Bataille rangée à la mosquée de Zangouetin

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Classe de ressource
Text
Titre
Bataille rangée à la mosquée de Zangouetin
Créateur
Hamadi Baro
Editeur
Le Pays
Date
18 juillet 2002
Résumé
Mercredi 17 juillet dernier, des sunnites (communément appelés Wahabia) se sont affrontés et, au moins trois personnes ont été agressées au marteau, dont un vieillard. C'était dans leur grande mosquée en chantier sise à Zangouetin, au secteur 5 de Ouagadougou.
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Langue
Français
Contributeur
Frédérick Madore
contenu
Mercredi 17 juillet dernier, des sunnites (communément appelés Wahabia) se sont affrontés et, au moins trois personnes ont été agressées au marteau, dont un vieillard. C'était dans leur grande mosquée en chantier sise à Zangouetin, au secteur 5 de Ouagadougou.

Aux dires des témoins, tout est parti avec la venue de l'Imam Saybou dans cette mosquée le vendredi 11 juillet 2002. "Je ne prie pas dans leur mosquée ; mais depuis que je l'ai vu revenir ici après une longue absence, j'ai pressenti que quelque chose allait encore se passer dans cette mosquée.

Et voilà, ce qui devait arriver arriva au moment où nous n'avons même pas fini avec le projet ZACA", a dit un vieillard résidant à quelques pas de ladite mosquée. Selon un jeune qui prenait du thé non loin de la mosquée, les affrontements se sont déroulés en sa présence. Et voici sa version : "Après avoir prié Zouhr (13h 30), l'Imam qui a dirigé la prière a demandé aux gens de rester pour écouter une information qu'un fidèle avait à leur livrer.

Et un monsieur a levé la main. Un autre assis à côté de l'Imam, lui a dit d'attendre. C'est à ce moment qu'il y a eu des prises de bec et les gens ont commencé à se taper", a-t-il dit. "Devant moi, pendant que je priais, des gens ont été frappés avec un marteau. Un vieillard ayant reçu un coup sur la tête a crié. En voulant se lever, il est tombé et les gens l'ont fait sortir de la mosquée" a ajouté un autre jeune. Appellées à la rescousse, les forces de l'ordre se sont déportées sur les lieux où elles ont pu maîtriser la situation. Aux dires des témoins, environ 15 personnes (Wahabia) ont été arrêtées. Mais lors des jets de gaz lacrymogènes, une femme a été atteinte à la tête alors qu'elle se trouvait dans sa cour. Conduite à l'hôpital, sa vie ne serait pas en danger.
Collections
Le Pays