An-Nasr trimestriel #50

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Titre
An-Nasr trimestriel #50
Date
1 juillet 2012
Résumé
Bulletin trimestriel d'information et de formation de l'AEEMB
numéro
50
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Langue
Français
Contributeur
Frédérick Madore
Wikidata QID
Q114034596
extracted text
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I''¡q'-tÞllrIB

¡f'.Oõ(t

LE¡O F ICFâ,

I¡rsqtie vient le secours dAllah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton seigneur et implore son pardon

o

Ltunité des musulmans La mosquée en Islam
du BurlcÍna
Rôle et place pour le
I)es raisons dty cro¡re
mrrsrrlman
P:02
P: l0
I"a construction du cerrtre cultrrrel de I'A.E.E.M.B.

La Pause de la premíère

pierre

P: 04
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f:1.

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Lr ronuu suR LA
I)e vrais problèmes posés
par les musulmans!

OmaTNANIMA
Recterr de la mosquée
de I'A.E.E.M.B.

P:06

p: 05

EDITORIAL
Lu

ou
d'une communauté réside dans sa capacité à s'unir. Parler d'une seule voix, oublier les besoins personnels au profìt des

intérêts de tous, se forcer de poser des
actions unificatrices...sont autant d'exigences qui, à n'en point douté, consoli-

dent I'unité. Nous avons tous

besoin',

qu'au-delà de nos appartenanccs communautaires, nos leaders s'imposent comme

priorités, la promotion de I'islam, la délensc des intérêts des musul¡nans. I'union
autour d'une Fédération des associations
islamiques du Burkina (FAIB) f-orte qui
s'âssunle, assttre et rassure.

Ibrum national sur la laìtité: La FAIB
délégué vingt de ses fìls et fìlles, les

Président

sion

de

2012-2013

n ..ttc rentrée scolaire et

I)es ra¡sons dty croíre

a

I'A.E.E.N|.B. à I'occasion de la
rentrée scolaire et académique

E

>>

a

accompagné des bénédictions des imams
à I'ocçasion d'une cérémonie solennelle

du

Le chemin est plein d'embuches

ments de désunion. <Certes vous avez
dans le messager doAllah un excellent
modèle >>,S.,¡V:r < Entraidez-vous dans
la bonté et la piété et ne vous entraidez
pas dans le pêché et dans la transgres-

Des sourires aux lèvres, un espoir chez le lìdèle musulman, les prémices ont cornrnencé par la participation au

Mot

identité et le secret de notre force. C'est
notre porte-drapeau, c'est elle qui a fìrit
internes dans notre communauté et en notre qranileur passóe. qui motir.c ntis
révoltes présentes, qui est la source de
dehors des nôtres. Allah nous en a bien
nos espoirs pour l'avenir. L'unité cst une
inf'ormés. < Et ne vous disputez pas
queStion
perdrez
fondanrentale. Pour ce fairc. la
votre
vous
fléchirez
et
sinon
plume
de
l'écrivain, la langue de I'oraforce >>. SrVro i < Tu les crois unis,
teur,
I'inram
dans sa mosquée, le père
alors que leurs cæurs sont divisés.
dans
foyer,
le cornmerçant. dans sa
son
S¡sVr+ Les solutions existetrt, leur mise
doit
loumir
un même elfort
boutique...
en
cation annihilera tous les élépour préserver cette unité, la renforL'unité des musulmans du Burkina cer et la répandre. Toute brèche que
organisée à cet effet.

ro.., d'une société

académi-

>>.S5V2

I'on ouvre dans quel que côté de no-

t¡e vie

Nous sommes un per:ple croyant
et cette foi est le fondemenl de notre

depuis des années.

académique, nous souhaitons avoir un

que les cccurs soient profondérnent modifiés. C'est ainsi que lc changement est

Il

est vrai, des eff-orts
considérables ont été fburnis pour une
regard critique.

éducation au pays des hommes intègres.
Certes, les élèves ont repris le chemin de
l'école,' les ministères chargés de l'óducation ont procédé au lancement officiel de
la rentrée à Tenkodogo, mais ftrrce est de

l2-2013, permettez- mor au
nonl de tous les nrilitants et sym-

c¡uc 20

pathisants de I'Association des
élèves et étudiants musulmans au
Burkina (A.E.E.M.B.) de souhaiter à tous une bonne et heureuse
rcntrée. Après des vacances, les
bâtisseurs du Burkina de demain

se retrouvent dans les salles de
classe et lcs amphis des universités pour recevoir de leurs ainés
(enseignants) la science. Cette
science; dont nous avons tant besoin pour notre épanouissement

intellectuel et pour bâtir une vie,
est une ressource précieuse que
chaque élève et étudiant doit avec
tact à'en procurer. Cela nécessite

Ibrahima OUEDRAOGO. Président de I'AEEMB

rance mais aussi de la discipline et du

la part de l:apprenant. Ces
valeuis sont à cultiver et à promouvoir
courage de

dans nos:dillërentes écoles et universités
alìn de prof iier sereinement des enseigne-

rnents dispensés. L'apprenant, dans sa
,-¡Lrête Ce savoir, doit renouer avec luinlôme, avec sa science. avec ses enseignants, avec ses camarades d'étude, avec
ses livres et avec son école. En chacun de

ou

Lu rëdctclìon

possible. Et il doit être psychologique qui
équivaut à une révolution qui modifie la
vision des choses. Il doit être accompagné
d'une morale. Le changement doit pénétrer dans les habitudes et les tcndances dc
tous les acteurs de l'éducation. Un changement pour le bien afin de donncr l'espoir aux étudiants burkinabè. C'cst une
lourde charge et pour le bonheur de tous,
il faut I'opérer.
Je voudrais terminer mes propos en appelant chacun des acteurs de l'édLrcation à
.jouer pleinerìÌent son rôle, gage d'un lendemain meilleur sous nos tropiqtres. Je
souhaite à tous les élèves et étudiants, les
enseignants et les prolèssionrtcls de l'éducation, une borine année scolaire pleine de
succès et de réussite. Je prie également le
Tout,Puissant d'accorder à tous sa miséricorde.

modestie, respect. endurance et persévé-

ces composantes, l'élève

intellectuelle, cullurelle ou

pratique pour faire pénétrer les atteintes dc doute et de la négation jusqu'au
cæur de I'unité constitue une haute trahison envers notrc nation ; c'est s'écarter
de ses principes,. se dissocier d'elle et
entravcr la lutte positire ct constructive
que des frls et fìlles mènent âprement

l'étudiant

doit pouvtrir s'en serv'ir.
A cette occasion de la rentrée scolaire et

constater que nos universités ne suivent
pas le rythme. Certaines se forcent, mais
le gros lot þatauge derrière. L'année acâdémique 20 I l-2012 n'a pas encore trouvé
le bout du tunnel. Le systèrne Licence-

(LMD) peine dans sa
réf'ornle intérieure
Une
en
ceuvre.
rnise
Mastef-f)octorat

personnelle est nécessaire pour redonner
espoir à'ces milliers de tìls et filles, clui
chaclue jour prennent la direction tle ces
cadrcs d'apprentissage du savoir. C'est
après un déclin que la f-orce et la -eran-

deur peuvent renaitre. Mais il

faudraìt

réaliser une éducation fondamentale, afin

AN-NASR
Bulleiin de lorm¿tion ct
,d'inJ-ormation dc l'A.ll.E.M.R.
0l BP l8l7 Ouagadougou 0l
'feliFax: 50 36 27 89
tiñräil:
comitcexecti l(a'laccmb.bl
'.' Sitc *eb: rvg,w.aeemb.bf
Directcr¡ r dc nublication
Ibrahinra OLJF.DRAOGO
Rédacteur en chcf
O'¡smane BEI-llM
Equine de rédaction
Daouda OUIBGA .lloukari OU()BA

Zoukaré KOUDA, Salimata PAIìlr.
Moussa SAWADOGO.
Bachirou SORii, Ali SAWAT)O(ìO,
. Adama ()UEDRAOCO, Abdallah
KOI.JRAOGO.

ImDression:
Sarl - 50

AN -

NASK N'oto

JUIL.-.1LTT

zolz



0,1 I

F.oz

o

SEREFI-20I2

La graine de l'unité semée
dans les cæurs des militants

ne f'ois de
I'A.E.E.M.B. fait

de fidélité à

ri o

<< la sécurité roulière >>, < le bon comportemenî > et bien d'autres thématiques développées à travers conférences, exposés, collrs et rappels quotidiens. Ceci, por-rr répondre véritablement à cette appellation de Jormution

faut-il le souligner,
I'innovation majeure de cette édition,
emboîtant le pas du séminaire précéislcrmic¡ue. Aussi,

plus,
preuve

sa

tradition relative à
l'organisation biannuelle des
Séminaires régionaux de fbrmation islamique (SEREFI)
dans deux (02) localités du
Burkina Faso. Pour cette édition 2013, la neuvième du _senre, les deux villes à I'honneur
étaient Banf'ora et 1'enkodogo
qui ont accueilli la jeurresse
rnusulmane du 22 au 29 Aoûrt
2012 sous I'important enjeu de
< lu .jettnesse musultnetne

a

J

heur des aeembistes et de leurs parents.

Outre cette f'ormation islamique

pour une formation complète. De
plus. fait non moins important, ces travaux se
sont déroulés dans une
ambiance détendue, conviviale et fraternelle facilitée
par le sport, les visites touristiqr-res (Cascades) et la

.

nuit culturelle.

Au terme du séjour, les
séminaristes se quittaient
dans la joie et la mélancolie, mais dans un espoir de

aw

se rcvoir très prochainement au Séminaire natio-

el le

clëft cle l'uniÍë cle la Oumm0
burkinahé

'nal des sceurs en décembre
20 12 pour les sæurs et au

>.

Ils étaient 640 séminaristes

à

Les.parlicipttnts onÍ suivi aÍÍentiventenÍ les cours dÌspensés
répondre présent à ce traditionnel rendez-vous. Il s'agissait
pour ces participants de se pencher dent de Bobo Dioulasso-201 I fut I'acsur l'épineuse question de I'unité cent particulier mis sur l'apprentissage du coran dans les c'ercles corunid'action des musulmans du Burkina
e¡ues, Ies soirées du coran où, chaque
Faso pour construire un société épaniveau pouvait trouver ðonfortablenouie à la lumière de la foi musulmament sa place. Pour réussir ce pari de
ne. Ensuite, il fallait saisir I'opportunité pour recharger sa batte- la formation, clé de voute et raison
I

SENAFI 2013 pour

Pctr Mt¡ussct SAWADOGO

" INpoRnrarroNS

) Le comité exécutif de

naire national des

sceurs

(SENAS). Les inscriptions se
font auprès des conseils généraux.

Date: 23 au 30 décembre
2012

Lieu: 0uagadougou
L'accueil est prévu pour le
23 décembre à l6h au siège
national de l'association.

2) Le

i.


f:þllRiens ont put'Íicipë uc/t¡'entent uttr ttr'Íit.iÌés tle.fitrntution

ric
lc

< intellcctuellc > cn engrallseant
m¿rxirrrLulr clc savoir ¿\ travcrs les

tlièmes multiples ct r,'ariés. A titrc
cl'cruntplc. n()Lrs lìou\ i()ns l'ctn¿il'rìLlcr

AN -

t

NASK N" oto

d'ôtre de I'A.E.E.M.B.. plus d'une

congrès de I'association est prévu du 26 au 30
décembre 2012 à Ouagadougou.

cinqLrantaine d'cncadreurs t.lnt été ulobilisós avec I'arppui de plus ci'une ccntaine d'organisatculs au grancl bon-

)LlL 5t

t. t"

zot z

les

frères et sæurs.

l'AEEMB porte à la connaissanca des militants et sympathisairts, de la terirþ du' sémi-

Lc.s ëlòtc.s

et

citoyenne, les SEREFI se sont présentés comme le terreau par excellence
des travaux d'intérêt cornmun comme
le reboisemenr, le don de.rrlr?g, question de joindre la théorie à la pratique

Y.o>

ie de l'Assocíoti
Construction du cenfre culf¡rrel de ItAFI,EMB

La pause de la première pierre
Voità depuis des années que I'occasion était attendue. Les militants et sympathisants se demandent à tout temps, à quand le centre culturel islamique? Finies les questions !

e

dimanche 09 septembre
2012, a eu lieu la cérémonie
officielle de lancement des

Le futur centre islamique se veut être
un cadre agréable d'adoration d'ALLAH (SWT), un centre d'apprentissa-

travaux

de
centre

construction du
culturel islamique. de
I'Association des élèves

et étudiants

au

pond au rez-de-chaussée qui coûte
128 millions de francs CFA. De¡r¡l puis le lancement officiel de la

musulmans

Burkina

(A.E.E.M.B.). Ce fut un
grand jour pour la communauté musulmane du

Burkina, mais
pour les

aussi

sympathisants

et militants

global qui s'élève à 110 393 200
francs CFA. Compte tenlre des difficultés pour rassembler une telle somme, les responsables ont voulu la
construction du centre par étaPe.
Ainsi, la première étape corres-

mobilisation de fbnds en 2006,
plusieurs personnes ont apporté
leur contribution afin que le projet
puisse voire le jour. Cela a permis
de mobiliser à ce jour plus de
80.000.000 francs CFA. A cela,
s'ajoute'des dons en nature de
trente tonnes de ciments. Les anciens membres de l'association , à
travers le Trésor public, ont aussi
apporté leur contribution, en permettant qr-r'il leurs soit retranché
chaque mois pour certains 2500

-1
y _ç

de

I'A.E.E.M.B. En effet,

ce jour représente

la

consécration de plusieurs années d'espoir,
d'aspirations et de priè-

S'

res. Frères et sceurs, tout

Les dou'as lors de lu pause de lu première pierre

âge confondu, se sont
rassemblés au sein de I'association

pour réaliser un des rêves de la vie des
différentes générations dès militants.
La cérémonie s'est déroulée sous I'au-

torité spirituelle de

Dr

Aboubacar

DOUCOURE, membre du- présidium
de la fédération des associà-'
tions islamiqtæs du B*urkin¡
(FAIB) ; sous lä présidence.'äÈ'
Dr Assimi KOUANDA, direcl. '
teur du cabinet du président dû:þ ,
1.i
Faso et sous le parrainage de El
Hadji Inoussa. KANAZOE,
président directeur général de
kanis intemational.
Un bâtiment R+4 extensible
en R+5 comprenant trois salles

ge, un environnement de travail sûr et
confortable pour des jeunes filles et
jeunes garçons qui se consacrent à la
promotion de l'lslam et à l'épanouissement de la jeunesse. Notons, que ce
projet a été pensé depuis les années

air

Afrique, le cabinet d'architecture, qui
s'occupe de tous les aspects techniques
du projet depuis quatre ans.
Le président de la cérémonie,

Monsieur KOUANDA a invité
tous celrx qui veulent avoir une
'maison au paradis à souscrire

ßi

É

,

'4

pour la construction du centre.
La cérémónie a été rehaussée
par la présence de quelques
membres du gouvernement ; du

' -.' représentant de l'ambassadeur
du Maroc et aussi d'une délégation du Mohgo Naaba. Des
Dou'as de clôture faites par le
grand Imam SANA Aboubacar
ont mis fin à la cérémonie et
chacun est reparti chez lui avec
l'espoir que le prochain rendezvolls sera celui de I'inauguration du centre culturel au grand

de prière pouvant conten'ir
1500 fidèles, un

francs et pour d'autres 5000 francs sur
leurs salaires. Le projet de construction
du centre culturel a été confié à SATA

externe

pouvant aussl contenlr en
400 autres fidèles, des salles de
réunion et de fbrmation,
bibliothèque ntoderne, des bu" 1
Les seurs ¿ituient bien représenlées à ceÍîe céréntonie
reaux, des dortoirs. [,e tout suf *.-"
une superfiðie de 900mr.Voiïà 'çe à 1990 et de générations en générations, bonheur de tous les fìdèles mnsulmans
il se concrétise aujourd'hui, pour ré- du Faso.
cluoi devrait ressembler le futui centre
culturel islamique de I'A.E,E-M.,8., pondre aux besoins des générations
Sobachir
sise avenue Charles De Gaulþ'ä Oua- futures. Dans le processus de constrttction, le futur centre culturel a un coût
gadougou.

AN -

NA,SK N" oto

JUIL-.SLTI

zo17

l).0.1

Islom

et sociêtê,

Omar N.ÀNIMA'
Recteur de la mosquée de ItA,.E.E.M.B.
connait un engouement particulier autour des prestade
!IA.E.E.M.B.
La mosquée

tíons qutelle offre à ses tideles. De la prière de vendredi à ltapprentissage du saint coran, chacun y trouve son compte. Pour en sayoir davantage, ltéquipe de An-Nasr a
rencontré te recteur de cette mosquée.
An-nu.yr (AN)
ler'Íatu'.s

?

Recteur (Re)

.

PrésenÍe: vous

it nos et surtotlt d'avoir por"rr la prernière
fois tllr sermon e n fiançais à OLraga-

: Je sr-lis votre frère en

islam Ournar NANIMA, enseignant

millions de fianc CFA.
; Quantl on ¡turle tla CCI ù t\uoi
c{oiî r¡n s'uÍÍcntlre cru juste'l
Re : Cl'est un lieu tle rencontre des
musulmans et de non musultnans qui
en plus de la mosquée dispose d'une
bibliothèqLre mocleme , d'r,tn centre
recherche sur l'islam des salles de
rclLrnions , des bureaux, Lttl secrétariat
pcfl.ììancnt . de's dortoirs. Brcl'ttn caclre d'épanouissentent de la jer.rnesse
n.rusult.nane clui répond altx exigences
drr nlonrcnt et de I'ar enir
All ; c:t¡ntntent .te ./hit lu nnhilisulion
tle.fitntl pour lu cr¡nstruction du C'CI ?
Re : Elle se fäit à deux niveaux à savoir la contribution des ainés de I'association à travers des engagements
poLrr une contribution allant de 2500f
à 5000f CFA par mois durant deux (2)
ans. A cela s'ajoute la contribution
des parents, et des partenaires à tous
lcs niveaux que ce soit .
AN : Au regurtl cle la c1ualité de.s porlit'ipctnÍs ,à Iu céremonie cle lctnc'emenl
¿le lct conslriction. à t1uoi peLrÍ-on

,4lr,i

dougott.

de AN : quel est le rôle tltt rectattr

clc

fonration, actuellement en disponibi- I'A.E.E.^'1.8. '?
lité, marié et père de trois enfànt et Re : conf-onrément à la lettre de misje suis lc recteur de la mosquée de sion que le Conlité exéctrtil(CE) noLrs
a transrlis, notre rôle est cl'organiser
I'A.E.E.M.[}. clepuis 2010.
Al,,l . Potn,az-\tolls revenir sttr votre le clrltc au siège national. Ccla impliqLre l'élaboration ct l'cxécrttion cies
parcottt'.\ tle ntilitunÍ ¿t I'A.E.E.lV\.B. ?
Re : J'ai col¡rnelrcé mon militantisme prières orclinaires, de venclrcdi. cles
dans I'Association cles élèves et étr"l- têtes. dLr mois de Ranl¿rclan. A cela.
diants ltrLrsulnrans en Clôte-D'ivoire s'ajoute les rappels, et lcs séallces dc
(A.E.E.M.C'1.) en 1985. Quand je lectrtre cli-t Coran, bref toLtt ce qLti est
snis arrivé au Burkina en
1988, -i'ai été président du

.

Plateau avant dc pottrsttivre au

lycée Mixte de Gounghin et à
1'université de Ouagador-rgou.
J'ai également eu la chance,
en 1993, d'être membre du
premier comité de réflexion

pour I'organisation de la
Djoum'a aLr siège de
I'A.E.E.M.B.
Après mes études, j'ai été de
2006 à 2010, membre de

conseil consultatif



national

(CCN) en qualité de conseiller

aux afläires théologiques el

Omctr NA

Au noln de
l'A.E.E.M.B.. j'ui eu l'honneur

culturelles.

de

présider I'Union des religieux et colt-

tumiers de lutte contre le SIDA
(U.R.C.B.) dr.r Kadiogo. En résumé,
cela fait plus de 20 ans que je toume
dans les sillages de I'A.E.E.M:8. et
j'ai toujours essayé d'apporter ma
contribution pour l'édification de I'islam au Burkina.

AN :

de

ce

.fit c¡uuntl la première prière

vanclretii au siège

cle

I'A.E.E.M.B.',''
Re : C'était cn n'ìars 1993, et elle a
été dirigée pai' Inram SIDIBE en français et cn arabe et nolrs étions plr-rs
d'une ceniainc. ..4 la veille. on n'était

pas toujoLrrs sûr .d'avoir dor"rze ( l2)
personnes pilLrr la prière. Le notnbre
n'est rien par rapport à aujor.rrd'hui.
Le defr à l'époque était de I'orsaniser

AN

NASK

N" oro

'ortcn¿lre'.'

Re : Oui, c'est un projet de 700 millions. Ce n'est donc pas une rnodeste
sonlme, mais déjà, c:est signilìcatit.

'

culte

-).'

aLr

.: ,

Sqrrop! la,,présence des imams aveç
ler,rrs bénédictjqns ngì"ts.,rasslrrq que

:

siègc.

A4 :,cqmhien d.'.imctnt de.r,cntlretli cli=, tout i.irå.,poLir,Ie,meil,leur. Not-ts .pourrige.lgs ,pt'ièr'e;y d9 cljo4ntu '?, .'-,,.,
Re :' 'Nousravons un'col'lèç de (6) si;.r,
imams,à savoir:,'imanl' Tiego' I,IEMTORE . Khalid ILBOUDO , Yaeoub
TIEMTORE , lsmaël TIENDREBEOGO, Abdoulaye GUITTI et Nouhoun

BAGAYOKO qLri dirigent sriccessivernent les priòrc de vendr.'cli et de

I'aicl. ,,.
Al,l

:

..,,,

,l ,.

,

I'ictée rle: c,enÍ¡:e.,cttltut'el' islu¡t1!.qtte (CC,l) 'cle,,l'.4,8.8.1'[,81 c¡ vu le
.jour.qtalle:unnëc,? , ",, ,': ,,
Re.: ,l laj entendu, parlci dLi CiCI c1e'
I'4.[.E.M.8.. cc tìrt trr'l 990 au rrArìclat clu prósident Tidgtr TIF-MTORE
qtri "ciarìs son p'lãn d'¿ìcliilil"norlrnié
fait nrention cl'Lrn plojét äe'
PA5 a
"'té
C'('l qui clcr lLit ctiuter à l'epoquc q5

ii lil -if f i

. /l

ltL_

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I

zotz

su,ivons.: toujor,rrs,:,læ,-mobi,lisation de

fonds

eP c-hacun' est,

AN .. Mor

tteJin

i:nterpelé

.

.

Re .:i'r :: J'e't"rè'merc'ie' énormément

I'A.E.E.M.B quì

n1i1 donné I'occa-

sion et le cadre,por-rr :servir mon Seigneur .A' tousr et à chacun, j,e tiens à
.. ..:
tlrre' qtr ll v'a des occâsrons qul ne se
répètent pas dans la vii ct des qu'elles
se p,résentent.,il fatrt ,tout. firit,e pour

tirer le mnxiilurn de

h'énitlictions.

Ie cas clc
la:ionstrlrcrión
di.r'CCI
C'esr
::.
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j;. .

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l'A.E.E-M,ll.
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Actu-notionole
Lo roRuru suR LA r-n'icrrÉ
De vrais problèmes posés par
les musulmans!
D'un pays à ['autre, d'une croyance à I'autre, la laïcité connaît diverses formes dans
son application. Alors qu'en France elle
prend fbrnre suivant un mode opératoire qui
s'exprime par une séparation rigide excluant la religion des alfaires de politiques
et publiques, au Québec elle se matérialise

par une neutralité de I'Etat quant au
religieux qui amènera un régime plus
souple. Au pays des hommes intègres,
des réflexions

AN

:

été satisfaits d'autant plus que nous som-

Íion

du

mes allés en ran-q serrée avec des préoccupations qui on1 reçues une oreille attentive.
La question de la représentativité par exemple, où nous avons demandé une égalité de
nombre entre les religions révélées
(christianisme et Islam), a même été sou-

Quels sont les motifs de I'organisaforum nutional sur Iu luïcité ?
DK : c'est sur une recommandation consensuelle du CCRP que le fìrrum a été organisé. Tout est parti des assises du CCRP où
les musulmans ont demandé la mise en place d'un observatoire national sur la laïcité.
Cet obsen'atoire devrait permettre de dégager une définition du contenu du mot laìbité
qui réponde au contexte hurkinabé et de
surveiller la pratique de la laïcité au pays
des hommes intègres. Le but de cet obser-

jaillissent sur I'applica-

tion de la laïcité pour un climat social
apaisé entre les composants de la commun¿trté d'une part et entre ces com,
posants et I'administration d'autre part.
Ainsi le ministère en charge des reformes politiques sous la recomntandation du conseil consultatif pour les reformes politiclues (CCRP) à organisé
du 27 au 29 septernbre dans Ia salle
des banquets de Oua_sa 2000 le forum
national sur la laitité. Si pour certains
ce forum est une chose que << I'on ne

pourrait penscr sous d'autres cieux

>,

ponr d'autres, c'était I'occasion

de

tion de leur excellente participation

Dr KIENTEGA

forum.

présenter

uinsi que l'équipe représentønte des musulmans à nos lecteurs ?
Docteur KIENTI;GA (DK) : je suis le Docteur KIENTEGA Youssouphe, l'" viceprésident du Bureau exécutif national
(BEN) du Cercle d'études, de recherche et

de formation islamique (CERFI). Quant à
l'équipe qui a représenté la communauté
des musulmans, elle est composée de vingt
personnes; qui est le nombre accordé aux
musulmans. Dès qtre la fédération a reçue la
lettre du ministre en charge des reformes
politiques invitant les musulmans à participer au fbrum ; elle a mis en place un comité chargé de mener des réflexions sur la
problématique de la laitité au BF. Ce comité était composé de personnes compétentes
issues de divers milieux et associations islamiques du Burkina Faso. Ainsi, il y avait
dans ce comité des professeurs de lycées et

d'université, des historiens, des juristes, des
médecins et des pharmaciens. J'ai eu I'honneur de coordonner ce comité jusqu'à I'ouverture du f-orum où la délégation de la
FAIB était conduite par El l-ladj Souleyma-

f.AIB.

AN -

NASK N'oto

: L'on a pu remilrquer que les musulmans se sont présentés sous la coupe
ele Ia FAIB. Peut-on donc se réjouir d'une unit¿! de lø communqulé des musuln ûns uu Burkina ?
DK: Il est vrai que la fédération traverse
run ffiom€rìt difficile en ces périodes mais
le forum a imposé une nouvelle allure en
elle. Les differentes associations se sont
vues obligées de s'organiser pour répondre
d'une seule voie au forum. Ce qui a donné
un coup de pousse à la fédération. Nous
pensons donc que le forum a constitué une
étape importante pour cette fédération qui
est à la veille de son congrès et nous pensons qu'elle maintiendra le cap pour le bonheur des musulmans au Burkina.
AN : Quels conseils donnez-vous aux musulmans poar un islam plus éponouie oussi dans I'administrstion élutique ou privée
AN

l'équipe d'An-nasr a rencontré le frère
Docteur KIENTEGA Youssouphe, coordonnateur de l'équipe des musulmans au

ne COMPAORE Secrétaire général de

au

CCRP.

plaider pour une administration plus favorable aux pratiques religieuses. Pour mieux
appréhender les conlours de la question,

An nøsr (AN): Pouvez- vous

tenue par des acteurs de la société civile.
Pour cette question spécifique de la présentabilité, la plupart des participants au forum
ont trouvé que c'est tout simplement une
question de justice et d'équité. Cependant
dans un tel forum, il est difficile de s'attendre à des consensus de la part toutes
les communautés. Tout de même, nous
sommes satisfàits, eu égard du niveau des
discussions menés par les musulmans ;
qui est une première si I'on f,ait abstrac-

la

Youssouphe

vatoire étant de trouver des décisions
consensuelles sur la lai'cité qui prennent en

compte les préoccupations des différentes
couches sociales du Burkina. Faute de
consensus sur I'observatoire, le CCRP a
retenu le débat sur la laitité. C'est par la
suite que le gouvernement a décidé finalement de reconvertir le débat en un forum.
AN : Pouvez-vous nous évoquer quelques
points de la plate forme des musulmøns au

forum

?

DK:

Je ne sais pas si l'on peut parler de
plate forme mais ce sont les préoccupations
que les musulmans avaient exposées lors
des assises du CCRP qui ont été reconduites au forum. Ce sont entre autres, la réintroduction de la langue arabe dans les programmes d'enseignement ainsi que l'insertion socioprofessionnelle des diplômés issus des universités et instituts arabes ou du
monde musulmans. Aussi faufil noter en
bonne position la question de la représentativité des musulmans dans les instances et
organes crées par l'État. R ce niveau, les
musulmans demandent une égalité en nom-

bre de participants entre musulmans

et

chrétiens. Un autre point est I'organisation
démesurée par certaines administrations des
arbres de noël qui prend la forme d'une fête
nationale. Voila quelques points de la plate
ftrrme des musulmans à ce lorum.
AN : Les musulmans ont-ils été satisføits
des décisions consensuelles en fin'de fo-

que dans les institutions ?

DK : L'élément fondamental que les frères
et sæurs doivent cultiver est la f-ormation. Il
faut que tous les musulmans apprennent
leur religion afin de parfaire leur pratique.
Avec une bonne connaissance de sa religion, on devient sans le savoir une référence et un repère pour nos collègues de servi-

ce musulmans et des non musulmans. La
collaboration devient fluide instaurant ainsi
un climat fàvorable à la productivité et à la
rentabilité. Aussi I'Etat doit-elle être regardant vis-à-vis de certains agents de nos administrations qui interdisent certaines pratiques musulmanes. Je pensc en particulier à
I'interdiction du port du voile par nos sceurs
dans qr,relques établissements d'enseignement secondaire ; quant on sait qu'aucun

texte dans notre pays ne I'interdit. C'est
tout simplement du zèle de certains agents
que I'Etat doit rappeler à I'ordre.

rum ?
DK : De façon général, les musulmans ont

.)UIL_-SLFT

zotz

Propos reueillis par AliSAWADOGO

P.06

Comprendre l'Islom
<< Il en est parmi

LA PRATIOUE CULTUELLE DU HAJJ

les pèlerins ceux qui disent < Seigneur ! Accorde-nous une belle part dans ce monde
et une belle part dans la vie future, et préserve-nous des tourments de I'Enfer. Ceux-là auront une part
conforme à ce qu'ils ont mérité ... > >> Sourate 02 verset 200

et Al-marwa

appelée

Sa'i sept fois

cæur des souillures mondaines

et

bé-

néficier de la divine proximité. C'est
T
L-¿útue le dernier des cinq piliers
en cela que la lapidation aura un sens
de I'islam. Il peut être accompli désacralise.
et nous prolÌtera spirituellement. Il
conjointement avec I'Orlmrah (petit
Le 08 Dhul-Hijja or-r jour de la pourra aìors procéder à I'immolation
pèlerinage) qui est surérogatoìre. Il Tarwiyah, le pèlerin se sacralise à de son offìande, au rasage de sa tête
est alors obligatoire pour tout(e) mu- nouveau et se rend à Mina où il acou à la taille de ses cheveux, ongles et
sulman(e) pubère qui jouit de ses fa- complira les quatre dernières prières orteils. Quand aux femmes, la coupe
cultés mentales et dispose de moyens de la journée en réduisant celles de d'une seule mèche suffit. Il retourne à
financiers et physiques de visiter une quatre ra'kats à deux. Le 09 Dhul- la Mecque pour accomplir le Tawaf-al
fois dans sa vie le temple sacré" situé Hijja ou joLrr de la station d'Arafat, il -ifàdah (les tournées de défèrlement),
à la Mecque. Allah (SWT) dit : < ... se diri-qe à Arafat où il y passera toute puis le Sa'i (cor,rrse entre Safa et MarEn faire est un devoir envers
wa). Il repart à Mina et y passe les
:i .# trois jours après la fête (ditsjours de
Dieu pour quíconque en ø lct
. Jr¡
possibilité... >S3Ve7. Et le
taschriq) pour la lapidation en com'
"i..' |
prophète (SAW) ajoute : < O
mençant par la petite, pr-ris la moyenGens ! Alluh vous a prescriÍ
ne
et enfin la grande stèle, celle d'Al-'{.
¿B
le pèlerinage. Alors, ctccomAqaba proche de la Mecque. Il acplissez-le >¡. II dit encore :
complit le Tawaf-al-Wada (tournées
< Si quelqtt'un dec'òde sans
d'adieu) et pourra rejoindre son pays.
avoir accompli le pèlerinage -*
natal. Ainsi s'achève le pèlerinage.
alors qu'il en avait les
En remarque, la femme en périomoyens phltsiclues et finande de menstrues ou celle qr"ri vient
ciers, rien ne garantira a cetd'accoucher ne doit pas accomplir le
te personne d'être morîe en
Tawaf. A I'exception de cet élément,

juf
ou en chréelle doit accomplir tous les autres acrien > (Tirmidhi Flajj). Le
tes. La mère des croyants, A'ichah
Des pèlerins burkinabé prenant le vole
Hajj est une obligation indi(ra) était en période de menstrues duviduelle qui s'impose à chaque mu- sa joumée en adoration. C'est le lieu rant le Hajj et le prophète (SAW) la
sulman et non à une catégorie de per- pour le pèlerin d'adtesser à ALLAH
conseilla d'accomplir les autres rites a
sonnes. Il se déroule durant des mois beaucoup d'invocations porlr lui- I'exception du Tawaf-. Il n'ya pas
déterminés (S02 vl97) eI ces mois même, sa famille, son pays, tous les d'expiation également.
sont : Chawwal, Dhul-Qi'da et les dix musulmans... Le Messager (SAW) a
Les actes interdits pendant le
premiers jours de Dhul- Hijja. La dit : < Ie pèlerinuge, c'esÍ Arafat >.
Hajj
compréhension du Hajj requiert une (AT Thirmidhy'. Quiconque n'accom- Celui qui se sacralise suivi de son indescription détaillée de ses rites. plit pas la station à Arafat n'a pas eu tention d'accomplir le hajj doit
Aussi, quiconque s'y engage devra t- le Hajj. Au coucher du soleil, il se connaitre et/ou éviter certains actes
il connaitre les actes proscrits afin de rendra à Muzdalifah avec tranquillité proscrits pour accomplir un pèlerinane pas annuler son pèlerinage et enfin
et dignité sans brusquer ses frères en ge agrée. Ce serait fâcheux de dépensavoir que le pèlerinage agréé com- foi, en répétant Ia talbiyah (L.abayka ser tant de sommes et d?énergies phyporte d'énormes avantages .
Allahoumma laka labayk...). Avant le siques pour accomplir un pèlerinage
lever du soleil du jour de la fête de nul.
Description générale du pèlerinage
sacrifice, il repartira à Mina pour la
D'abord, I'acqr.risition licite
Le pèlerin f<rrmule I'intention lapidation de Satan à la grande stèle des richesses. Selon un verset du Cod'accomplir celui-ci (comme tollt acte d'Al-Aqaba en disant à chaqr"re ran, le Créateur a recommandé aux
en Islam) en se sacralisant à partir du jet < Allahou akbar >. Il lapide sept prophètes ainsi qLr'aux croyants la
lieu géographique indiqué pour le fài- cailloux I'un après I'autre en s'assu- consommation du licite. Par consére (Miquate). ll exécutera alors les rant que chaque caillor"r est tombé quent. I'obtention. la consommation
toumées d'arrivée (Tawaf-al- dans la stèle. Des cailloux de petite ou I'usage licite des biens sont impéqoudoume) autour de la Ka'ba sept taille suffisent largement. Ce qui im- ratifs à I'agrément de nos ceuvres surfois à partir de la pierre noire comme porte le plus à travers cet acte est de tout celles qui exigent de moyens fipoint de départ. Il accomplit la mar- lapider notre ( satan intérieur > ,c'est nanciers (tels le Hali et laZakat).
che entre les deux monticules As-safa -à-dire notre ego afin de purifìer le
e Hajj ou grand pèlerinage cons-

AN

NASK N'oto

également en faisant quatre allers à Al
-marwa et trois retours a As-safà. Il se

.)UIL-5fff

zotz

P.07

Comprendre l'Islom
Ensuite,

il

res, des bois, des gros caillor"rx et profèrent des injr-rres contre Satan. Lors de
la visite de la Mosquée du prophète
(saw), des pèlerins invoqr-rent le pro-

est interdit au pèlerin d'a-

voir des rapports sexuels avec
épouse légitirne ainsi que tout

son
acte de

perversité ou cle débauche. Allah dit
< ... Quiconque s'y engage devra
s'interdire tout rapport sexuel, tout

libertinage ou toute dispute durant
la période de pèlerinage >S2V¡1'.
La chasse est interdite sur toLlt le territoire sacré même en dehors dr-r pòlerinage et le pèlerin devra s'en abstenir. Il
doit éviter de se raser la tête ou de raser celui de quelqu'un ou de se tailler
les cheveux oll encore de se rogner les
ongles et les orteils avant la fête de sacrifìce sauf en cas de maladie. Le pèlerin doit aussi éviter cenains actes qui
n'ont pas été institués par ALLAH oLr
son prophète (saw). Lors des tc.rurnées
aLrtollr de la Ka'aba, certains pèlerins
cherchent à toucher les cluatre tnurs de
la Ka'ba ou a se frotter de la pierre noire alors que cela ne lait pas partie des
rites du haji. D'autres font des distances et des dépenses pour visiter d'autres sites tels la grotte Hira ou celle de
Thor espérant obtenir des récompenses. A Mina, lors de la lapidation,

d'autres encore jettent leurs chaussu-

phète (sau') au lieu d'invoqr-rer Dieu
pour ce dernier. De tels agissentents
poftent atteinte à I'unicité d'Allah.
C'est le mêrne constat qui ressort lors
des visites des martyrs d'Al-Baqi oLr de
UhLrd. Certes, la liste dcs erreurs cornmises par les pèlerins dans ces lieux
saints est longue mais le dél'i ne peut
être relevé
ar.r

c1i-r'à

travers un encadrement

profit des pèlerins. Pour leur

part,

I'A.E.E.M.B. et le CERFI depuis quelques années accordent des séances de
fbrmation aux fìrturs pèlerins burkinabé poLrr la réussite de leur pèlerinage.
Ce cinquième pilier de I'lslarn a certaineulent d'énormes avantages.

Les avantages d'un pèlerinage
agréé

Le bLrt de I'adoration est de permettre à I'homme d'atteindre de
grandes valeurs morales et surtout de
se rapprocher d'Allah.
D'abord, ceux ayant accompli le
Hajj tel qu'il a été ordonné bénéficient
de vertus suivantes

Rencontre-bilan AE EMB-CNTS

du don de sang: bénévolat, volontariat,
anonyrììat ct non prolì1.

I-¿c

nrardi l6 octobre 1012, une dóléga-

tion de I'Association des élèves e étudiants
musulmans au Burkina (A.E.E.M.B.) a
été reçu dans les locaux du Centre national
de transfusion sanguine (CNTS) par Madame Kounlaré. directrice du Centre régional de transfusion sanguine (CRTS) de
Ouagadougou, représentant M. le l)irecteur Général du CNTS accompagné de M.
Adama DtiRME de la direction de la com-

Le CNTS et ses entités opérationnelles
(CRTS) s'étaient engagés à :
-apporter leur appui technique à I'organisation des activités de sensibilisation et de
f'ornration dans le cadre de la promotion du

I'A.E.E.M.B.
savoir

se

à

:

de

sacralisation (ihrarn). Le sens des responsabilités. Debout a la petite station,
celle de Arafat, le pèlerin doit avoir
conscience de sa responsabilité le joLrr

de la grande station : celle du jLrgement dernier. La préservation de la
pureté du corps et du cæur. Le Messager d'Allah(SAW) dir"'. << Celui clui ucr:otnplit le pèÌerinage pour I'ctmour
cl'Alloh. s'qhstienl de ÍottÍes les relalir¡ns scxuelles avec son épouse, na
fuis ¡tcr,s cle ntctl et ne contntel pas de
péc:hés, ulr¡r.ç, il reÍoltrneru chez lui

le pèlerinage isans péchés)
conme s'il ëÍctit à nouveau
nl. > (Bukhari vol ll livre II). En ouaprès

tre, il nous annonce la bonne nouvelle
que le Hajj agrée n'a d'autre mérite
que le paradis.

Zoukarë KO{JDA

CNTS

1774 poches de sang, collectées
sur I'ensemble des treize régions avec une
participation des autres associations islaniques. Cette quantité se répartit comme
suit : en 2010 : 504 poches, en 20ll : 114
poches et en 20 l2 .lusqr"r'à que ce jour 518
pochcs de sang. Des recommandations ont

lorts pour acconìpaqner l'A.E.E.M.B.

dans

sa dynamique cle tenue de collecte de sang.
Mrrre la directrice et ses collaborateurs ont

tenu à rernercier les responsables de I'as-

sociation pour d'une part les ef-forts
cclnscntis pour leur aider à atteindre les
ob.jectifì, pour avoir contribué à sauver des
vies et d'autres part I'initiative de présen-

ter un bilan. L'A.E.E.M.B. a

également

signalé aux responsables la tenue de prochaincs séances de collecte de sang. Aussi

de

situent en quatre points

d'un peigne à travers la costlttne

été formulées à I'endroit du CNTS, qLri
s'est engagé à son tour à f-ournir des ef:

munication et de promotion de don de
sang (DCPDS), et Adama DOULKOUM
du service de la collecte, étaient disponibles pour la rencontre bilan du protocole

de collaboration. Les engagements

abolissant tolrtes les considérations sociales. Seul est important auprès d'Allah la pureté du cæur. Aussi, toLrs sont
-ils égaux devant f)ieu telles les dents

:

Encore du sang pour sauver
plus de vie !

T

Le sens de I'humilité et d'égalité. I-e
hajj véhicule une leçon d'humilité en

Une phr.tto de /àmille à la sorÍie

humaniste, I'A.E.E.M.B. a torúours apporté sa contribution dans le domaine, dès les
prenrières heures de sa création. Car selon

-Mobiliser les élèves et les étudiants pour
les activités de f-ormation, de sensibilisa-

don de sang (appui en personnel et sup-

tion et de collccte de sarrg ;
-Plaider auprès des autres comnlllnautés
religier"rses musulntanes pour une meilleure inrplication clans les activités de promotioll ct tle collccle dc sarrg
-l:,tenclrc cctte action sur l'ensemble dcs
trcizc rúgitrns cltr pays
-(DuVrcr au rcspect <Jcs principes éthiciucs

-Assurer les collectes de

sauvc Llne vie, c'est conlnle

(pr'ólòvenrent, collation,
cionncrrrs) dans lcs conditions requiscs :
-Appuycr I'A.tr.lr.M.ll. dans la prontotiotr
dc la santé de ses nrembres à travers le
corrrrecllirts prú'ct post dtrn.
l)cpuis lc l7 avril 20 10, clatc dc signaturc
<l.r protocole, I'A.f:.1:.N,l.ll. a pu t'ounrir au

ve( tolrte I'humanité. Les militants de
l'¡\.1-1.1..M.U. sont plus clue jamais déternrinés à donner leur liquide précieux pour
¿ìpporter lc sourire, lc réconf-ort, la joie ct

AN -

NA,SK N" oro

ports de scnsibilisation

le

).

sang
sun'cillance des

,jLril_

-.bf r-T

zolz

s

enseigncments

du coran
s'il

c¡uiconque

ava'it sau-

I'cspoir" à lculs prochains.
Ou.tntune BEt,EX,l

P.08

Vie d'un sohobo
Bilal d'Afiique

Le muézin de I'envoyé de Dieu
Quand on citait le nom d'Abu Bakr
devant Omar b. al-Khattab, celui-ci
disait: <Abou Bukr est notre maître,
r¡ui a líbéré notre nnîtr¿.> Il visait Bilal.
Bilal ne prêtait pas beaucoup d'attention
aux éloges qu'on lui adressait. Il baissait
les yerrx, en disant hunrblement: <.Je suis

pluÍol un

Ab,v-ssinien... J'étctis

un

esclct'

ve...>, Cel ancien esclave noir. svelte mais
grand, aux cheveux crépus et aux petites
épaules, qui est-il? C'est Bilal b. Rabah, le
premier muezzin de I'lslam et le contradictcur des adorateurs des idoles. E,t puis, qui
ne connaîl pas Bilal. alors quc son nonì traverse le temps depuis le clébut de I'lslam?
Des centaines de millions de tous lcs âges
le connaissent. Si on interroge un enfant

musulman de n'importe quelle partie du
monde: <Petit enfànt, qui est Bilal?> il réporrdra: <<C'esl le ntuezzin de l'Envoyé.
C'est ceÍ esclave qui esl devenu musulmctn
et que son maître polythëiste lorÍLtraiÍ.
pour le faire dévier de l'lslan.> En effet,
Bilal était un esclave qui s'occupait du bé-

tail de son seigneur, pour. quelques poignées de dattes. Si ce n'était sa foi en
I'lslam, il aurait traversé le temps en inconnu. La couleur de sa peau, sa condition sociale ne I'ont pas empêché d'occuper un
rang très élevé parmi les musulmans. Lui
le dépossédé de tout, le f,rls d'une esclave,
on le croyait incapable de la toute petite

chose. Mais voilà qu'il osa et embrassa
I'Islam. Il eut une foi inébranlable, devant
laquelle se brisèrent toutes les tentatives de
Il subissait la vie d'esclave. Des
jours se ressemblaient. Il n'avait aucun
droit et il n'avait aucun' espoir en un possible lendemain diflérent. Puis, voilà qu'on
parla de Mohammad devant lui. Les Mecdissuasion.

y

compris Omaya ben Khalaf, ne
cachaient pas leur sentiment envers Mo-

quois,

hammad, et

ils

I'exprimaient clairement,

tandis que Bilal écoutait,

ils

reconnais-

saient bien I'intégrité de Mohammad, discutaient de la nouvelle religion mais la rejetaient ensuite. Ils disaient que Mohammad n'était ni menteur, ni sorcier, ni f-ou.
Cependant, ils avaient peur pour la religion
de leurs ancêtres et craignaient que la Mec-

que perdrait son rôle religieux prépondérant en Arabie.

Dans ces conditions-là, Bilal eut le cæur
ouvert à la lunlie\re clivine et il alla au Messager de Dicu (salv) annoncer sa conver-

sion à I'lslam. Mais la nouvelle ne tarda
pas à fàire le tour de la cité. Son ntaître
Onraya vit en cela rur affront qu'il fallait
ellàcer à tout prix, et vite. Mais tsilal était
convaincu et rósolu. Il nc céda pas, il résis-

AN

NASK

N" oto

ta à toutes les tortures Dieu I'avait choisi
comme exemple pour peut-être dire aux
humains que la couleur de la peau et la
condition d'esclave n'entament nullement
la grandeur de l'âme croyante. La liberté de
conscience ne peut s'acheter. Bilal I'avait
démontré par sa résistance à tous les supplices. On le faisait sortir chaque jour, au

soleil de midi, pour le jeter sur le sable
brûlant et le laisser souffrir sous le poids
insupportable d'un rocher très chaud. Ses
tortionnaires voulaient le détoumer de sa
f'oi tandis que lLri voulait être musulman.
Comme sa situation de supplicié durait, on
lui proposa de dire un mot de bien, un tout
petit niot en fàr'eur de leurs dieux, pour
fàire cesser son sùpplice. Même ce petit
mot, Ililal ne la prononça pas, lui qui pouvait le dire de fàçon superficielle, sans perdre sa fbi, afin d'être soulagé. Oui, il refusa
de le dire et se mit à répéter son chant éternel Ahaeloun, Ahacloun (lI est I'unique, il
est I'uniquê). Ses tortionnaires lui disaient:

<Dis ce que nous clisons.> Mais lui leur
disai|: <<Ma langue ne sail pas hien tlire
cela. >

Les sévices reprenaient alors de plus belle

jusqu'à I'après-midi. A ce moment-là, on
enlevait le rocher de sa poitrine, on lui
mettait une corde au cou et on le laissait à
la merci de leurs garçons, qui le faisaient
courir däns les rues de la Mecque et sur les
montagnes. J'imagine qu'à la nuit tombée,
ses bourreaux lui disaient: <Demain. dis du
hien cle nos dieux; dis que tes seigneurs
sont al-Lal et al-Ouzza el nous laissons...>
Mais tsilal rejetait sereinement ce marchandage par la reprise de son chant. Sur
ce, Omaya ben Khalaf explosait de colère
et de haine: <Par al-Lat el al' Ouzzal tu vas
voi¡'. Tu sercrs un exentple pour les esclaves
et pour les maîfres>, Et le lendemain, à mi

décréta I'appel à la prière. Qui allait être le
premier muezzin des musulmans? Qui allait lancer cet appel cinq f'ois par jour? Eh
bien! Le Messager (ç) allait choisir Bilal
qui, treize ans auparavant, avait dit aux po-

lythéistes: <Dieu est l'UniEre... il est l'Uni-

que.,
Puis, il y eut la bataille de Badr entre les
musulmans et les Qoraychites qui étaient
sortis au secours de leur caravane. Omaya
ben Khalaf y était et Bilal aussi. Mais chacun se trouvait dans le camp opposé.
Ce jour-là, le chant que Bilal répétait sous
la torture devint le slogan menant les musulmans au combat et à la victoire. Omaya
vit alors sur le champ de bataille Abdunahman ben Aouf et il demanda sa protection.
Abdarrahman accepta e1 le conduisit vers
I'endroit oir on rassemblait les captifs. Bilal
le vit sur le chemin et dit à voix haute: <<Ze
cheJ'cle file tle lct mécréctnce! Onaya ben
Khalc{> Puis, il s'élança, l'épée menaçante.

Abdarrahman intervint: <<Bilal c'est mon
caprif> Comment Omaya était-il un captif,
alors que tout à I'heure il maniait son sabre
contre les musulmans? Sur ce, Bilal appela
ses compagnons: nO souliens de Dieu! voilù le chef de file de la mécrrlance! Omaya
ben Khalaf>. Un groupe de musulmans accoururent et encerclèrent le polythéiste et
son fìls. Abdarrahman ben Aouf ne put
rien faire...
Puis, les années passèrent et les musulmans

entrèrent

jour, plus de Houbal, plus de'Ouzza, plus
de Lat en ce lieu sacré. Le Messager (ç)
entra avec Bilal à I'intérieur de la Ka'ba,
puis il lui demanda de montrer sur le toit et
de lancer I'appel à la prière. Bilal monta et
lança I'appel devant les milliers de' musulmans. Ces derniers reprenaient après lui
chaque séquence de I'adhan, tandis que la

di, les bourreaux conduisaient Bilal à la
place de la veille, sans savoir qu'il était ar-

mé de patience et de résolution. Puis, un
jour, Abu Bakr as-Seddiq alla à cet endroit,
pour leur dire <Allez-volts îuer un homme
parce qu'il dit que son seigneur esf Diett?>
Par la suite, il dit à'Oumaya: <Je l'achète
avec un prfu dépassanÍ sa valeur. Qu'en

dis-tu?> Oumaya ne se fit pas attendre de
prendre au vol la bouée de sauvetage qui
venait de lui être lancée. Ayant perdu espoir de briser la volonté de Bilal, il accepta
I'offre d'Abou Bakr. Il s'était rendu compte
que le prix de Bilal était plus profitable que
sa mort. Comme Abou Bakr aidait Uilal à
se refever, Ournaya dil'. <Prends-le! .çi tu
nt'avais proposé un ouqiya. je le I'tturuis
vendu>. Abou Bakr, se rendant compte que
ces mots étaient destins à hLrmilier Bilal,

rópondit: <Par Dieu! Si

v¿¡¿r.r

majorité des polythéistes étaient dans leurs
maisons. Bilal était le compa-enon de tou.iours du Prophète (ç). Il prenait part aux
expéditions et aux batailles, lançait l'appel
à la prière, accomplissait les rites de cette
religion nouvelle. Si bien que le Prophète
(ç) dit de lut: <C'est un hr¡mme qui fait parlie cles c'ompagnons du Jardin.> Mais Bilal
était resté toujours modeste. Une fois, avec
un compagnon qui voulait se marier lui
aussi, il alla demander la main de deux
fèmmes. Devant-le père, il dit:. <<Je suis Bi-

aviez exigë

je les aurais ctvanc'ée.ç>
Puis il sc retira avec Bilal. Puis, plus tard,
il y eut I'exode à Médine et le Messager (ç)

cenl ouqt'as,

J{

jii

-5E

fT

à la Mecque en libérateurs. Le

Messager (ç) se dirigea droit vers la Kaba
encore encombrée d'idôles. A partir de ce

zotz

lal et voilà mon frère.

Deux

esclaves

cl'Aby55¡n¡". Nous élions eles ëgarés mais
[)ieu nous a guiclés. l,'lous étions eles esclu'
ves ntuis Dieu nr¡us u libërés. Si vous nous
¿lonnez la ntain de vos.lilles. alors ktuanp¡e
à Dieu. S¿ voa.ç refusez, ulors Dieu est
gru ntl.>>

Source: Les contpugnons d¿tlour cle l'enu¡ve dc Dieu
P.09

CULTURE ISLAMIQUE
LA

MOSOTJF],E EN

ISI,AM

ROLE ET PLACE DANS
LA VIE DU MUSULMAN
< En vérité les mosquées sont la
propriété exclusive de Dieu. N'y

invoquez donc nul autre que
Lui ! > sourate 72 verset l8
Y
I

IJa

beauté et le calme des mos-

quées, la fbrce et le recueillement de
la prièrc scandée en commun, rendent sensible cette transcendance

divine et fbnt de la mosquée un esoir seul pénètre le
croyant en état de pureté rituelle. On
trouve donc dans la cour. ou à
l'entrée de la salle de prière, des
installations nécessaires aux ablutions. La coutume d'enlever ses
chaussures, attestée dès le VIfle
siècle, remonte à Lrne pratique cléjà
observée dans certains sanctuaires
du Proche-Orient préislamique ;
elle relève d'un ensemble de règles destinées à lui rendre propre à
sauvegarder la dignité du lieu. Les
gestes de la prière, en particulier la
prosternation, expliquent qu'il n'y -ait dans la mosquée aucun mobilier, nlais qu'en revanche le sol
soit recouvert de nattes ou de ta-

pace sacré,

PiS.

A la f'ois rraison et quartier général
dLr Prophète en son tenlps, elle denlt:r¡re au"jourd'hui un centre religieux et politiclLre de la nouvelle
conrmunauté, le lieu d'accomplissement de la Umma, c'est-à-dire de la
comnrlrnautó lnusulmane, dans Ses
dimensions religieuses et sociales.

Un lieu de prière et de dévotion
La fonction première de la mosquée
est la prière. Cl'est là que se rassemble les rnLrsulr¡ans pour célébrer les
différentes prières. La prière di,r vendredi doit ôtre fÌrite à la mosquée, et
cettc oblisation incontbe ¿ì tout r¡l,rsullran, majeur et libre. [.es lertrnres
pùr.r\ ùnt \ particincl'. nlais salls ctl
êlrc Lule oblieation. L.a rrosquéc cst
aLrssi ull lie tr clc ra¡t¡tel ct cl'apprcnf issagc oir lc liclclc apprend Ics cnscisncnlcr.ìts dc sa lcliiiion. et pnltèqc sa
tìli contre la {ìrìblcssc. I)c norltrrcur

AN -

NASK

N" oro

hadiths exhortent les fìdèles à se rendre régr-rlièrement à la rnosqr"rée, à
être assidu dans I'accomplissement

de la prière en groupe et vantent les
mérites de ceux qui veillent à être fidèles à cette pratique. Le prophète,
(SAW), dit : < Annoncez ù ccux qui
ass iclûment dans l'ohscurilé cle lu nuit ver.s les mosc¡uées. annoncez-leur lu bonne nouvelle qu'ils
cturont, le jour de la résurt'ectir¡n. lct
luntière com¡tlète >. (Rapporté par
Abou Dawoud et At Tirmidhi ). Les
musulmans doivent, donc, participer
à l'édifìcation des mosquées et à leur
entretien mais aussi sont obligós de

ntarchenÍ

peLrpler les maisons de Dieu et de les

garder vil'antes par les prières et les
invocations. En outre, Dieu a promis

lLri-même la prière et prononçait la
khutba (sermon). Cì'est égalernent le
lieu orh se tiennent des rencontres de
consultation. la célébration des événements tel que Ie mariage, baptême,
etc. un lieu de retrouvaille, de fÌaternisation. Outre cela, la mosquée a un
grand rôle au sein de la communauté
des musullnans. C'est d'abord un
syrnbole de I'unicité et de la souveraineté de Dieu orh s'élève un appel à la
prière, cinq fois par jour, attestant qLre
Lui seul est digne d'être adoré et d'être invoqué. Dans ce sens, Allah dit
dans la sourate, les Djinns . < En vérité les mosquées sont la propriété
exclusive dc Dieu. N'y invoquez
donc nul autre que Lui ! > sourate
72 verset l8
L'enseignement au sein
de la mosquée

Les portes des mosqr"rées, et ce, depuis le débLrt de I'islam, ne se sont
jamais fèrmées aux chercheurs du
savoir et de la connaissance. La



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La.fuîure nosqrrée

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I'AEEMB

un haut rang à celui dont le cæur est
épris par Ses maisons. Abou Hou-

rayra rapporte qlle le

prophète,

(SAW), a dit : r< Il y a ^se¡tÍ cutégories
cle personnes clu'Allah ctc'ctteille rct
sous Sr¡n ontbre au.jotrr oit il n'v uur(r qucune ontbre suuf'lo Sienne... >
Et il a cité parmi elles < ...ttn hottttne
clonf le cættr csl cttlctche ottx nto.\quées...

mosquée

Un rôle politique et soci¿rl afïìrmé
La nrosc¡rré.' a acclrris cle larr.res fìrnctions politiclues, soci¿rles er culturelles
clui tiépasscnt lc serrl rôle religier,rx.
[)ans les prcrlicls tcr]ìps clc I'islanl. lc
calilì était soicnncllcrlrcnt installé sur
le rninbar (ìa chirisc sLrr laclLrellc s'assoit l'inla¡r poLrr la posc lors clc la
lcctLrre clc soll scnìlon lc -joLrl clu r,'cl'lclrcdi). I rcccr ait 1c se rnlcnt clc fìclélitó dLr pcLrplc. clirigcait rógLlliòrelrcnt

i(ili .rl'i-l

zotz

a

tor,rjours été une destination pour les
gens en quête du savoir et du perfec-

tionnement de la pratique religieuse
mais aussi un f-oyer pour les pallvres
et Ies nécessiteux. Les prenriers apprentissages. lecture. grammaire.
rudiments de calcul, étaient donnés
par Lnl instituteur, à son donlicile ou
dans une école. Les cours d'un niveau plus avancé étaient dispcnsés
par des savants réunissarrt aLltour
d'eux leurs disciples, à ler-rr domicile, ou le plus solrvent à la mosqr"rée.
Les disciplines les plr"rs variées y
étaient dispensées : la lecture et
l'exégèse du Coran, la Tradition, le
droit, mais aussi la granrmaire, la
poésie, et rnênte les sciences profànes telles que la rnédecine. Même

après

>

du prophète, (SAW),

la

création cles nadrasas

(ócole) à partir du Xle siòcle, clLri
étaient cles collèges clestinés principalemcnt à l'enseiql.ìelllent des
scienccs religieLrses, la rnosclrrée est
resléc un lietr fióclLrentó par ìes rlaîtrcs ct ólèvcs.
('ollabcirate

Lrr

Abcioul Salrinr OU[:-

l)l{.\(xìo

l'.ì()

Détente-Sogesse
Le collier

¡tlaca-le ntoi par quelc1ue chose de
meilleur." Plus tard, I'homme partit

Il était une fois un homme pieux
qui se trouvait à La Mecque. Il n'avait plus d'argent, il souffrait de la
faim, il était presque sur le point de
mourir. Pendant qu'il marchait dans
une des ruelles de La Mecque, il trouva un collier de valeur, très précieux.
Il prit donc le bijou et se rendit à la
sainte Mosquée. Là, il trouva un
homme qui cherchait le collier. Ce
demier lui décrivit le bijou sans se
tromper ; I'homme pieux .lui donna
donc le collier en espérant recevoir

en direction de la mer, il monta dans
une barque mais un ouragan se déchaîna et I'embarcation fut détruite.
L'homme pieux s'accrocha à un morceau de bois, il flottait ainsi à la surface de I'eau, le vent le faisait dériver
jusqu'à ce qu'il atteignit une île. Là,
il trouva une mosquée où des gens
priaient, il pria donc puis se mit à lire
le Coran. Les gens de l'île lui dire :

quelque chose en retour mais [e pro-

corrmcnça donc à leur enseigner et
recer,'ait un salaire pour cela. Lorsque
les gens virent qu'il savait également
écrire, ils lLri demandèrent d'apprendre il 'écriture à leurs enfants, ce qu'il

priétaire prit le bijou et partit sans
rien lui donner... L'homme pier"rx fìt
cette invocation : "Ó mon Dieu. j'ai
renoncë à ce collier pour Toi, rem-

DIAM'S,

devenue musulmane

Plus connue sous le nom de

DIAM'S,

Mélanie Gorgiades est la rappeuse
franco-chypriote qui a vendu

"Tu lis le Coran ?" Il répondit
"Oui" Ils dirent : "Enseigne le Coran à nos enfants, s'il te plait" Il
:

fit et il en fut rémunéré.

Les habitants de l'île dirent à I'homme pieux :
"Il y a ici une orpheline dont le père, qui est décédé, était un homme

de bien. Vor¡drais-tu l'épouser ?"
Il répondit : "D'accord." Il se maria
donc et trouva que sa fèmme portait
le même collier que celui qu'il avait
trouvé à La Mecque ! Il lui demanda

alors : "Quelle est l'histoire de ce
bijou ?" Elle lui raconta que son
père, un jour, perdit ce collier à La
Mecque et qu'un homme le lui'avait
rendu. Son père, depuis ce jour, invoqLrait Dieu, dans la prosternation, de
donner à sa fille un époux comme cet
homme qui lui avait rendu le collier.
L'homme pieux dit alors à sa femme : "Je suis cet homme..."

gnages, la jeune dame s'est profondé-

ment métamorphosée donnant I'image d'r"rne personne responsable et
consciente de ses actes. Elle ne sort

nous avons des titres pour

conscientiser la jeunesse tel
que mon mec, Ia boulette,
évasion, incassable, un mec
mortelle ou encore marine.
Avec plus de l5 albums tons à
succès à son actif entre 2004
el 2010 avec une dernière apparition scénique qui remonte
en 201I et malgré un succès
devenue

musulmane et s'est marié avec
un musulman en 2009. En effet, en octobre 2009 on la voit

apparaitre sur des þhotographies du magazine people en
hidjab et bien voilée sortant
d'une mosquée. Après avoir
longtemps divagués sur les
raisons de sa conversion, les
medias français se sont rendu ]'
compte que celle qui s'est toujours fait remarquer par la
qualité de son travail artistique mais
aussi par la décence et la pudeur de
son habillement a fait le choix de la
foi. A en juger les differents témoi-

Nl'

Nl

<P

Nl" n<n

DIA M'5, Mélanie Gorgineles

plus sans son voile et fréquente assidument les mosquées. On pourrait
ainsi dire que son refrain < je dentoi:;elle recherche un mec morÍelle. un

l/ lll qF PT

I'qime

> a été comme une

douas
adressée à Dieu car c'est après ce titre

sortie en 2006 qu'elle se marie à
celui qui par la grâce de Dieu va la
mener vers lui .Elle est sortie de
son silence en publiant sa biographie en septembre 2012. Elle justifie son choix par le fait qu'elle n'arrivait pas à gérer ce succès et cette
renommée. C'est la recherche d'un
repère qui la conduit à I'islam. Malgré sa conversion elle sort un nouvel album plus sobre en 2009 dont
I'intégralité des royalties est reversée à une association humanitaire
d'aide à l'enlance et aux jeunes
afiicains en difficultés. Aujourd'hui
elle utilise plus son art et son image
au service des structures humanitaires qu'au divertissement d'une jeunesse pervertie. Actuellement elle
est mère d'une fìlle Maryam née en
2012 qu'elle a eu avec son mari
Aziz qu'elle a connu par I'intermédiaire de son amie Vita avec qui
elle a chanté confession noctume en
2007. Puisse DIEU guider d'avantage notre..sceur: et qu'il fasse de
nous des musulman pieux; les.le-cteurs pourront en savoir davantage
en tapant Diam's dans google ou en
visitant son site.

le plus d'album dans le monde
entier et qui a remporté le plus
de prix dont le prestigieux
MTV Europe Awards en 2007
comme Meilleur Artiste Français. Dans sa discographie,

fulgurant, elle est

met' c1tri pourrq lui tlonner des ctiles,
un mec.fìdèle c¡ui n'a pos peltr qu'on

'r^1",

Salimcttct PARE

Þll

Brèves
Myanmar, du Japon, de Laos, du Bhoutan,
France/Islam: à Vierzon, l'église I I septembre 2012
mission
Une
d'enquête
de
I'organisation
de
Saint-Éloi pourrait devenir irne
. de Nouvelle-Guinée, de Taiwan, de Corée
du Sud, des Maldives, d'Azerbaïdjan,
la
Coopération
(OCI)
islamique
"'
trouve
se
mosquée, ItAssoóiation des Ma-.
au Myanmar (Birrnanie) pour dix "jours d'Ouebékistan, di] Turlünénistan, du Sudrocains s'étant manifestée
afin d'enquêter sur les violences contre les Soudan et d'autes pays africains.
musulmans Rohingya dans la région Depuis le début de la supervision de ce

I

I iiil ir,

d'Arakan et les violations des droits

répression.

ry*F#

de

programme.par le ministère des Affaires
I'homme et dè la
Islamiques, des Waqfs, d'Appel et de
La mission visitera la capitale Naypyidaw. - I'Orient¿tion, près de 20.000 musulmans
Elle rencontrera des representants du gou- de partout dans le monde ont accompli le
vemement et visitera les villages de Rak- Hadj comme invités du roi. L'année dernière, il a invité 100 musulmans du Souhine (anciennement Arakan) touchés
la violence, tels que.Buthidaung, Maung- dan du Sud nouvellement independant à
effectuer le cinquième pilier de l'islam.
daw et

par

Sittwe.

L'église Saint-Éloi, dans le quartier de
Puits-Berteau, à Vierzon, une conrmune
française, située dans le departement du
Cher et la région Centre, en France, est
mise en vente au prix de 170.000 euros.
Elle peut facilement s'adapter à d'autes
activités. La décision n'a pas été facile
mais après un an de réflexion et de consult¿tion des paroissiens, le diocèse met en
vente une des cinq églises qu'il possède,
sur les_six de la paroisse vierzonnaise. [...]

Saint-Éloi est le lieu de culte le moini
utilisé, situé dans un quartier qui a vécu de
grands bouleversements démographiques.

La baisse de population et l'évolution des
pratiques religieuses ont sigrré la mort de

l'église baptisée du nom du patron
métallos.

des

Dans les années cinquante et
soixante, c'était pertinent de construire
une église ici >>, précise le pàe Krauth.
Des contacts ont été pris avec de potentiels acheteurs : << Ce lieu peut facilement
être adapté à d'autres activités, pour des
entreprises et des artisans mais aussi des
particuliers. Nous savons également que
<<

La mission d'enquête metka également en (IINA)place un plan de visite par le Secrétaire
général de IOCI Ekmeleddin lhsanoglu,
Les stars et lfislam
qui suivra bientôt. La mission dewait ireparer un rapport sur ses conclusions, qui
un effet de mode ?
seront présentées au Groupe de Cont¿ct
sur le Myanmar qui se réunira à New
York en marge de f'¡,sr"-Ui¿ã gâã*f" I)e nos jours, de nombreuses cédes Nations Unies fin de septembrè. lóbrités ont décidé de se conver-

tir à llslam. Après Ia rumeur

concernant la conversion de Jean
Arabie Saoudite i Hadj 20122 -Luc Delarue à llslam avant son
1400 musulm¿ns du monde en- drécès, DÍam's apparaissant voilóe
tier au prochain Hadj comme lors drune interview sur TFl, auinvités du Roi A¡bd,ulaz1.z jourdfhui, ce sont des photos de
Ia soeur de Michael Jackson voiRIyADH
lée qui provoque un nouveau dé-

bat...
La nouvelle mode chez les célébrités serait-elle de se convertir à l'islam? De nos
jours, de nombreuses stars se sont converties à I'islam par conviction ou pff amour.
C'est notamment le cas de Franck Ribéry,
Jerrraine Jackson, Hervé Meillon (l'ancien

des associations recherchent une salle
pour des obsèques civiles. ) Saint-Éloi
pourrait aussi devenir une mosquée, I'Association des Marocains s'étant manifes-

Le Søviteur des Deux Saintes Mo;quées,

La ville disposant déjà de nomb¡eux

le roi Abdallah bin lxbdulanz Al Saoud
d'Ambie Saoudite, a ordonné I'hébergement de 1.400 musulmans de plusieurs
pays à travers le monde pour qu'ils effectuent le Hadj cetæ ar¡rée en tânt que ses

lë;e.

bâtiments communaux ne serait en reva¡tche pas intéressée.

AIVIINA

Birmanle/OCI
Une míssion d'enquête de I'OCI
se trouve au Myanmar pour enquêter sur les vlolences contre les
musulmans Rohingya

hôtes. L'annonce a

étét

faite par le ministre

saoudien des Affaires Islamiques, des

'Waqfs,

d'Appel

et de I'Orientation,

Cheikh Saleh Bin Ìtbdulaziz Al AalSheikh, qui est également le supervisew
général du programme d'hébergement.

présentateur de RTL TVI), James Deano,
ou encore Diam's.
Depuis queþes jours, aux États-Unis, la

probable conversion

à I'islam de Janet

Jackson fait couler beaucoup d'encre. Le
National Enquirer a publié des photos de
la sæur de Michael Jackson voilée. La
jeune fernme sort en ce moment avec le
milliardaire qatari Wissam al Mana. Une
source proche de la star a confié: " Le
mode de vie de Janet est aux antipodes de

ce qu'elle a toujours connu. Rien à voir
avec la culture de la célébrité, qui représente Janet coÍrme une femme puissante
et idéalisée." Même si la star préferait que

Les musuknans que le'Roi.a ordonné
d'accueillir coÍrme ses hôtes cette année
viennent d'Indonésie, d'Inde, du Bangla-

publique, elle dev¡ait prochainemenf se

desh, du Pakistan, de la Turquie, de Thaï-

marier avec son

lande, des Philþines, du Cambodge, du
Kazakhstan, du Sri Lanka du Tadjikistan,

du Nepal, dâfghanistan, du Vieüram, de
Malaisie, de Russie, de Chine, de Hong
Kong, de Mongolie, de Singapour, de

sa conversion à I'islarn ne soit pas rendue

chff. Comment vont réagir les fans de la célèbre chanteuse?

www.rtl.be
ci
Ø

N
¿o

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