinage. Dans le cas contraire, ce serait la catastrophe pour ces croyants qui, parfois, consacrent l'économie de toute une vie, pour accomplir ce pilier de l'Islam qu'est le pèlerinage.
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Le Pays