Aid El Kébir : sous le signe de la réconciliation

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Classe de ressource
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Titre
Aid El Kébir : sous le signe de la réconciliation
Date
2 juin 1993
Résumé
La communauté musulmane de notre pays, à l'instar des fidèles d'autres pays, a commémoré hier mardi la fête de l'Aïd el Kébir ou Tabaski. Aux premiers rangs des nombreux fidèles qui ont pris part à la prière dirigée par le grand Iman El Hadj Abdoul Salam Tiemtoré, on a pu noter plusieurs présences dont celles du Moro-Naba Baongo, de quelques membres du gouvernement et des responsables de la communauté musulmane.
Couverture spatiale
Ouagadougou
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Langue
Français
Contributeur
Frédérick Madore
Wikidata QID
Q114035528
contenu
La communauté musulmane de notre pays, à l'instar des fidèles d'autres pays, a commémoré hier mardi la fête de l'Aïd el Kébir ou Tabaski. Aux premiers rangs des nombreux fidèles qui ont pris part à la prière dirigée par le grand Iman El Hadj Abdoul Salam Tiemtoré, on a pu noter plusieurs présences dont celles du Moro-Naba Baongo, de quelques membres du gouvernement et des responsables de la communauté musulmane.

Cette grande prière de l'Aïd el Kébir intervient 70 jours après le Ramadan qui marque la fin du jeûne musulman. La fête, qualifiée de grand sacrifice, est commémorée en souvenir du prophète Abraham qui, par obéissance à Dieu, s'apprêtait à immoler son unique fils auquel fut par miracle substitué un bélier.

A l'issue de la grande prière, le grand Iman a fait un doua dans lequel il a souhaité santé, bonheur, prospérité, paix sociale aussi bien aux autorités politiques, religieuses, coutumières, qu'au peuple burkinabè. Il a imploré le Tout Puissant qu'il nous épargne famine, violences et remous sociaux dont certains de nos voisins sont victimes.

Après le doua, le grand Imam a procédé au sacrifice du mouton que nombre de fidèles attendaient. En effet, à l'occasion de la fête de l'Aïd el Kébir, les fidèles ne doivent accomplir leur sacrifice qu'après celui du grand Imam. A noter que les fidèles disposent d'un délai de quarante huit heures, jours encore pour s'acquitter de leur devoir, si toutefois ils ne sont pas en mesure de l'accomplir le jour même de la fête.
Collections
L'Observateur Paalga