CERFI : islam et modernité

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Titre
CERFI : islam et modernité
Créateur
Mamadou Koné
Date
2 août 2000
Résumé
Dans le cadre de ses activités le Cercle d'étude, de recherche et de formation islamiques (CERFI) a reçu le dimanche 30 juillet dernier TARIQ Ramadan professeur d'islamologie et de philosophie. Actuellement, il s'occupe de publications islamiques. Face au nombreux public qui a fait le déplacement au Conseil Burkinabé des chargeurs (CBC), M. Ramadan a développé le thème "l'Islam et la question de la modernité".
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Langue
Français
Contributeur
Frédérick Madore
Wikidata QID
Q114035555
contenu
Dans le cadre de ses activités le Cercle d'étude, de recherche et de formation islamiques (CERFI) a reçu le dimanche 30 juillet dernier TARIQ Ramadan professeur d'islamologie et de philosophie. Actuellement, il s'occupe de publications islamiques. Face au nombreux public qui a fait le déplacement au Conseil Burkinabé des chargeurs (CBC), M. Ramadan a développé le thème "l'Islam et la question de la modernité".

Doit-on rappeler que ce sujet est très actuel vu que la façon d'aborder ce thème peut déterminer le comportement social des individus et de la communauté ? Pour M. Tariq Ramadan, chaque société veut vivre avec son temps et relever les défis.

De ce fait, il pose le modernisme comme la façon de l'Occident de vivre la modernité.

Ces deux concepts sont donc totalement différents. Aussi, il a avancé qu'il faut se méfier de cette pensée que l'islam n'a rien à voir avec l'Occident. La dimension de la modernité suppose un primat de l'individu. C'est la réponse que toute personne doit apporter dans l'institution sociale. Elle permet de proposer la loi et la législation. Selon le conférencier, l'actualisation de l'Etat de droit est une avancée dans de nombreuses sociétés occidentales. Cependant, un modernisme sans âme peut conduire à des dérives. La puissance médiatique, à en croire M. Tariq, ainsi que celles technique, économique font que la civilisation dominante dicte sa loi. Le progrès étant basé sur les moyens économiques il dit refuser le progrès qui ne s'occupe pas de la dimension humaine. C'est pourquoi, il faut sortir de nos têtes cette mentalité de colonisés et résister à l'invasion culturelle. Pour lui les musulmans sont sinistrés dans leur tête, et la solution c'est de travailler pour faire changer les choses :"// faut résister pour se libérer et penser pour construire" préconise M. Ramadan qui affirme qu'en plus de la confiance en Dieu les musulmans doivent se libérer et avoir une pensée progressiste. Pour lui l'islam est pour la pluralité politique et religieuse. La modernité étant le fait de vivre avec son temps, M. Tariq soutient qu'il faut accepter le progrès et non le refuser.

En tout cas, cette conférence aura été d'un apport certain dans la connaissance des rapports entre l'islam et la modernité.

Mamadou Koné
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