Nouvelle caricature du Prophéte Mahomet : des manifestants brûlent le drapeau français à Bobo

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Titre
Nouvelle caricature du Prophéte Mahomet : des manifestants brûlent le drapeau français à Bobo
Editeur
Le Pays
Date
26 janvier 2015
Résumé
La communauté musulmane de Bobo a manifesté le 24 janvier 2015 contre la nouvelle caricature du prophète Mahomet publiée par le journal satirique français Charlie Hebdo.
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Langue
Français
Contributeur
Frédérick Madore
contenu
La communauté musulmane de Bobo a manifesté le 24 janvier 2015 contre la nouvelle caricature du prophète Mahomet publiée par le journal satirique français Charlie Hebdo.

Annoncée au départ comme une marche de protestation, c'est finalement par un sit-in que les musulmans ont manifesté leur désapprobation face à la caricature du prophète. C'était en présence de responsables de communautés catholiques, protestantes et de l'Imam de la mosquée de Dioulassoba, El hadj Siaka Sanou.

La Communauté musulmane de Bobo, à l'instar d'autres pays, a organisé un sit-in le 24 janvier 2015 à la place Wara-Wara pour exprimer son mécontentement, suite à la nouvelle caricature du prophète Mahomet, publiée par le journal satirique Charlie Hebdo.

« Je ne suis pas Charlie », tel était le message principal véhiculé pour dénoncer l'entêtement du journal français. Juste avant la fin de la rencontre, de jeunes musulmans très remontés, ont mis le feu au drapeau français pour, ont-ils dit, venger leur prophète.

Ledit sit-in a enregistré la présence de représentants d'autres confessions religieuses, notamment Monseigneur Paul Ouédraogo, archevêque métropolitain de l'archidiocèse de Bobo, le Pasteur Thomas Traoré, président de la Fédération des églises et missions évangéliques de l'Ouest du Burkina, venues témoigner leur solidarité à leurs frères musulmans, suite à cette énième provocation du journal.

Tour à tour, les deux représentants ont affirmé leur désapprobation face à cet agissement du journal, qui peut compromettre la paix. Pour eux, caricaturer le prophète Mahomet ou Jésus est plutôt un acte de libertinage manifeste et non une liberté d'expression.

Justifiant leur présence aux côtés de leurs frères musulmans, les deux représentants chrétiens ont fait savoir que leur acte vise à renforcer le dialogue inter-religieux qui a toujours existé entre les différentes communautés religieuses de Bobo, et partant, renforcer le vivre ensemble.
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Le Pays