Aïd-el-fitr : sous le signe de la paix et de la cohésion sociale

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Titre
Aïd-el-fitr : sous le signe de la paix et de la cohésion sociale
Créateur
Hamadi Baro
Editeur
Le Pays
Date
30 août 2011
Résumé
Après un mois de jeûne, les fidèles musulmans ont rendu grâce à Allah, à travers une prière dite Aïd-el-fitr.
Couverture spatiale
Ouagadougou
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Langue
Français
Contributeur
Frédérick Madore
contenu
Après un mois de jeûne, les fidèles musulmans ont rendu grâce à Allah, à travers une prière dite Aïd-el-fitr.

Elle a été présidée par le grand imam de Ouagadougou, El hadj Aboubacar Sana. Louer Dieu, célébrer la fête en consommant des aliments licites, préserver la paix, coexister pacifiquement, c'est en substance le message du grand imam. C'était le 30 août 2011 à la Place de la Nation.

La fête de l'Aïd-el-fitr ou Ide al Soighir marquant la fin du mois de ramadan a été célébrée par les fidèles musulmans du Burkina. Comme à l'accoutumée, la grande prière de remerciements à Allah s'est déroulée à la Place de la Nation, sous la direction de El Hadj Aboubacar Sana, grand imam de Ouagadougou. Dans sa prière, il a loué Dieu qui a permis aux musulmans du Burkina d'observer tout le jeûne dans la longévité et dans la paix. Dans son message adressé aux fidèles musulmans, il a demandé à ce qu'ensemble, Dieu soit imploré afin que cette paix si chère aux Burkinabè puisse perdurer et que les évènements malheureux que nous avons connus ne se répètent plus jamais. Car, sous d'autres cieux, des gens n'ont pas pu jeûner et prier par manque de paix. Après un mois de pénitence, il a demandé à ce que les fidèles célèbrent la fête en consommant des aliments licites.

Depuis un certain temps, les représentants de l'Eglise catholique viennent assister les musulmans dans leur prière. L'abbé Léopold Ouédraogo, vicaire général de Ouagadougou qui a assisté à cette prière, a dit venir soutenir au nom de l'Eglise catholique ses frères musulmans. « Le message que nous avons apporté est un message de prière pour qu'ensemble, dans la solidarité, on puisse bâtir un Burkina prospère, libre et fraternel », a-t-il dit. Aussi, aux dires d'El hadj Adama Sakandé, vice-président de la communauté musulmane, une délégation musulmane est chaque fois envoyée chez l'Archevêque de Ouagadougou à l'occasion des fêtes chrétiennes.

Selon lui, ces échanges entre catholiques et musulmans vont aider à renforcer les relations humaines qui existent déjà entre eux. « Nous sommes des êtres humains avant tout, avant d'avoir des croyances différentes », a-t-il relevé avant d'ajouter ceci : « En acceptant cette différence, nous faisons en sorte qu'il y ait l'entente et une coexistence pacifique ». Baba Hama, ministre du Tourisme, a souhaité qu'au sortir de ce mois, Dieu guide chacun dans la paix.
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Le Pays